Combien de fois ai-je entendu « Je n’aime pas le poivre, ça pique et ça n’a pas de goût » ? Des centaines de fois au moins. Effectivement, si on considère que la poudre grise sur les tables de certains restaurants et dans les supermarchés est bel et bien du poivre, je comprends cette aversion. Le poivre, une fois moulu, est très volatil : tous les extraordinaires parfums du poivre s’envolent et il ne reste plus que du piquant, de l’âcreté. Sentez et vous éternuez, c’est mécanique.