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3.08/5 (sur 410 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 19/03/1951
Biographie :

Sylvie Granotier est une actrice et scénariste de télévision et de cinéma française.

Née en Algérie, Sylvie Granotier grandit en région parisienne. Après divers stages et petits boulots, et des voyages aux quatre coins du monde, elle se lance dans le théâtre à Paris.

Quelques années plus tard, elle se lance dans la traduction de nouvelles, avant de se mettre à écrire ses premiers romans, notamment"Courrier posthume", un premier roman sur de difficiles relations entre un fille et sa mère, "Mort sans lendemain", "Comme un coq en pâte" (1996), un roman policier humoristique, "Sueurs chaudes" ou "Double Je" (2002), une sombre histoire qui met en cause le milieu politique français.

En 2015, elle est couronnée du Prix Mauvais genres pour "Personne n'en saura rien".

Sylvie Granotier vit aujourd'hui à Montmartre.

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"Le chagrin, c'est grelotter de froid quand le soleil remplit les terrasses."
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- Tout le monde parle de lui comme d'un blagueur.
- Ça n'empêche. Les blagueurs ne sont pas forcément des joyeux.
(p. 210)
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C'est l'angoisse de la solitude sans recours qui étreint le petit enfant dans le noir, le malade dans sa souffrance, le fou dans l'incompréhension, celle qui nous surprend aux détours de la vie, petit mouchoir agité au nez des hommes pour leur rappeler qu'ils sont seuls et mortels et qu'ils devront se rendre un jour ou l'autre. (p. 91)
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L'enfance de Myriam [au Gabon] se résume à la proximité des corps, sensations plutôt que souvenirs. Le rythme du pas de sa mère décolle son ventre de bébé du dos protecteur, puis l'y recolle en ventouse. Le corps n'est jamais enfermé dans le froid de la solitude, il est posé sous le bras, écrasé contre la poitrine, manié par les grandes mains, contact permanent de la chair tiède, souffle de la respiration, un coeur marquant le tempo de l'autre, palpitation grouillante des organes, ronronnement du ventre, éclats des voix, des rires. Jamais séparée, la petite fille est toujours reliée à une autre vie. (p. 113)
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Il obéit , s'installe à la grande table en acier poli , sursaute , comme une chochotte , au contact du métal .
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- Où est la voiture de Paul ?
Il avait complètement oublié. Le conflit avec Dufour était passé en phase active.
Elle reprit aussitôt :
-C’est pas grave, mon chéri, avec tout le travail que tu as. De toute façon, ils vont encore être trop gâtés.
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Dans cette époque paranoïaque où chacun se croit l'objet d'une surveillance machinale et systématique, il suffit d'être démuni pour rester invisible. Sans portable, ni carte de crédit ou de transport, les pauvres sont intraçables. (p. 214)
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Je fais comme si [ce viol] était arrivé à quelqu'un d'autre tout en sachant que c'est à moi que c'est arrivé. Mais une chose est sûre : ce type-là ne détruira pas ma vie. Même, il ne l'affectera pas. La seule idée qu'un type comme lui puisse déterminer mon destin m'est insupportable. Je dois rester à distance ! Sinon je replongerai dans son monde dégueulasse où je n'ai rien à faire. (p. 27)
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Ne me croyez pas cynique . Je suis pris dans un étau impossible à desserrer.
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Irène détestait les églises qui lui rappelaient les bonnes soeurs du pensionnat de son enfance.
"Comment peut-on contraindre les gens à vivre avec l'image d'un supplicié ? On était des petites filles, et on devait dormir sous la représentation d'un homme cloué à deux poteaux de bois, des épines enfoncées dans le crâne, dégoulinant de sang."
(p. 150)
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