Sylvie Girard-Lagorce

Tout l’art des arbres 100 chefs-d’œuvre de la peinture est un très bel objet livre à offrir où à s’offrir.

Des peintres connus, d’autres moins connus, venus d’ailleurs et des arbres torturés, en majesté, stylisés. Des arbres qui nous étonnent, d’autres que l’on a envie de caresser.

Mais par-dessus tout, la couleur, la perception de l’arbre par le peintre, l’aura qu’il leur donne.

Et puis mon étonnement face à deux artistes dont je connaissais pas ces tableaux :

Fu Baoshi (1904-1965 ) Bateau de pêche sous les saules pleureurs

Gustave Caillebotte (1848-1894)Boulevard vu d’en haut

Surprise par la perception de ces artistes car en tant qu’amoureuse des arbres et photographe (très) amateur, j’adore m’allonger ou m’asseoir sous leur ramure et suivre leur élévation jusqu’au ciel ressentir leur beauté, leur puissance, leur vitalité, découvrir leur « intimité » les nids, les insectes, leur branches mortes. Jouer avec les ombres et les lumières.

Vous l’aurez deviné, je ne peut que conseiller ce livre qui nous sort de notre quotidien. Quelques pages de beauté, un moment de grâce.

Cuisiner en moins de 20 minutes est une promesse qui fait frémir d'envie toute personne sensée qui ne désire pas, du moins au quotidien, passer des heures derrière les fourneaux. 20 minutes dans la cuisine, c'est du temps gagné pour se faire un brushing, planter des rosiers, tricoter la manche d'un pull, résoudre des équations, monter des étagères ou regarder passer les trains, selon les goûts de chacun. Bref, l'idée de produire des plats qui récolteront à coup sûr compliments et applaudissements, et cela en à peine ¼ d'heure plus 5 minutes, est plus que plaisante.

Le problème de 300 recettes express en moins de 20 minutes, ce ne sont pas les recettes. Elles sont bien expliquées, joliment illustrées de photos alléchantes et, à moins d'être particulièrement lent, elles sont réalisables en peu de temps. Non le problème vient plutôt des ingrédients. Certes on cuisine vite et bien mais on perd un temps fou au supermarché pour chercher les saint-jacques, la daurade, le fois gras, , le fenouil, la pintade, le coquelet, le raifort, les fèves, les tomates séchées, le muscat, etc., etc. Autant de produits que l'on pas forcément dans ses placards...Sans parler du coût de la rapidité. Entre le pavé d'espadon et le filet de bœuf, on risque bien de ne plus avoir de quoi acheter la laine pour la manche du pull cité plus haut...

Un conseil pour Sylvie GIRARD-LACOSTE : la prochaine fois il faudra nous écrire ''300 recettes express à moins de 20 euros''. Parce que, finalement, du temps on en a...

Pour les recettes ce livre mériterait 4 ou 5 étoiles. Il y a des soupes pour tous les goûts, pour toutes les saisons (y compris l'été avec des gazpachos et autres soupes froides), avec les recettes étrangères de soupes les plus connues de tous les continents. Ce serait parfait si les index de la fin de l'ouvrage étaient à la hauteur. En fait il y a une table des matières suivi d'un index des recettes dans l'ordre alphabétique, ce qui en l'occurrence, revient pratiquement au même, à part pour les recettes exotiques : si on veut partir d'un ingrédient il faut chercher à C comme consommé ou crème, P comme potage, S comme soupe puis V comme velouté, et même pas sûr qu'en procédant ainsi on ne zappe pas une recette tout à fait faisable. Pas du tout, du tout, pratique. Un gros handicap, il faudrait presque avoir le courage de se faire un index perso, mais avec 500 recettes ... Résultat, quand une recette me plait vraiment beaucoup, je la recopie ailleurs. Pas vraiment le principe d'un livre de cuisine fonctionnel !

Paul Klee, c'est ce peintre allemand talentueux, hyper-créatif, enseignant aussi son art qui va être inquiété par les nationaux-socialistes de son pays pour exercice suspect de son art qui va l'obliger à s'exiler. C'est en Suisse qu'il va s'installer dès 1934, il demandera la naturalisation qu'il n'obtiendra que quelques jours après sa mort en 1940 .



Je sais qu'il faut être précis quand on accuse, mais Paul Klee aurait commis la forfaiture de s'être fait sien un portrait blasphémateur de Hitler ou lui-même aurait contribué à cela ?? Il se serait fait repérer dirons-nous par l'ignominieuse peste brune et que les petits carrés ou sorte de damier en couleur polychrome qu'il dessinait étaient de nature à troubler le jeu de ces bêtes infâmes qui faisaient flèche de tout bois, fébriles comme des suceurs de sang !



Quand je pense au temps du plus loin que je me souvienne où j'étais à la petite école à dessiner avec mes crayons de couleur sur la dictée du maître ou en exercice libre, je ne sais plus très bien, du Paul Klee sans le savoir, je ne savais pas plus que je faisais joujou en toute innocence avec un art décadent susceptible de m'attirer les pires ennuis, que mes petits exploits comme premier de la classe en dessin étaient en fait inversés et m'eussent valu les pires châtiments ..

C'est un tour du monde assez complet : chaque région est présentée ainsi que ses cépages principaux.

Contrairement à ce que pouvait laisser penser le titre on ne parle pas que des très grands crus aux prix inabordables mais aussi des très bon vins de chaque région.

Toulouse-Lautrec... Ce sont des portraits peints à l'huile avec les traits de pinceaux bien visibles... Mais c'est aussi des affiches très stylisées invitant les Parisiens à venir voir leurs danseuses préférées.

Un voyage au cœur de la vie parisienne tout en couleurs!

Quand on aborde ce livre, et un peu influencé par la photo de couverture, on a à l'esprit les photos de la libération de Paris, déjà beaucoup vues et le discours du général de Gaulle à l'hôtel de ville en août 1944 : "Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! ...."



Or quand on ouvre l'objet, on se trouve dès le début dans un condensé de l'histoire de la ville à travers les événements conflictuels qui l'ont construite.



Il y a cinq grandes divisions :

- Paris envahi; avec entre autres la conquête romaine, l'invasion d'Attila, Sainte Geneviève, les Francs, les Mérovingiens et les Vikings.



- Paris insurgé; avec Etienne Marcel, Henri IV, etc



- Paris déchiré; qui reprend la guerre de cent anset Jeanne d'Arc, etc



- Paris révolté; qui concerne la révolution, les trois glorieuses, 1848, la Commune?



- Paris martyrisé; avec entre autres également le siège de Paris, 1870, les taxis de la Marne, 1934, l'exode et l'occupation, la résistance et l'occupation, le marché noir et enfin la libération de Paris.



On le voit, c'est un ouvrage très complet, même si le texte est simple et pourtant érudit et bien renseigné. Sylvie Girard-Lagorce donne un panorama complet de l'histoire qui peut donner un bon socle de culture à ceux qui veulent se renseigner; libre à chacun ensuite d'aller approfondir ses connaissances avec des livres plus pointus sur telle ou telle pérode.



Un réalisation originale et réussie.

Pur Chocolat, Les 30 meilleures recettes est un recueil de recettes sur le chocolat écrit par Sylvie Girard-Lagorce,, écrivain et journaliste, auteure à succès d'une soixantaine de livres de recettes gourmandes.

Concernant le recueil présenté aujourd'hui Monsieur le Chef et Madame le Marmiton approuvent le choix de stylisme du maquettiste : le livre se présente sous la forme et la taille d'une tablette de chocolat qu'un gourmand (ou qu'une gourmande -parité oblige) a déjà commencé à croquer par un des angles. C'est appétissant et tentateur.

Par contre les 30 meilleures recettes présentées, quoique les photos en papier glacé qui les accompagnent soient tentatrices, n'ont rien de très original. Les cuisiniers amateurs ou professionnels trouveront aisément la plupart de ces recettes dans bien d'autres ouvrages culinaires. Seules trois recettes assez originales ont retenu l'attention de Monsieur le Chef et Madame le Marmiton : une crème mexicaine -pour rendre hommage aux origines géographiques du chocolat- un Balthazar à la Chantilly, facile à préparer et délicieux et des verrines de chocolat au rhum tout à fait savoureuses.

Monsieur le Chef et Madame le Marmiton ont acheté leur exemplaire 0.50 € dans un vide-greniers. Mais payer le prix d'origine, 7.90 €, semble excessif pour le peu de nouveautés offertes dans les 60 pages : tiramisu qu'on peut trouver partout, fondants au chocolat et macarons au chocolat vus partout.



La bagarre fait rage en cuisine, mais la critique rude est nécessaire pour s'y repérer dans la jungle des livres de cuisine.



Nous remercions le blog culinaire :

https://www.cookingout.fr

de nous avoir fait connaître cette auteure de livres de cuisine.


Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..

Klimt... Soupir... Il me fait rêver depuis l'adolescence... Ses couleurs dorées, son arbre de la vie ou de l'amour, ses gros plans sur la nature ou sur la femme...

Feuilleter cet album m'a fait rêver des nuits entières! Hélas... Ces 107 pages de couleurs se sont terminées trop vite!

Si comme moi vous aimez les croque monsieurs et si vous souhaitez découvrir d'autres saveurs, alors n'hésitez pas à consulter ce petit ouvrage.

On se contente souvent du croque-monsieur traditionnel, jambon et gruyère... ou du croque- madame lorsqu'on lui ajoute un oeuf.

Il existe de nombreuses autres variantes que nous propose Sylvie Girard Lagorce.

L'ouvrage comprend quatre rubriques :

- les croque du boucher

- les croque du poissonnier

- les croque du primeur

les petits + gourmands



A noter que l'ouvrage, dans les croque du primeur, nous donne des recettes végétariennes telles que croque monsieur aux champignons et au morbier, ou, plus recherchée : une alliance poires et gorgonzola.



Dans les petits plus gourmands, nous retrouvons des conseils pour réaliser des croque-monsieurs sucrés, chocolat et fruits confits, ou poires et chocolat, ainsi que de nombreuses pistes pour combiner de nombreux ingrédients...



En conclusion, un petit livre bourré de conseils, d'idées sympathiques,... en ces journées ensoleillées, c'est peut être le moment de piocher ici et là une recette à réaliser ? pourquoi pas pour un pique-nique ? pourquoi ne pas glisser une de ces bonnes idées dans la glacière qui accompagnera vos longs trajets de vacances.... une bonne découverte à l'heure du repas, qui changera des salades et des sandwiches.... et n'oubliez pas de les accompagner par une moutarde savoureuse ou du piccalilli.... bon appétit garanti

Voici la quatrième de couverture :



Né le jour des Morts et mort le lundi de Pâques, paradoxal, contradictoire, séducteur et passionné jusqu'à son dernier souffle, Jules Barbey d'Aurevilly a traversé le dix-neuvième siècle en jetant les éclats flamboyants d'un dandysme satanique qui cachait la sensibilité ardente d'un artiste méconnu et les élans d'un amoureux toujours solitaire.

Journaliste et pamphlétaire, écrivain visionnaire et chantre d'une province méconnue, "lord Anxious" a vécu comme le héros chimérique de sa propre biographie.

Ce "roman" en est le reflet, où les dialogues, les personnages et les situations sont vrais, car ils puisent directement à ses journaux intimes, à sa correspondance, à ce qu'il a dit et écrit.

La fougue romantique et l'intransigeance traditionnaliste, les dérèglements du "roi des Ribauds" et la quête du Grand Amour, la création romanesque et la révélation de la foi : autant de facettes à explorer chez un homme qui suscita la passion et la moquerie, l'admiration d'un petit cénacle et l'indifférence d'un vaste public.

"Je ne crois qu'à ce qui est rare... disait-il. Qu'importe le reste ! le plus grand éloge qu'on puisse faire d'un diamant, c'est de l'appeler un solitaire !"

Too late ! était sa devise. Sa modernité et sa sincérité, sa liberté de parole et d'allure lui donnent aujourd'hui la revanche qu'il mérite.

Tout l'intérêt de ce livre se trouve dans les variantes sans alcool d'une grande partie des cocktails présentés. Et aussi dans la rubrique "A savoir" qui vous donne toujours des informations intéressantes sur les ingrédients utilisés ou sur une variante de recette.

Ce livre propose beaucoup d'idées de bricolage autour du textile pour les enfants, mais les adultes peuvent y trouver maintes sources d'inspirations.

Le matériel est très simple, à l'époque de la parution (années 70), on ne disposait pas encore d'un arsenal de produits commerciaux, et maintenant il convient très bien à nos soucis de recyclage.

Les techniques ne sont pas très approfondies et ne donnent pas toujours un heureux résultat mais, donnent un bon point de départ et l'on peut les améliorer facilement.

Modigliani est un de mes peintres préférés. J'ai donc ouvert ce numéro du "musée idéal" avec impatience. E ce fut une petite déception... Les photos des tableaux sont superbes, mais le texte m'a laissé sur ma faim. Trop de descriptions de peintures, mais pas assez de poésie ou de rêve. De telles peintures devraient être accompagnées d'un beau texte...

J'ai trouvé ce numéro de la série "Le musée idéal" particulièrement intéressant. Outre la beauté des photos, le texte ne se limite pas, comme dans beaucoup de numéros, à décrire les tableaux, mais il donne beaucoup d'information sur la symbolique des images au XVIème siècle.

Il s'agit du 6ème numéro de la série "le musée idéal". Les photos des peintures sont bien mises en valeur, les peintures bien décrites, mais il manque à mon goût une analyse de la personnalité du peintre.

De très bonnes recettes pour les amoureux des épices, la recette de l'épaule d'agneau remporte à chaque fois un vif succès, tout comme le chili, à découvrir

Un livre de cuisine que j'avais acheté il y a bien longtemps sans vraiment le feuilleter ...

Ces derniers temps, ayant marre de manger toujours la même chose, je me suis rabattue sur mes livres de cuisines ... et en relisant le titre de celui-ci je me suis plongée dedans pour trouver une petite recette rapide à faire pour le soir-même.

Et bien le titre ne ment pas ! J'ai réalisé ce jour là un émincé de veau champignon paprika et tout le monde s'est régalé.

Les recettes sont bien détaillées sans faire non plus 20 pages. Je pense qu'on ne peut rater aucune recette de ce livre.

Il y a des astuces pour remplacer un ingrédient ou même pour réaliser au mieux le plat.

Le livre est séparé par thème : Entrées, Plats, Légumes et garnitures, Desserts.

Dans l'introduction nous avons des explications et aussi une petite récap d'équivalences.



Si vous voulez réaliser des recettes simple, originales et rapides, procurez-vous ce livre qui, je le pense, vous conviendra.

A l’évocation du kilt, dans un premier temps, l’auteur parle en images ; jupe pour homme, hautes chaussettes de laine, tissus écossais.

Et vous ? En ce qui me concerne, ça ravive une curiosité plus espiègle. Une question à laquelle elle répond dans un chapitre intitulé « Et sous le kilt ? » : « La tradition précise qu’il est exclu de porter quoi que ce soit sous le kilt. »… (D’accord !…)



« Que porte un Écossais sous son kilt ?

… Sa fierté d’Écossais ! »



De la collection « Bibliothèque du costume » des éditions du Rouergue, ce livre nous rapporte une part historique, anecdotique et technique, du kilt et du tartan.



Le kilt est le vêtement traditionnel des Highlanders (Écossais des Hautes Terres), mais on peut le retrouver également en Irlande, au pays de Galles, en Bretagne, en Normandie… Imposé à la fin du XVIIIe siècle comme symbole identitaire, son origine, très ancienne, serait soit scandinave, soit danoise. Les Pictes portaient une tunique grossière en lin, une couverture drapée comme une toge à la façon des Romains et des Grecs, une ceinture et une fibule. Suite à la bataille de Culloden en 1746, les Anglais imposent un autre style vestimentaire, mais en 1782, l’abrogation est levée et les clans revendiquent leurs couleurs. Au XIXe siècle, la classe aristocratique, au contraire des classes ouvrières et paysannes, s’enthousiasme pour cette « jupe » représentative de la culture celtique et la remet à l’honneur.

Il est important de souligner que ce n’est pas une simple « jupe plissée » ! Tout est calculé dans un savoir-faire ancestral, aussi bien le métrage (entre 7 et 8 mètres) du tissu que son poids et sa qualité. Seul l’homme porte le kilt. La femme peut éventuellement le porter, mais sans le sporran (petite sacoche).



Des tartans aux couleurs bigarrées, aux lignes entrecroisées, et des clans ; avant, les teintes se faisaient avec des végétaux (racines, lichen, feuilles) et des minéraux (fer, alun, cuivre), quant à la technique du tissage, elle est très spécifique (« Un fil de couleur passe sous deux autres fils d’une autre couleur, puis sur deux fil d’une autre couleur, etc… »). Les gammes infinies définissent les appartenances aux clans (Bruce, Buchanan, Douglas, Farguharson… Les Stewart ont un tartan rouge, vert, sur fond blanc, avec des filets noirs et rouges).

En France, au XIXe siècle, cette étoffe nouvelle, originale, à la connotation romantique, connaît un bel engouement. Après quelques réticences, L’Almanach des Modes et Le Journal des Dames flattent ce style et on retrouve des tissus dits « écossais » partout… « On veut de l’écossais partout, sur le col, en sautoir, sur les épaules, la poitrine et le dos, en écharpe, sur la tête, en turbans, en chiffons, en chapeau demi-habillés, enfin en robes et en manteaux… » .



De nos jours en plus du Highland Games où l’on peut admirer une multitude de kilts, il y a le 6 avril, le Tarta Day. Cette fête célèbre « les liens historiques entre l’Écosse et les descendants d’émigrés Écossais en Amérique du Nord », à l’occasion de l’anniversaire de la déclaration d’Arbroath (guerres d’indépendance). L’enthousiasme pour cette fête est si forte, qu’en Amérique elle dure une semaine ; c’est la Tarta Week !

Dans la dernière partie du livre, l’auteur place le tartan dans la vie quotidienne. Étoffe et vêtement sont toujours à la mode. Les créateurs ont su les sublimer, les adapter et les transformer même s’il est surprenant de voir un kilt aux motifs fleuris ou un kilt en plastique.



Kilts et tartans est un ouvrage qui donne assurément l’envie de partir… et de rencontrer quelques spécimens… Un excellent livre bien documenté et bien illustré !!!

Très bel ouvrage de collection, agrémenté de belles photos rétro, qui aborde toutes les plantes médicinales, leurs utilisation et des recettes. A feuilleter de temps en temps.