Ce livre veut faire découvrir la dyspraxie et on peut penser qu’il veut lutter contre quelques préjugés attachés à des situations difficiles pour les enfants. Car oui, il est difficile d’avoir un handicap, même léger, il est difficile d’avoir une difficulté quelconque d’ailleurs, à surmonter.
A-t-on peur que l’histoire soit trop compliquée pour le public visé, vers huit-dix ans j’imagine, si l’on présente des personnages nuancés, subtils ? N’est-ce pas verser dans le cliché que de présenter une vieille instit intolérante, puis une jeune instit géniale (peut-être est-ce simplement parce que je suis une prof plus toute jeune que je le prends mal…) ? Faut-il ajouter une copine noire de peau qui elle aussi est victime de la méchanceté de ses camarades ? Faut-il que le garçon soit bête et méchant, genre gros bourrin en devenir (même si vers la fin, il semble s’arranger un peu, peut-être…) ?
Bon disons que je n’ai pas été convaincue par le contexte choisi à cette histoire, car pour moi la problématique perd de sa force à cause de tous ces points abordés.
Ensuite, le choix du narrateur, de la narratrice plutôt : une chatte. Bon, mettons que ça plaise aux enfants, je veux bien le croire, après tout, les chats font un carton sur le net. Mais celle-ci m’a fait penser à Bastet, l’héroïne féline du dernier roman de Bernard Werber. Elle est imbus de sa personne et vraiment énervante de mon point de vue.
Merci à Babelio d’organiser masse critique et merci aux éditions d’un monde à l’autre d’y participer.
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