Elle vérifie d’un coup d’oeil qu’elle n’oublie rien et, ignorant le détenu, se dirige vers la sortie d’un pas décidé. Le prisonnier reste impassible, mais son bras lui échappe et jaillit pour la retenir. La manche courte de son tee-shirt dévoile un tatouage étrange au-dessus de son coude : deux serpents autour d’un bâton. On dirait le caducée médical. Encore une victime de cette mode inexplicable en progression exponentielle. Marqueur d’appartenance à un groupe ou au contraire d’individualité revendiquée ?