Sylvie Misslin

À La Poursuite du Chagaga revisite le vieux concept du " livre dont vous êtes le héros " mais en version jeunes enfants. C'est donc une histoire à tiroirs, ou à strates (comme vous voulez), où à chaque niveau s'offre un choix, en général binaire.



Bien sûr, les diverses possibilités sont partiellement chevauchantes et les différentes histoires conçues ne sont pas fondamentalement différentes : deux enfants, Mouche et Zac, ont découvert un drôle d'oiseau, un chagaga. Or, ce drôle d'oiseau a deux fâcheuses habitudes : d'une part, il fait constamment des bêtises et d'autre part, il a un sérieux penchant pour la fugue.



Si bien que nos deux enfants sont perpétuellement en train de lui courir après avec l'appréhension au ventre de savoir dans quel bourbier il va encore les mettre (ou se mettre) à travers tout le village.



Si j'ai bien compté, depuis la séquence introductive, il y a 5 strates et, en théorie, si le parent lecteur ne fatigue pas trop, à la fin de toutes les possibilités sauf une, on vous renvoie cycliquement au début pour explorer une nouvelle possibilité.



Toujours si j'ai bien compté, cela doit faire une trentaine d'histoires légèrement différentes. Si vous êtes le parent et que vous êtes fatigué de lire, aiguillez discrètement votre enfant vers la possibilité n°16, la seule qui ne vous renvoie pas au début. Si vous vous sentez en forme, prenez n'importe laquelle des autres.



En somme, un concept de livre-jeu assez sympa à essayer pour les enfants de 4 à 6 ans environ mais qui ne casse pas non plus des barres quant au texte ou sur le plan des illustrations. Toutefois, bien entendu, ce n'est là qu'un avis très chagaga, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Un documentaire jeunesse vraiment intéressant pour sensibiliser les enfants sur la protection des animaux menacés d'extinction et les actions mises en place dans le monde pour leur venir en aide.

De la préservation des lieux de vie à la lutte contre la chasse ou le commerce en passant par les programmes de réintroduction, de nombreuses initiatives sont présentées, avec des textes simples et de grandes illustrations.

Chaque page est aussi accompagnée d'un jeu de questions/réponses, sous forme de roues à tourner, pour tester les connaissances des petits lecteurs.

Très chouette !

Les mains jointes en porte-voix sur leur 1ère de couverture, les deux princesses hèlent un prince qui ne vient pas.

Qu'à cela ne tienne, ce livre-jeu au mode "dont on est le héros" va leur permettre de réaliser leur rêve de ...ben...de princesses.

Mais les princes charmants existent-il seulement?



Et bien il va falloir chercher,

suivre les instructions du texte pour le découvrir.

Mais que serait un conte sans embûches, épreuve qualifiante d'héroïne?

Horde de chauve-souris, vampire, Château du dragon, petits princes en duel à l'épée de bois, lugubre maison abandonnée... Voici voila.

Mais il y a aussi, comme dans tous les contes, des rencontres bénéfiques, qui donneront l'énergie de pousser la quête jusqu'au final, un joli brin de muguet offert par exemple pour vous récompenser d'être jolie.



C'est une très bonne idée que d'adapter ce type de livres-jeux souvent réserver à des bons lecteurs car beaucoup de textes d'introduction souvent.

Pour les plus jeunes, Le texte est réduit, simplifié et plutôt que de renvoyer par des numéros de pages, les auteures optent pour l'usage d'onglets, illustrés du choix qui guideront les petits lecteurs.

Les différentes actions du duo s'étendent sur les double-pages et les jeunes pourront se construire leur propre histoire d'album et faire parler ces Rose et Joséphine un peu désespérées.

Puisse le sort amener rapidement les lecteurs vers ce fameux Prince tant recherché.

Sinon, ils seront quitte pour une bonne rigolade, ce qui n'est pas du temps perdu.

Chouette idée de Sylvie Misslin que cet album grand format, servie sur de belles, tendres et lumineuses illustrations de Amandine Piu.

Et bien j'ai adoré cet album.

Pris tout à fait par hasard à la bibliothèque, j'avais mal aux dents, je ne pouvais pas me baisser, il m'a fait un clin d'oeil, je me suis (rapidement) interrogée sur l'opportunité d'emprunter un album sur le Père Noël fin janvier. Et j'ai pensé que je ne risquais pas grand chose.

Et je suis tombée sous le charme !



Sur la page de droite, une question, écrite en gros, avec un petit dessin, et "Vrai ou faux" ->

Et au dos, une illustration de la moitié de la page environ, l'indication vrai (ou faux) et la réponse, une ligne écrite gros et le détail écrit plus fin.

On peut donc s'en servir comme un jeu, en essayant de deviner si vrai ou faux.

Les illustrations sont amusantes.

Et le texte est très drôle, et en même temps très cohérent, logique, bien explicatif, sympa. On a vraiment l'impression de découvrir plein de "scoops" sur le Père Noël.

Et ce ne sont pas juste des explications distinctes. elles se renvoient d'une à l'autre, ce qui en fait presque une histoire.

Par exemple au début, on apprend que oui, il a six rennes, et qu'il ne pourrait pas en avoir plus, trop à nourrir. surtout que l'un a perdu ses dents dans un accident.

Et bien plus loin sur une autre question, on découvre le pourquoi de l'accident.



Pas encore fait lire à mes petits, mais je pense qu'ils seront bien intéressés aussi, même si ce n'est plus "de saison".



Je complète :

Je l'ai lu à mon petit de (presque) 4 ans, et je me suis aperçue que chaque question partait d'un des derniers mots de la page précédente !

J'avais vu que l'ensemble faisait presque une histoire, mais comme je l'avais lu un peu en désordre, je n'avais pas remarqué ça, qui ajoute à la drôlerie de l'ensemble.

Et j'ai été étonnée, ça me paraissait amusant pour les plus grandes, mais pas forcément pour le petit, et il a vraiment aimé. Il a insisté pour que je lui lise jusqu'au bout, alors que je proposais de m'arrêter, car un peu long pour lui, et un peu compliqué me semblait-il.

Assise sur un talus, Alice s'ennuie.

Alors qu'elle regarde tout autour d'elle, la petite fille remarque un lapin blanc qui passe en courant et en se murmurant à lui-même qu'il est en retard. Ce comportement de la part d'un lapin n'étonne pas vraiment Alice; mais lorsque l'animal sort une montre de gousset de son gilet, la fillette comprend qu'elle est en train d'assister à quelque chose de peu banal.

Emportée par sa curiosité, Alice décide de suivre le lapin blanc, qui s'engouffre dans un terrier. Y pénétrant à son tour, Alice fait une longue chute mais arrive indemne sur un tas de branches. Après un tunnel, la fillette entre dans une pièce possédant plusieurs portes. Toutes sont fermées, mais une miniscule clé permet d'ouvrir la plus petite de ces portes, qui mène vers un superbe jardin. Si Alice veut y entrer, elle va devoir rapetisser...



J'ai lu "Alice au Pays des Merveilles" de nombreuses fois lorsque j'étais petite et ce conte fantastique n'a jamais été mon préféré, même si j'aimais bien regarder le dessin animé de Walt Disney. Et je dois dire que mon opinion ne s'est pas beaucoup modifiée après la lecture du même texte en anglais.



Il faut dire que ce fameux Pays des Merveilles ne semble pas vraiment merveilleux et surtout pas accueillant. Il m'a toujours paru plus proche d'un pays de cauchemar, sombre et oppressant, où personne n'aimerait se promener. Sans compter qu'on n'est pas sûr de pouvoir en sortir un jour...



Pourtant, certains personnages sont attachants. J'aime beaucoup le Chat du Cheshire, cette bestiole qui est à l'origine d'une de mes expressions préférées en anglais: "to grin like a Cheshire Cat", qui signifie que l'on sourit d'un air content de soi et un peu idiot. J'aime particulièrement les parties du texte où le sourire du chat est seul présent et celles où il disparaît par morceaux; cela détend légèrement l'atmosphère du récit.



Alice est également une petite fille très intéressante. Curieuse, vive et pleine d'imagination, elle est l'enfant que l'on souhaiterait tous avoir été. Et l'on finit par la plaindre bien sincèrement des mauvais traitements qui lui sont infligés dans ce Pays des Merveilles: les différents personnages rencontrés qui se moquent d'elle et de son ignorance, ses trous de mémoire provoqués sans doute par l'étrange atmosphère de cet endroit. Finalement, on est plutôt soulagé d'apprendre que tout cela n'était qu'un rêve.



Une autre caractéristique du texte m'a quelque peu déstabilisée: en tant que précurseur du nonsense anglais, "Alice au Pays des Merveilles" semble n'avoir ni queue ni tête. Les événements s'enchaînent sans logique apparente et les habitants de cette contrée magique sont tous plus loufoques les uns que les autres. Là où d'autres textes de fantasy suivent un schéma précis, permettant au lecteur de s'y retrouver, "Alice au Pays des Merveilles" semble n'avoir aucune structure précise, comme si Lewis Carroll avait couché sur le papier les différents éléments de son histoire sans se soucier de leur enchaînement.



Vous l'aurez compris, "Alice's Adventures in Wonderland" n'est pas l'un de mes romans préférés! A tel point que la seconde histoire de ce colume, "Through the Looking-Glass", devra attendre quelque temps avant d'être lu.

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Amaterra pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique Jeunesse.



Ce livre est destiné aux enfants en âge de lire seul. Je n'ai pas encore eu l'occasion de le tester auprès d'un enfant, si bien que je ne sais pas ce que le principal intéressé penserait de cet ouvrage qui raconte l'histoire du Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling. Personnellement, j'ai adoré me rafraîchir la mémoire en le parcourant.



Pour ceux qui ont déjà lu le Livre de la Jungle, on se souvient qu'un petit d'homme est recueilli dans le plus simple appareil par deux loups qui le nomment d'office Mowgli car il leur fait penser à une grenouille. Mowgli signifiant grenouille dans leur langue. Baloo l'ours et Bagheera la panthère noire deviennent ses amis et lui apprennent la loi de la jungle. Mais Shere Khan le tigre veut sa peau. Mowgli rassemble son énergie et n'a pas d'autre choix que celui de se battre contre le tigre, mais à sa façon.



Des phrases simples sont mises en exergues, et des textes plus complets les accompagnent. Cela m'a un peu déconcertée, car le niveau de difficulté entre les deux semble très différent. En même temps, il permettrait aux enfants apprenant à lire d'approfondir seuls leur goût pour la lecture. Les dessins qui illustrent le livre déclinent juste quelques couleurs : vert, orange, noir, brun, blanc. Le trait est simple, et la technique de l'aquarelle y est incorporée, du moins il me semble. J'ai trouvé le livre très joli.



L'histoire du livre de la jungle est idéale pour tout enfant en âge de raison, car elle parle de concepts sociaux et moraux basiques et fondamentaux, devenus de plus en plus nécessaires dans notre contemporanéité. Il s'agit de l'acceptation d'autrui, avec ses différences, mais aussi de l'apprentissage, du gout de la liberté contre la loi du pouvoir. L'enfant peut comprendre ainsi ce qui fait la force d'un groupe, la force de l'amitié, de l'entraide...



L'histoire telle qu'elle est présentée prépare à la lecture du livre de Kipling. La collection propose d'autres titres, comme Fadette, pour introduire la petite Fadette, et encore d'autres titres....

Un ouvrage pour préparer les enfants à l'entrée en maternelle.

J'ai bien aimé le fait que tous les profils d'enfants soient représentés : celui qui a peur et qui pleure, celle qui a hâte, qui est déjà à l'aise, qui est intimidé, etc. Votre enfant pourra s'identifier assez facilement.

On suit bien toutes les activités de la journée, en oubliant pas d'expliquer ce qu'est une ATSEM. Chaque double-page représente une activité différente de la journée, du matin quand les parents déposent les enfants, au soir quand ils viennent les chercher. Sur chaque page, des petits volets s'ouvrent pour répondre à une question, ou bien montrer une action que vient de faire un enfant, etc. Toujours un plus pour les petits.

Les illustrations sont mignonnes et colorées, le livre explique bien les choses.

En revanche, ce que j'ai moins aimé :

Je m'attendais plus à ce qu'il y ait une vraie petite histoire, et moins un descriptif de chaque scène. On est plus sur un petit documentaire. Cela ne me dérange pas, mais juste ce n'est pas à cela que je m'attendais. Moins sympa à raconter du coup.

Autant le papier de chaque page est bien épais et c'est agréable, car plus résistant, autant les volets eux sont assez fins. Vont-ils tenir sur la durée, à force d'être manipulés ? Pas sûr...

Et dernier petit point qui dérangera plus ou moins : parfois les enfants sont nommés, parfois c'est "il" ou "elle". Les nommer à chaque fois aurait été un peu plus sympa pour les petits.

Mais dans l'ensemble, c'est un livre sympathique pour parler de la rentrée en maternelle pour les enfants.

Un joli petit album à flaps qui traduit parfaitement l’effervescence des préparatifs de Noël. Papa Écureuil dans sa recherche nous fait découvrir cet univers de l’arbre rempli d’animaux différents, de variété de modes de vie et de bonne humeur...le système à flap est extrêmement pédagogique pour éveil à imaginaire....une question est posée, le petit lecteur a le temps de s’interroger, puis vient la réponse derrière le flap qui permet de confronter les points de vues...de quoi se former à la lecture ludique dans une belle ambiance de Noël !


Lien : https://liresousletilleul.ov..

Dans le grand arbre, c'est l'effervescence : tous ses habitants préparent Noël. Mais au sommet, Gaspard le petit écureuil est introuvable. Son papa part à sa recherche chez leurs voisins du dessous. Il découvre alors que d'autres enfants animaux ont disparu. Mais où peuvent-ils bien être ?



Cet album jeunesse est magnifique. Les dessins sont travaillés, colorés et joyeux. Ils nous plongent totalement dans la vie des habitants du grand arbre. L'histoire est astucieuse : elle est un prétexte à la rencontre de nombreuses familles d'animaux, tels que les hiboux et les renards, et à la découverte de différentes scènes de vie, les préparatifs de Noël mais pas seulement. Cet album est également très ludique grâce à son système de flaps. On a hâte de les soulever pour découvrir ce que font ces animaux quand ils sont cachés dans leur maison. Enfin, quelques touches d'humour offrent des scènes très amusantes.



Un coup de coeur pour cet album jeunesse.

Lecture un peu particulière pour ce diptyque autour de la jeune Alice puisque j'ai en partie combiné le classique livre papier à une version audio. L'édition Barnes & Noble de "Alice's Adventures in Wonderland and Through the Looking-Glass" propose une belle reliure similicuir bleue et dorée avec quelques touches de rose, couleur que l'on retrouve sur la bordure des pages une fois le livre refermé. A l'intérieur, l'intégralité des textes autour d'Alice à laquelle s'ajoute la totalité des illustrations d'époque par John Tenniel. Bref, une édition parfaite !



Pour la première aventure d'Alice (Alice in Wonderland), j'ai associé le texte illustré à une version audio anglophone enregistrée par Audible où l'on retrouve la voix très particulière de Scarlett Johansson. Je dois dire que l'expérience était excellente et je regrette que la seconde aventure n'ait pas été proposée en audio.



Comme tout le monde, je ne connaissais de ces récits de Lewis Carroll que les adaptations, majoritairement réalisées par Disney. C'est en revenant aux textes d'origine que l'on se rend compte de tout le travail d'adaptation et de fusion nécessaire pour transposer l'histoire dans une version cinématographique divertissante. Il faut bien reconnaitre que "Through the Looking-Glass" n'est pas particulièrement passionnant en lui-même comme récit… D'ailleurs, je me suis rapidement lassé à la lecture de ce dernier alors que pour "Alice in Wonderland", le plaisir s'est maintenu de bout en bout.



Un classique de la littérature anglaise qui vaut autant pour ses qualités littéraires que pour l'imagination débordante dont il fait preuve. J'ignore ce que donne la traduction française de tous les jeux de mots et trouvailles linguistiques mais en version originale, c'est un régal et un vrai enrichissement. Cela étant, c'est peut-être un peu moins vrai pour "Through the Looking-Glass" qui semble trop manœuvré et perd beaucoup de toute cette substance onirique qui enveloppe magnifiquement "Alice in Wonderland".



Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un roman qui contient des illustrations

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce classique intemporel et ma lecture est à chaque fois reportée, j’ai donc sauté sur l’occasion lorsque j’ai vu que cette magnifique édition était dans la masse critique donc merci à babelio et aux éditions La bibliothèque du collectionneur pour ce magnifique petit bijoux (je n’exagère pas il y a des dorures sur le revers des pages !!!) et LE plus pour cette éditions sont les superbes illustrations !

J’avais aimé le coté loufoque du film mais en lisant le livre je me suis rendue compte que ce n’était rien du tout à côté de l’œuvre originale. L’auteur est un vrai génie avec une imagination plus que débordante. J’ai adoré suivre les mésaventures d’Alice, j’ai tout particulièrement aimé ses façons de grandir et devenir toute petite selon ce qu’elle mange/boit.

Le personnage de la reine est aussi antipathique que possible, elle est complétement exécrable, du genre gamine capricieuse à toujours crier « couper lui la tête » pour un oui ou pour un non.

Je regrette que les personnages du Chapelier fou et du lièvre ne soient pas plus développés car je les avait tout particulièrement appréciés dans le film de disney.

J’ai de loin préféré Alice au pays des merveilles à De l’autre côté du miroir, je comprends mieux pourquoi on en entend beaucoup moins parler.

L’inconvénient avec le côté loufoque du livre c’est qu’il faut s’accrocher et suivre sinon on a vite fait de s’y perdre.

Maintenant avec le recul je me dis que j’aurais bien aimé l’avoir lu en étant plus jeune et le relire aujourd’hui en tant qu’adulte pour confronter mon souvenir à mon avis actuel mais je ne sais pas si j’aurais pu l’apprécier plus jeune.

J'ai lu ce livre à mes enfants hier soir, ils ont adoré, et moi aussi.

La présentation, sous la forme de question Vrai/Faux, a permis une lecture collective, mon fils qui est au CP lisant les questions.

Beaucoup d'humour, le personnage du Père Noël a une vraie "épaisseur", presque un homme normal, avec ses hobbies (la culture des cactus), ses petits malheurs (accident de traîneau), ses difficultés en orthographe, etc.

Les illustrations sont également très réussies.

Une fillette s’amuse à porter ses doudous comme les animaux portent leurs bébés. A chaque page elle questionne : Quel animal porte son bébé dans sa poche ? Sur ses pieds ? Sur son ventre ? Sur son dos ? La tête en bas ? Pour découvrir la réponse, il suffit de déplier un rabat. Un système classique, simple et efficace. Même après la dixième lecture, même en le connaissant par cœur (surtout parce qu’ils le connaissent par cœur d’ailleurs !), les enfants y reviennent toujours.



Les illustrations sont à croquer, douces et colorées, et les postures de la petite vraiment rigolotes. Et puis l’air de rien, j’ai appris des choses. Au moins une question m’a posé une colle. Vous savez, vous, qui porte son bébé entre ses ailes ? Et bien moi je ne savais pas.



Un livre-surprise à la mécanique parfaitement huilée. Un livre-objet solide, aux coins arrondis et au petit format idéal pour les mains de bébé. Un livre testé et approuvé par le public auquel il s’adresse. Que demander de plus ?


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Les aventures d'Alice au pays des merveilles



Alice ne s'intéresse pas vraiment au livre de sa soeur aînée. Alors qu'elle se demande si tresser une couronne de pâquerettes pourraient chasser son ennui, elle voit surgir un lapin blanc en gilet qui, l'oeil rivé sur sa montre à gousset, se trouve bien en retard. La suite, tout le monde la connaît : Alice suit le lapin blanc, tombe dans son terrier et vit de folles aventures au pays des merveilles. « Il venait de se passer tant de choses bizarres, qu'elle en arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment impossibles. » (p. 47) Elle rencontre de très nombreux personnages farfelus : le chapelier fou, le lièvre de mars, la Reine et le Roi de coeur, le Griffon et la Simili-Tortue ou encore le Chat du Comté de Chester. « J'ai souvent vu un chat sans un sourire, mais jamais un sourire sans un chat ! » (p. 107)



Il ne faut pas chercher de sens ou de logique, tout cela n'est qu'un rêve, un beau rêve imaginé par Lewis Carroll pour des petites filles. Cette histoire ne vieillit pas et ne lasse pas.





Ce qu'Alice trouva de l'autre côté du miroir



Un jour de novembre, alors qu'elle joue avec ses chattes – Dinah, Kitty et Perce-Neige –, Alice passe de l'autre côté du miroir et embarque pour une partie d'échecs au terme de laquelle, si elle gagne, elle deviendra reine. « J'ai entendu des absurdités auprès desquelles ceci paraitrait aussi raisonnable qu'un dictionnaire. » (p. 211) Elle discute avec des fleurs, avec Gros Coco, avec la Reine Blanche et avec la Reine Rouge, elle apprend le poème du Jabberwocky et elle participe au combat auquel se livrent des pions d'échecs. Mais finalement, tout cela est encore un rêve.



Cette histoire est plus sombre que la première. Alice a grandi et l'absurde est moins prononcé. À moins que le déjà-vu amoindrisse l'effet loufoque. Et je découvre que le dessin animé de Walt Disney mélange les deux textes en supprimant quelques séquences. Au terme de ma lecture, j'ai envie de revoir ce film qui, en dépit de ses raccourcis, reste un beau morceau d'enfance.



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EDIT du 14/12/17, après l'opération Masse Critique :



J’ai déjà lu ces romans. Plusieurs fois. Ils sont riches dans bien des domaines. Dans cette édition, ils sont riches des illustrations originales de John Tenniel, datées de 1865 et ici passées en couleurs. L’édition Archipoche est un petit bijou avec sa tranche dorée et la douceur de sa couverture. Le livre est plus petit qu’un poche et c’est un plaisir de le manipuler, de la tenir en main, de l’avoir toujours à portée de main.

This is gonna be my very last contribution to this site. I got kind of fed up with criticizing books that thousands of people have read. It's useless. The only goal seems to earn some sort of recognition badge from my peers. Well, what's the point?

So, I read this book in English and I really enjoyed it, quite more than in any french translation I guess. Try the exercise too, and the very spirit of the "so called" Lewis Carroll will, hopefully, touch your soul.

" J'ai vu un ange dans le marbre, et j'ai seulement ciselé, jusqu'à l'en libérer.



Michel-Ange ( 1475-1564)".



Une jolie dédicace de l'auteure à l'artiste(celui-ci et les autres), en préambule de son aventure.



Sur la page de titre de l'album, "Marbre, le David de Michel-Ange".



Le sujet, la matière et en regard, le talent du sculpteur.



Comment et pourquoi s'est-il emparé de ce sujet?







Avant de répondre à cette question, les auteures nous ramènent à l'origine.



C'est la matière qui nous parle, comme elle le fera de la manière la plus appropriée avec l'homme de la carrière puis avec l'artiste au ciseau.







Le marbre se fait narrateur de l'histoire, avec une sensibilité délicate et poétique prêtée par Sylvie Misslin, comme si il était, bien avant qu'on lui choisisse une forme à admirer.



Touchez la surface du marbre, observez le, vous saurez, chers lecteurs.







C'est pourtant une rencontre difficile entre l'homme artiste et la matière.



L'artiste cherche à travers le marbre mais ce dernier souffre au début de son attention tourné ailleurs, il regrette les caresses des mains de son ami Francesco de la carrière de pierre.







Au travers des observations du bloc mis à l'honneur, nous tâtons à l'aveugle sa petite histoire de statue en devenir.



Les illustrations d'Alice Beniero sont épurées et superbes de simplicité.



L'auteure, elle, ne s'attachera à l'histoire de Michel-Ange qu'à la fin, nous sommes ici dans une histoire encore plus intime et qui ne se livre en général pas d'ordinaire, l'échange secret entre l'artiste et son oeuvre.







Alice Beniero habille les personnages d'atours modernes afin de compléter l'intention de l'auteure et d'élargir l'aventure à une dimension artistique plus collective.



C'est bien vu et le résultat est plein d'inspiration.



Une très bonne initiation accessible à la découverte de l'Art, et de la sculpture plus particulièrement.



Les perspectives de l'album peuvent être riches et multiples tant il y aurait à dire sur le marché de l'Art de l'antiquité et ses artistes en dépassant le livre.



À noter.

Quitte à lire un ouvrage de Lewis Carroll j’ai choisi un deux en un : Alice au pays des merveilles suivi de De l’autre coté du miroir. Au premier abord les aventures d’ Alice m’attirent. Depuis le temps que j’en entends parler et avec les films et autres animations qui s’en sont inspirés, ce double roman sort de ma pile à lire très rapidement.

Me voilà seule avec Alice, arrive le lapin et les aventures commencent. Mais je déchante très rapidement. Ce qui arrive à cette pauvre petite et redondant, cela m’épuise de lire la même chose. De plus, le lapin et le chapelier n’ont pas un rôle aussi important que je le pensais. Beaucoup d’autres personnages font leur apparition au fil de l’histoire mais certaines sont trop longues à mon goût, comme la tortue fantaisie ou Twideuldeume & Twideuldie. Ces passages auraient pu être raccourcis pour devenir des anecdotes. De même que le chapitre du cavalier m’a fortement ennuyé.

Enfin n’ayant pas apprécié ces aventures à leurs justes valeurs, vous vous doutez bien que la petite Alice m’a aussi déçue. Censée représenter une enfant du 19ème siècle j’ai fait connaissance avec une enfant capricieuse qui se targue de savoir plus qu’un autre enfant, qui se croient plus adulte qu'elle n’est. Mais je reconnais que le personnage sait se remettre en question et prête main-forte lorsque les événements le demandent.

Pour conclure, j’ai été déçue par cette lecture, celle-ci se révélée être laborieuse.

Peut-être aurait-il fallu que je sois totalement ignorante pour en apprécier l’ histoire ?!

Mowgli, d'après "Le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling" est un livre destiné aux enfants qui apprennent à lire et qui lisent déjà seuls.

On y retrouve les personnages principaux de l'histoire originale et surtout le monde des animaux de la jungle. Cette version est une histoire faite de suspens et d'aventure, surtout pour un enfant haut comme trois pommes. Le livre est agréable à prendre en main et les illustrations sont très belles.

Il permet la découverte d'une première œuvre de Rudyard Kipling avant de se plonger dans les autres ouvrages destinés à la jeunesse de ce grand auteur.

Je ne lis jamais de comics (Non pas que je n’en ai pas eu envie, mais je n’en ai pas eu l’occasion jusqu’ici – j’aimerais bien découvrir Fables qui me fait de l’oeil depuis quelques temps), mais je suis tombée sur cette adaptation d’ Alice au Pays des Merveilles et Alice De l’autre côté du miroir ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..

Un livre superbe pour les enfants et les grands !

C'est la veille de Noël, la famille écureuil prépare le réveillon, en haut du grand arbre dans leur petite maison.

Tous, sauf Gaspard qui manque à l'appel. Papa écureuil part donc à sa recherche.

C'est ainsi que l'on fait la rencontre de Mirabelle la tourterelle, de la famille lérot, de la famille hibou. Mais aussi de la famille renard et de la famille lapin.

Des fenêtres à ouvrir raviront la curiosité des enfants et les superbes illustrations amènent beaucoup de douceur.



C'est un énorme coup de coeur pour ce livre !