Une question éthique se pose quand il y a choix, quand plusieurs attitudes sont possibles et que seule la réflexion sur le bon le mauvais permet de décider et de trancher. Choisir, c'est se positionner. C'est ce qui fonde la liberté et l'éthique. L'éthique ouvre ainsi un espace de liberté qui permet de réfléchir aux principes qui gouvernent la conduite. L'individu même assujetti à l'emprise de circonstances extérieures, soumis à l'autorité d'un tiers, d'une injonction réglementaire, institutionnelle, légale ou morale conditionnant son action, a toujours la possibilité de s'y soustraire, d'une manière ou d'une autre, d'y déroger, de s'y opposer, s'il juge que cette action va contre son éthique, contre ses valeurs personnelles et ce à quoi il croit profondément.
L'analyse des rêves est un art, l'art d'établir un dialogue avec l'inconscient qui repose sur la connaissance et l'apprentissage d'une langue, la langue onirique, qui comme toute langue étrangère s'acquiert et se développe par la pratique. Elle suppose la connaissance d'un langage universel, qui s'appuie sur la connaissance des mythes, contes, rites, coutumes mises en relation avec l'histoire singulière du sujet pour comprendre le langage de l'inconscient et le message qu'il cherche à communiquer par l'intermédiaire du rêve. C'est une langue qui s'exprime en images, qu'il s'agira de décrypter pour en trouver le sens. Il n'existe pas de codes préétablis et chacune des images utilisées dans le rêve pourra ainsi revêtir des significations variées. Il s'agira alors d'accompagner le rêveur dans ce travail de compréhension des symboles pour trouver le sens attribué précisément au scénario proposé par le rêve. Il est important ainsi de se garder de toute vérité préétablie lorsqu'on aborde les matériaux du rêve mais de construire des hypothèses que l'on vérifiera et validera par un travail en commun avec le rêveur.