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Citations de Thomas Edward Lawrence (72)


Tous les hommes rêvent, mais inégalement. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux car ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. C'est que j'ai fait.
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Thomas Edward Lawrence
Je ne suis pas de ceux que l'on peut résumer en trois mots.
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Il est aisé de faire perdre sa foi à un homme, mais il est difficile de le convertir à une autre.
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S'il est vrai que dans le Moyen-Orient arabophone, le nomade et le sédentaire n'appartiennent pas à des races distinctes mais se situent seulement à des stades sociaux et économiques différents, on pouvait s'attendre à leur trouver des traits communs dans le mode de pensée, et il était concevable de relever des ressemblances dans ce que ces peuples produisaient. Dans les débuts, lors de nos tous premiers contacts, nous découvrîmes une unanime transparence ou rigidité de foi, quasi mathématique dans sa restriction, et qui nous inspira de la répulsion par les formes désagréables qu'elle prenait. Les Sémites, dans leur spectre visuel, ne connaissent pas la demi-teinte. C'est un peuple de couleurs primaires, principalement le noir et le blanc, qui ne regarde du monde que ses contours. Ce peuple particulier a le doute en aversion, le doute, cette couronne d'épines moderne que certains de nos penseurs portent avec tant de grâce.
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L'appel du désert, pour les penseurs de la ville, a toujours été irrésistible: je ne crois pas qu'ils y trouvent Dieu, mais qu'ils entendent plus distinctement dans la solitude le verbe vivant qu'ils y apportent avec eux.
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On affirme, en Orient, que le meilleur moyen pour traverser un carré est d'en parcourir trois côtés.
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Une idée folle (celle que le mariage est chose normale, qui donne à l'homme une compagne de lit, naturelle, économique, assurée, toujours prête) s'ils ont grandi avec elle et bien qu'ils n'aient que vingt ans, la voilà mise déjà mise sur un piédestal et hors conteste, du seul fait qu'ils s'en servent. Au doute actif, ils préfèrent la mollesse de la croyance.
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Il est humiliant de voir que notre expérience livresque de tous les pays et de tous les siècles nous laisse encore avec des préjugés de blanchisseuse, sans l'habileté verbale d'une blanchisseuse pour s'entendre avec les étrangers.
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Dans les années de temps de paix, la discipline signifie la recherche obstinée non d'une moyenne mais d'un absolu, l'étalon du cent pour cent où quatre-vingt-dix-neuf sont abaissés au niveau de plus faible de la revue. L'objectif est de faire de l'unité une unité, de l'homme un type, afin que leurs efforts soient calculables et que le résultat collectif soit le même en grain et en masse. Plus profonde est la discipline, plus basse la valeur individuelle, plus sûre aussi la performance.
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Thomas Edward Lawrence
´ La plus grande industrie des Arabes
est la fabrication des croyances. Ce
peuple a l'esprit étroitement limité peut
laisser en friche son intelligence avec
une résignation dépourvue de curiosité.
Son imagination est vive; elle n'est pas
créatrice. Peuple des beaux départs,
peuple aussi instable que l'eau. Mais,
précisément, comme l'eau, assuré peut-
Être, a' la fin, de la victoire...ª
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Nous étions ensemble pleins d'amour, à cause de l'élan des espaces ouverts, du goût des grands vents, du soleil et des espoirs dans lesquels nous travaillions. La fraîcheur matinale du monde à naître nous soûlait. Nous étions agités d'idées inexprimables et vaporeuses, mais qui valaient qu'on combatte pour elles. Nous avons vécu beaucoup de vies dans le tourbillon de ces campagnes, ne nous épargnant jamais; pourtant, quand nous eûmes réussi et que l'aube du nouveau monde commença à poindre, les vieillards revinrent et s'emparèrent de notre victoire pour la refaire à l'image de l'ancien monde qu'ils connaissaient. La jeunesse pouvait vaincre, mais n'avait pas appris à conserver, et était pitoyablement faible devant l'âge. Nous balbutions que nous avions travaillé pour un nouveau ciel, une nouvelle terre, et ils nous ont remerciés gentiment et ont fait leur paix.
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Le jour, maintenant, à son zénith, était très chaud, et ma faiblesse avait tellement augmenté que j'arrivais à peine à tenir la tête droite.
Les bouffées de vent fiévreux se pressaient comme des mains brûlantes sur nos visages, enflammant nos yeux.
Ma souffrance me faisait respirer par la bouche en haletant, le vent me crevassait les lèvres et me grillait la gorge jusqu’à ce qu'elle fût trop sèche pour parler, et que boire devînt douloureux;
et pourtant j'avais toujours besoin de boire, car ma soif ne me laissait pas rester immobile, ni obtenir la paix à laquelle j'aspirais.
Les mouches étaient un fléau.
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Dans les rêves d'enfance, les paysages ont ce silence et cette ampleur.
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Du mal que contient cette histoire, une partie au moins fut sans doute imputable aux circonstances.
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Le travail des années qui se répètent vide de sa gaité tout homme qui réfléchit.
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" Je tombai malade en route et passai dix jours allongé sous une tente, n'ayant rien de mieux à faire que de réfléchir à la guerre..."
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Pourquoi étais-je dans la R.A.F ? je lui expliquai que j'avais abusé de la vie imaginative, telle qu'elle se manifeste par l'étude, et que j'avais besoin de rester en friche un moment, au grand air. Cela signifiait : gagner ma vie de mes mains, puisque j'étais sans ressources et que mes mains d'universitaire ne valaient pas un repas, quel que fût mon métier. Je m'étais donc engagé. Je lui fis grâce de mon besoin d'abaissement, à la recherche où j'étais d'une position sûre, d'où je ne pourrais tomber plus bas ; ni de l'indispensable obligation où j'étais de réapprendre la pauvreté, ce qui est dur quand on a eu de l'argent pendant quelques années. J'ai le sentiment d'avoir obtenu ce que je souhaitais , en ce qui concerne l'abaissement et la pauvreté.
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Il craignait l'âge mûr qui s'avançait vers lui, avec ses méditations, sa technique et le poli de son art; seule, en effet, la poésie de l'adolescence peut faire de vivre le but de la vie: et c'est cela qui manque à la maturité. Physiquement il était encore jeune, mais son âme changeante et mortelle vieillissait plus vite que son corps - elle allait mourir avant lui, comme la plupart de nos âmes.
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Thomas Edward Lawrence
Tous les hommes rêvent, mais pas également.
Ceux qui rêvent la nuit, dans les replis poussiéreux de leur pensée, s'éveillent le jour et rêvent que c'était vanité.
Mais les rêveurs de jour sont des hommes dangereux, car ils peuvent agir leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible.

TH Lawrence
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Les diplomates réduisent tout à des minuties. Ce penchant est si fort, chez eux, qu’en présence d’une œuvre essentielle, ils ne tardent pas à la transformer en futilité.
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