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Citations de Sylvie Miller (58)


Il y a un paquet de bonhommes qui ne peuvent pas encaisser les elfes. Certains les jalousent, d'autres les méprisent, personne ne les entrave. Beaucoup d'envieux sont tout simplement exaspérés par l'afféterie des mignards. Il n'y a pas à baraguiner : les elfes sont trop beaux. Trop gracieux. Trop diserts. Trop adroits. Trop vieux. Trop jeunes. Trop légers. Pour peu que vous ayez le museau ordinaire, la bedaine qui s'alourdit et l'âme cafardeuse, il y a de quoi grincer des dents. (J. P. Jaworski, Le sentiment du fer)
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Sylvie Miller
C'est en cela que l'esprit de la fantasy reste immortel. Loin de se réduire, elle se propage, mute, interroge et recréé ses racines. Il n'y a que ceux qui la méconnaissent, pire, la méprisent, pour ne pas se rendre compte qu'ils en lisent. 
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Elle mérite sa réputation, cette ville de Panam, tu peux me croire! On dirait que tous les peuples du Royaume s'y sont donné rendez-vous : les rues sont pleines de lutins, de farfadets, d'orques et de gobelins qui déambulent en bonne entente parmi les humains. Me croiras-tu si je te dis que les centaures y sont taxis? (R. Albert, La seconde mort de Lucius Van Casper)
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-Ma réputation de détective n'est pas fameuse. Depuis que je suis arrivé au Caire, on me confit peu d'enquêtes. Alors, pourquoi m'avoir choisi ? Anubis est bien meilleur que moi. En plus, c'est l'un des vôtres.
-Parce qu'il a peut-être volé le manuscrit, répondit Isis. Il y a probablement un dieu derrière cette disparition. Je ne peux faire confiance à aucune de mes relations. J'ai besoin d'un enquêteur honnête pour retrouver ce manuscrit. Pas forcément doué, mais intègre. Et vous l'êtes.
En clair elle me traitait poliment de nase.
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Le feu était l'horreur, l'horreur était l'ennemi, l'ennemi était la peur. Les assassins le savaient, qui avaient su la dompter et s'en faire une arme redoutable. Ils étaient, entendait-on partout, invincibles car incapables d'aimer, sinon celui qui dirigeait leur guilde. Les assassins... Qui aurait pu se douter qu'ils oseraient œuvrer au grand jour ? Jadis complices de l'ombre, familiers de la nuit, toujours vêtus de sombre, ils se pavanaient désormais sous le regard de tous. (J. Héliot, Grise Neige)
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– Dans ton âme, reine, il ne peut rien pousser.
– Nous ne parlons pas de mon âme, dragon, mais de cette terre qui nourrit mes sujets.
– Ton âme et cette terre sont liées. Pour que la terre soit fertile, ton âme doit être irriguée.
[Morflam, Pierre Bordage]
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Je n'aimais pas les dieux et j'avais de bonnes raisons. Il existait un curieux rapport entre eux et nous, les humains. Nous les vénérions, ils nous protégeaient. Du moins, en théorie. En pratique, ils se bornaient à vivre entre eux, dans leur milieu pourri d'intrigues, de jalousies et de rivalités. Et du fait de ces petits jeux de pouvoir, nous nous retrouvions, le plus souvent, pris entre le marteau et l'enclume. Par voie de conséquence notre vie d'hommes était émaillée d'une succession de merveilles, d'imprévus et de catastrophes, au gré des humeurs divines. La preuve, où que j'aille, il se trouvait toujours une divinité pour venir m'empoisonner l'existence.
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Je suis cadavre. Tout cadavre est fumier et tout fumier est terre. Puisque la terre est déesse je ne suis pas cadavre mais dieu.
(C. Bousquet, Azr'Khila)
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Parce qu'il en avait assez de forger les traits de foudre de son père Jupiter, Vulcain avait quitté les fonderies de l'Etna pour s'installer à Memphis et ouvrir un garage, ainsi qu'une casse. Les doigts de Vulcain n'avaient pas leur pareil pour réparer les véhicules que les dieux se faisaient un malin plaisir d'emboutir lors de courses folles sur les longues lignes droites entre Le Caire et Louxor.
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Implacables, assoiffés de mort, ils frappaient indistinctement hommes, femmes, enfants, transformant le campement nyambe en théâtre sanglant, où résonnaient des cris de terreur et d’agonie. Les chèvres s’échappèrent de l’enclos. Certaines fuirent vers le reg, à la merci des prédateurs ; d’autres qui foncèrent, affolées, dans les jambes des assaillants, furent tranchées en deux.

[Azr’Khila, Charlotte Bousquet]

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-Oh, merde, s'exclama La Gosse, les yeux agrandis.
-C'est un elfe ?! lança Jack The Crap
-Y a des elfes, à Chicago ? demanda Bulldog, consterné.
-Y en avait pas, jusque-là, maugréa Old Odd. Faut les excuser. Ici, on a des pixies, des lutins, des fées du logis, des trolls, des gorgones et parfois des nymphes paumées. Mais pas d'elfes. C'est la première fois que ces tocards en voient un. (A. Fakhouri, Du rififi entre les oreilles)
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Cuervo admira le panorama nocturne. Autour de lui, Ciudalia cambrait les volumes majestueux de ses demeures et de ses tours, rendus plus massifs par l'obscurité. La nuit jetait un voile de ténèbres sur l’orgueilleuse cité ; les rues se transformaient en coupe-gorge tortueux, où de fragiles lumignons papillotaient à de rares carrefours. En cette heure ombreuse, la cité respirait pourtant plus intensément qu'à la lumière du jour. Une symphonie criarde remontait des quartiers faussement endormis. Sérénades, galopades, bavardages, défis et rires bruissaient jusque sur l'espace solitaire des faîtages. Telle était la musique familière de la ville, la barcarolle dans laquelle elle berçait les humbles et les puissants, les prudes et les débauchés, les nobles et les assassins. (J. P. Jaworski, Le sentiment du fer)
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Elle aimerait tant l’arracher à son cauchemar, le prendre par la main et lui retirer ses vêtements pour se serrer contre lui. Elle ne le connaît pas, pourtant. Elle sait juste qu’il est là-bas, quelque part, sur cette banquise, et qu’il va mourir si elle n’intervient pas.
[Under a Lilac Tree, Mathieu Gaborit]

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Il était très fier de sa petite expédition. Exploiter le manque de précision des lois et des édits royaux avait la fortune du clan Bérigoth. Cette trainée d’Ophëa apprendrait à respecter l’intelligence du plus brillant seigneur du royaume. Il la ferait crier, oui… Crier de douleur et de plaisir, crier sa soumission à son nouveau maître…
[Ophëa, Adrien Tomas]

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– Dans mon pays, il y a une légende qui parle d’une reine-dragon. Son baiser est éternel et celui qui lui offre son cœur devient immortel.
Les dents serrées de rage, le repoussant brusquement, Jil cracha sa réponse :
– Dans mon pays, on devient reine en mettant les mains dans la merde des dragons. Ou on en meurt.
[Au cœur du dragon, Anne Fakhouri]

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-Vous devrez sans doute vous rendre en Crète pour les besoins de votre enquête.
-Je ne connais pas la Crète, ai-je objecté en espérant qu'il changerait d'avis. Et mon grec est déplorable. Pourquoi ne pas envoyer Hercule ? Ça lui ferait un travail de plus.
-Oseriez-vous décliner ma proposition Lasser ? C'est vous que je veux. Vous seul pouvez retrouver ce que je convoite.
J'ai capitulé. Il n'était plus temps de tergiverser. C'était toujours la même histoire : les dieux commandaient et les hommes obéissaient. Point final.
-Très bien, j'accepte l'affaire.
-Je n'en ai jamais douté, a t-il commenté avec un petit sourire suffisant.
-Au fait, je dois chercher quoi ?
-L’Atlantide.
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Faire retraite n’est pas conduire l’arme au fourreau mais à la forge.
[Le Monstre de Westerham / Le Prix de la trahison, Érik Wietzel]

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Drégonjon, Drégonjon, viens nous secourir !
[Le Dit de Drégonjon et de son Elfrie, Chantal Robillard]

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La fille est assise sur la jetée et il fait un froid à se peler les burnes. D’ailleurs, les canards parlent haut, ici.
En fait y a pas vraiment de canards, il fait trop froid, mais s’il y en avait, ils feraient coin-coin façon haute-contre. Et y a pas des masses de jetée non plus, si on regarde bien. De la neige, surtout. Genre la blanche qui fait mal aux yeux, la toute dure, celle qui fond jamais, qui sait même pas qu’ailleurs, elle fond, cette conne de neige.

[La Grande Déesse de fer de la Miséricorde [ou Achab était amoureux], Justine Niogret]

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« Le processus de transformation varie d’une personne à l’autre, en terme de durée », disait l’antique tablette que sa mère lui avait fourrée sous le nez, ensuite. « Le consentement, l’abnégation, le désir sincère de la métamorphose, l’esprit de sacrifice… Ces sentiments-là raccourcissent le délai. À l’inverse, la mauvaise volonté ne fait qu’empirer la situation, en décuplant la douleur. »
[Cet œil brillant qui la fixait, Nathalie Dau]

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