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Critiques de Sytske van Koeveringe (13)
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C'est lundi aujourd'hui

Elle s’introduit chez les gens, en toute légalité, on lui a même confié les clés, puisqu’elle est femme de ménage. Ce qui devait au départ être un petit boulot pour financer ses études, devient finalement un job à part entière, éclipsant même les anciens projets de poursuivre l’écriture après avoir été publiée.

Un sacré poste d’observation, que de percevoir les failles de ses contemporains à travers leur gestion du quotidien. De la bauge nauséabonde aux alignements par forme et couleurs, tout un panel de souffrances se cachent derrière une vitre éclairée au crépuscule, donnant alors l’illusion d’une vie rêvée.

Mais ce que constate Julia la laisse au fond un peu indifférente. Sa souffrance à elle se noie dans l’alcool, de plus en plus, de plus en plus tôt dans la journée, n’hésitant pas à se servir dans les réserves de ses employeurs. Et on perçoit peu à peu, dans les confidences, mais aussi les mails, reçus parfois mais surtout envoyés, la profonde détresse occultée. Peu à peu, apparait l’image d’une carapace qui se fendille, laissant à nu une immense fragilité.



Atypique dans la construction, dans l’intrigue, avec un personnage original, ce roman vous mène par le bout du nez, en vous perdant sur de fausses pistes. Amoral, mais lucide sur notre façon de vivre au 21è siècle, superficiel parfois pour mieux asséner une vérité profonde, c’est aussi chaotique que la jeune femme qui tient les rames pour un naufrage annoncé.



A lire, et peut-être à à relire.



#CestLundiAujourdhu #NetGalleyFrance

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C'est lundi aujourd'hui

Julia, la trentaine, fait des ménages pour gagner sa vie, mais juste le matin. Elle vit en colocation avec d’autres jeunes gens. Ce boulot qui devait être d'appoint pendant ses études a pris toute la place. Julia n’est plus étudiante, a écrit un livre qui n’a pas eu de succès sur son premier amour. Maintenant, tous les matins elle rentre dans l’intimité des gens pour lesquels elle travaille. Ils sont bizarres ces gens. Il y a celui qui est allé déféquer dans le panier à linge car elle était en train de nettoyer les sanitaires, le couple qui fait chambre à part, les sales, les isolés, le vieux garçon, celle qui fait attention à sa ligne. Julia observe les habitudes de ses clients, pas toujours très glamour.



Petit à petit elle se laisse aller à quelques confidences sur son premier amour, son amie, ses parents, ses colocataires, les rencontres qu’elle peut faire dans les bars qu’elle fréquente.



Julia est alcoolique, elle boit pour affronter son quotidien, son épuisement. Elle va perdre pied, se rendre dans les appartements des clients, manger les chips et friandises qu’ils ont, prendre un bain ou bronzer nue sur la terrasse.



Julia ne noie dans son alcool, dans sa vie. Elle est foncièrement solitaire. Entre ses besoins, ses envies et les attentes des autres, il y a forcément un décalage qui la fait sombrer. Ce récit est déroutant, savoureux et tellement d’actualité. Comment être soi-même face aux attentes des autres que ce soit dans la vie professionnelle, amoureuse ou familiale ?



Un grand merci à Masse critique spéciale de Babelio et aux Éditions 10/18.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est lundi aujourd'hui

Un roman basé sur une idée originale : une femme de ménage qui prend possession peu à peu des habitations où elle travaille.

Oui mais, la personnalité de Julie, femme de ménage, trentenaire, est tellement répétée et décrite, les liens avec les autres personnages sont tellement multiples et bref que la lecture devient vite ennuyante. Dommage.
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C'est lundi aujourd'hui

J'ai refermé le roman hier et j'avoue connaître des difficultés à écrire une critique sur ce livre que j'ai trouvé ... désarmant!



J'ai eu la chance de le recevoir en cadeau des éditions du Nil en plus du roman que j'avais remporté lors de la masse critique du 16 janvier dernier. Il faisait partie des livres que j'avais sélectionnés et ce fut donc une bonne surprise de le voir dans ma boîte aux lettres.



J'ai connu de grosses difficultés à me laisser couler dans la trame du roman. Ou plutôt ma lecture fut parsemée de bonnes et de moins bonnes sensations.



Les chapitres sont courts - ce qui n'est pas pour me déplaire - l'écriture est ciselée, presque chirurgicale. J'ai eu l'impression que l'auteure se tenait à distance de son récit comme si celui-ci lui faisait craindre le pire. Et même si c'est très certainement délibéré et que l'écriture est maîtrisée, cela m'a beaucoup dérangé dans ma lecture.



Le pitch est assez simple et beaucoup moins "léger" que je n'ai voulu le croire en lisant la quatrième de couverture.

Julia est une jeune femme pré-trentenaire qui fait le ménage chez les gens pour éviter, peut-être, de le faire dans sa vie même si, en pratique, les autres l'ont fait à sa place et si elle-même se tient à distance de ceux qui sont restés ou entrés dans sa vie.

Récurer, astiquer, balayer, frotter, autant d'actions permettant de ne pas penser.

Julia a écrit un premier roman - autobiographique - qui n'a pas eu de succès. Elle a arrêté d'écrire sauf des lettres, des mails à ceux qu'elle ne voit plus.

Julia est devenue le témoin des vies des gens chez qui elle rentre pour faire le ménage. Devenant, à leurs corps défendants, spectatrice de leurs vies, elle devient par la même occasion spectatrice de la sienne.



Cette lecture m'a fait penser à un passage du roman "Petite Soeur mon amour" de Joyce Carol Oates lorsque le narrateur indique que nous sommes toutes et tous tels des notes de bas de page dans la vie des autres. On y passe, on regarde, on juge; on comprend, on plaint, on s'éloigne. Et on finit par se retrouver seul, toujours.



Le fil est parfois difficile à suivre; j'avoue ressortir quelque peu sceptique de cette lecture, il me manque quelques explications.

Reste une jolie prouesse d'écrivain et quelques formulations très justes.



Je suis un peu passée à côté de ce roman mais je crois que je le relirai dans quelques temps. Je ne serais pas alors étonnée qu'il parvienne à me plaire davantage...





Challenge multi-défis 2019

Challenge Plumes féminines 2019
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C'est lundi aujourd'hui

Julia, trente ans à peine, n'est plus étudiante mais vit en colocation. Elle a écrit un roman autobiographique sur son histoire d'amour terminée, mais ne se dit pas écrivaine. Elle est femme de ménage, mais seulement le matin. Elle tient à distance ceux qui s'intéressent à elle, parents ou amoureux potentiels.

Elle est solitaire, boulimique, insomniaque et souffre de maux de tête, peut être dus à sa consommation excessive d'alcool.

Julia a fait un pas de côté en exerçant ce métier et porte aussi un regard décalé sur notre société, soulignant les travers dont nous ne sommes plus toujours conscients : la comédie sociale, la nécessité de passer par un médiateur dans nos rapports humains, la violence sociale "Mais de nombreuses personnes ont dit éprouver le besoin de voir les clients et les employés réunis. Vous êtes aussi des êtres humains après tout", ou le fait qu"On est clients partout, même dans sa propre maison, même dans le débarras."

C'est grinçant, parfois drôle (elle songe à se déclarer allergique aux gens tristes, par exemple), révélateur des idiosyncrasies, pas toujours reluisantes ou logiques de ses clients, mais le pas de côté dérape et ,petit à petit, Julia profite davantage des libertés que lui confèrent les clés de ses clients, s'immisçant à leur insu dans leur vies...

Un premier roman qui prend son temps pour démarrer mais instaure ensuite une tension dramatique assez fascinante. Un personnage insolite et mémorable .
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C'est lundi aujourd'hui

Je remercie Babelio Masse Critique et les éditions Nil de m’avoir permis de découvrir ce roman.

Ces lectures me donnent envie de découvrir d’autres styles que ceux que je lis en général car j’ai vraiment eu plaisir à lire « Aujourd’hui c’est lundi ».

Les premiers chapitres ne m’ont pas forcément tout de suite accrochés mais j’ai très rapidement pris un véritable plaisir à suivre le quotidien de Julia, 30 ans, femme de ménage et auteure d’un premier roman qui n’a pas eu de succès. Les chapitres courts décrivent par petites touches la solitude de cette jeune femme et son incapacité à trouver sa place dans notre monde actuel. Julia, qui semble spectatrice de sa propre vie, se détruit tout doucement en avalant des médicaments, en buvant plus que de raison. J’ai trouvé aussi étonnant que ses comportements extrêmes ne nuisent pas vraiment à son métier (enfin presque pas), car elle fait finalement consciencieusement son travail et peu de client se plaignent alors qu’elle prend peu à peu ses aises dans les appartements qu’elle entretient, allant même jusqu’à vivre la vie de ses clients par procuration.

Je dois avouer à ce stade que j’ai d’ailleurs parfois mis quelques lignes à comprendre qu’elle s’imaginait dans la peau d’un autre, et qu’il y a eu un chapitres que je n’ai pas compris (même en relisant… mais j’ai probablement raté quelque chose !).

Les situations décrites sont touchantes, souvent tristes car on y perçoit toute la détresse de cette jeune femme blasée. Même son alcoolisme est décalé puisqu’elle est capable de boire plus d’une bouteille sans s’effondrer. Le tour de force de Van Keeorge est de transformer le lecteur en Julia au fil des pages. Et ce tour de force est probablement dû au fait que le personnage de Julia est très cohérent et tous ces petits chapitres passant en revue tout ce qui fait une vie : l’amour, le sexe, la relation enfants-parents, les ambitions des parents, les addictions, etc… Une vie où Julia ne trouve pas sa place, regarde ses contemporains sans émotion, envie parfois leur vie, mais le plus souvent se complait dans sa solitude et se détruit petit à petit en mangeant mal et en buvant.

Le style est simple, accessible, les numéros des chapitres volontairement fantaisistes m’ont amusés (clin d’œil à la vie désordonné de Julia ?). L'impression est bonne et agréable et le livre agréable à prendre en main (c'est un critère qui pour ma part entre un peu en ligne de compte dans le plaisir de lire). Quelques passages sont presque érotiques, beaucoup de passage sont déprimants mais il y a une telle distance par rapport aux choses de la part de Julia qu’on devient presque spectateur tout comme elle des événements de sa vie.

Ce roman m’a laissé penser que dans la vie on a le choix. On peut s’asseoir au bord du chemin et regarder sa vie et celles des autres défiler, ou on peut choisir d’être acteur, on peut aussi choisir (mais est-ce un choix dans ce cas ?) de devenir critique de la vie des autres sans se rendre compte que l’on mène soi-même une vie très pauvre humainement parlant. Julia a clairement fait son choix et sa passivité devant tous les événements de sa vie est assez désarmante, on a envie de la secouer un peu, de lui faire ouvrir les yeux.

Un roman que je conseille.

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C'est lundi aujourd'hui

Lu dans le cadre de Masse critique je trouvais l'idée originale et rafraichissante.

Néanmoins, j'ai trouvé le personnage principal terne et un peu déprimant.

Je n'ai pas été au bout de cette lecture, j'y reviendrais peut-être mais je m'attendais à quelque chose de plus amusant et prenant.
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C'est lundi aujourd'hui

“Sytske van Koeveringe nous offre avec C’est lundi aujourd’hui un premier roman envoûtant et insolite. En mettant en scène une femme de ménage pour qui la réalité s’effrite, dans une langue saccadée qui empêche tout épanchement émotionnel, elle nous oblige à regarder par le trou de la serrure et à sortir de notre cocon” – Nil.



La description du premier roman de l’autrice hollandaise colle parfaitement à mon sentiment. Bien que je reste assez mitigée, je vais vous expliquer pourquoi.



Si j’ai beaucoup aimé l’histoire et la ligne directrice du roman, j’ai eu du mal à m’attacher au personnage. Julia est une trentenaire au bord du burn-out et n’a pas les idées claires. Elle perd pied, elle se coupe de toute vie sociale, n’a pas de filtre lorsqu’elle parle à ses employeurs…Et, pour que le lecteur se mette dans la peau de Julia, il faut une écriture en adéquation avec l’état d’esprit du personnage. Une écriture qui reflète l’implosion.



Or, si cela est magnifiquement bien réalisé, j’ai eu beaucoup de mal avec cette plume. Le rythme saccadé, les chapitres à l’image “débraillée” des pensées de Julia, l’absence finalement de toute logique puisque la personne au bord de l’implosion en est dénuée…Bref, cela a eu du mal à me retenir. Dans un sens seulement puisque, et c’est là où pour moi, l’autrice a un grand talent, elle a réussi à me faire aller jusqu’au bout du livre pour satisfaire ma curiosité tout en ayant du mal avec le rythme du roman. Je ne sais pas si je suis bien claire :p



Je ne dis pas que j’ai pas aimé, car cela serait mentir, mais j’ai du mal à exprimer ce que je ressens après cette lecture. Et c’est dommage puisque l’idée d’observer à travers le trou de la serrure est géniale ! On a envie de savoir ce qu’il se passe dans ces familles.



C’est là où Sytske écrit merveilleusement bien ! Elle nous donne quelques informations tout en nous laissant sur notre faim puis, Julia se met à dérailler, à s’autoriser des choses qu’en tant que lecteur on ne peut se dire “Mais non ?? Vraiment ? J’aurai jamais osé ! Quoi que…“. Mais lorsque l’on retombe sur un chapitre presque introspectif de Julia, ce sont ces chapitres là qui m’ont moins plu. On a pas de suite logique dans le sens où comme Julia, on a pas de réponses à nos questions et dans mon petit esprit carré, cela me frustre ahah !



Je vous le recommande, rien que pour l’experience littéraire qui vaut le détour, mais je vous conseille de vous mettre complètement dans la peau de Julia, au risque de, comme moi, sortir un peu frustrée de cette lecture.



Vous pouvez retrouver l'ensemble de mes chroniques sur mon blog : www.unavocatencuisine.com
Lien : http://www.unavocatencuisine..
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C'est lundi aujourd'hui

Suite à sa carrière d’écrivaine qui n’a pas eu le succès escompté et sa rupture avec Kamiel le premier amour de sa vie, Julia jeune trentenaire se retrouve femme de ménage. Ce travail qui devait être passager va s’avérer quasi définitif.

Petit à petit, Julia va commencer à perdre pied dans le monde qui l’entoure.

Mais jusqu’où ira-t-elle ?





J’ai reçu ce roman dans le cadre de la masse critique.

Que dire sur ce livre...

Je me suis perdue dans le texte et je n’ai éprouvé aucune compassion pour Julia (choix de l’auteure ?) qui s’efface jour après jour. Sa vie n’a vraiment rien de transcendant elle vit en collocation, elle n’a pas vraiment d’ami(e)s, déprime de sa rupture et pour combler le tout elle est en froid avec sa famille.

Peu à peu, elle va se perdre elle même : alcool, dépression, solitude tout y passe (oui, c’est pas très joyeux).



Néanmoins, l’intrigue est assez sympa : s’infiltrer chez les gens en toute légalité et s’imaginer une toute autre vie.

C’est une lecture sympathique avec un style d’écriture assez particulier, très loin de ce que je lis habituellement.



Merci à Babelio et aux éditions 10-18 pour cette découverte.
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C'est lundi aujourd'hui

e ne sais comment je peux qualifier ma lecture… C’est un roman vraiment intriguant de par son histoire, de part son héroïne, de part sa construction… Tout d’abord, Julia, le personnage principale à laquelle je n’ai pas réussi à m’attacher et j’ai même eu envie de la secouer à de nombreuses reprises! Elle repousse, depuis sa douloureuse rupture, toute personne qui chercherait à devenir proche d’elle, aussi bien ses parents, sa colocataire et d’éventuels petits amis. Cela traduit bien évidemment un grand mal être qu’elle tente de combler en buvant beaucoup trop. Je me suis questionnée du coup: pourquoi agit-elle comme ça? Elle ne se rend compte pas qu’elle est alcoolique? Cherche-t-elle à se détruire? Et là, j’ai donc voulu finir ma lecture pour en savoir plus, pour tenter de comprendre, et c’est la force de ce livre, de son auteure. En réalité, j’avais l’envie de stopper ma lecture et en même temps, j’avais une furieuse envie de continuer. Tout cela est paradoxal comme, en fait, ce roman et Julia. Avec « C’est lundi aujourd’hui », Sytske van Koeveringe met le doigt sur divers sujets de notre société actuelle: le travail, la réussite, l’addiction, la relation aux autres. Cela passe par Julia mais également par les « clients » de Julia car celle-ci s’introduit en douce chez eux, se rêve dans leurs vies, profite de leur maison. Julia est en quête d’elle-même certainement mais je ne suis pas sûre que cela soit la bonne manière de se trouver!!!



L’écriture de l’auteure est prenante et c’est cela qui m’a tenue jusqu’au bout. J’ai aimé les chapitres courts, les tournures des phrases mais à certains moments, tout cela était un peu confus comme peut l’être le personnage. L’auteure a tout lié ensemble et cela m’a perturbée à des moments. Cependant, et c’est ce que je recherche dans mes lectures, « C’est lundi aujourd’hui » m’a fait passée par beaucoup des émotions, m’a interrogée et sur ce point , l’auteure a réussit. Mais je reste quand même sur ma faim en refermant ce livre car je n’ai pas eu de réponses à mes questions… Ou alors, je n’ai pas réussi à capter toute l’essence du roman… Je vous laisse le découvrir par vous même!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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C'est lundi aujourd'hui

Julia a 29 ans. Après un roman raté et un échec sentimental, elle accepte quelques missions de ménages chez des particuliers et puis, le provisoire devient presque définitif. Julia entretient les maisons de ses clients tous les matins et, jour après jour, elle sombre. C’est lundi aujourd’hui est un roman particulier mettant en scène un personnage qui devient de plus en plus invisible. Julia disparaît, progressivement. Pour ses clients et son employeur, elle n’est « qu’une femme de ménage », pour ses parents, elle est en situation d’échec et n’a pas de « vrai métier ». Le burn-out la guette. Un roman très intéressant de par sa construction et son style littéraire mais un personnage auquel on a du mal à s’accrocher. Pour conclure, il s’agit d’un titre à la fois surprenant et dérangeant !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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C'est lundi aujourd'hui

Sytske Van K?veringe, avant d?écrire ce roman, a un diplôme en image et langage? Et je trouve que cela se retrouve énormément dans son roman: L?auteure se sert des descriptions et des dialogues pour exprimer, entre les lignes, quelque chose de beaucoup plus profond que la vie quotidienne de Julia, 30 ans, auteure d?un roman qui a fait un « flop », est solitaire, récemment séparée et femme de ménage pour gagner sa vie.



Julia observe ceux chez qui elle va travailler. Et parfois, elle se sert à manger ou prend un bain. Le lecteur est porté d?appartements en maisons, fait face à des personnages uniques en leur genre et se perd dans les pensées de la

narratrice. Et petit à petit, les limites entre la réalité et les désirs Julia se confondent, sa réalité s?effrite: est-elle entrain de perdre pied? De délirer? De rêver? Le lecteur a bien du mal à faire la part des choses. Il devient comme Julia.

Rapport à la réalité altéré pour tous.





Avis complet sur mon blog: mooncatchereads.worpress.com
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C'est lundi aujourd'hui

J'étais partie confiante dans ma lecture de ce livre, ayant lu et beaucoup aimé quatre livres publié chez Nil Editions, malgré les avis plutôt mitigés voir mauvais à propos de ce livre sur Livraddict (une moyenne de 13.6/20 et de 3.32/5 sur Babelio).



Nous suivons une trentenaire solitaire et insolite. Elle est femme de ménage et adore entrer dans l'intimité des gens. Entre ménage, discussion avec ses employeurs, fantasmes et observations, Julia va se perdre dans les méandres de sa vie.





Un premier roman envoûtant, à travers des tranches de vies, des présentations de personnages au fils des chapitres.



Un premier roman que j'ai aimé découvrir mais où j'ai eu du mal à me plonger et à poursuivre ma lecture sans m'y forcer. Il n'y a aucune logique dans l'avancé de l'histoire. Le personnage principal s'égare dans sa vie et ses pensées et l'histoire en subit les conséquences. Je ne savais pas où j'allais, ni d'où je venais. Trop de personnages, qu'on ne voit qu'une ou deux fois et beaucoup de répétitions entre les différentes vies et situations. C'est troublant et on s'y perds.





Ce n'est pas une lecture utile, qui n'apporte rien. Aucune satisfaction, aucun bonheur, un personnage principal qui plonge dans la folie et nous entraîne avec lui.



Déception
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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