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Note moyenne 3.83 /5 (sur 1589 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Peekskill, New York , le 02/12/1948
Biographie :

T. C. Boyle (Tom Coraghessan Boyle, nom de plume de Thomas John Boyle) est un écrivain et romancier américain.

Il naît en 1948 dans une petite ville de l'Hudson Valley, dans l'état de New York. A dix-sept ans, il change son second prénom pour Coraghessan, qu'il utilise tout au long de sa carrière littéraire.

Licencié en histoire et en anglais à l'université de New York en 1968, il est admis à l'atelier d'écriture de l'université de l'Iowa. Il devient ensuite éditeur de fiction pour l'Iowa Review et professeur d'anglais à l'université de Californie du Sud à partir de 1978.

Son premier roman, "Water Music", paraît en 1982. C'est un énorme pavé polyphonique, faux roman historique, aventure picaresque et délirante proche des fulgurances pynchoniennes.

Dès lors, à la fois nouvelliste et romancier, il développe une oeuvre typiquement américaine. Il produit entre 1982 et 2006 huit romans et quatre recueils de nouvelles, puisant dans tous les genres et toutes les formes.

Sa veine écologiste est fortement marquée dans divers romans dont "Un Ami de la Terre" ou "Après la Peste".

Les États-Unis et la société américaine de la fin ou des débuts des XIXe et XXe siècles (romans historiques sur le fondateur des petits-déjeuners céréaliers, le Dr. Kellogg – dans The Road to Wellville, ou les balbutiements de la psychiatrie, avec Riven Rock), ou les grands problèmes de la société américaine contemporaine ainsi de l'immigration avec The Tortilla Curtain), forment très souvent la matière de ses romans.

Il obtient le Prix Médicis étranger pour "America".

Il tient à conserver son poste d'enseignant à l'Université de la Californie du Sud (USC) même si ses droits d'auteur lui ont permis d'acquérir, sur les hauteurs de Santa Barbara, une vaste demeure historique due au célèbre architecte Frank Lloyd Wright.

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Les failles de l'Amérique racontées par T.C. Boyle


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CHAMEAU AU FOUR (FARCI)
- pour 400 personnes -
se procurer :
500 dattes,
200 oeufs de pluvier,
20 carpes de deux livres,
4 outardes, plumées et vidées,
2 moutons,
1 gros chameau,
condiments divers.
Creuser une tranchée. Faire un feu d'enfer pour obtenir de la braise,sur un mètre de profondeur. Faire durcir les oeufs a part. Écailler les carpes et les farcir avec les dattes et les oeufs durs épluchés. Assaisonner les outardes et les farcir avec les carpes farcies.Farcir les moutons avec les outardes farcies ,puis farcir le chameau avec les moutons farcis. Flamber le chameau. L'envelopper de feuilles de palmier doums et l'enterrer dans la fosse. Laisser cuire pendant deux jours. Servir avec du riz.
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Tu te rends compte de ce que tu dis? Les immigrants sont le sang de ce pays...
car c'est ça que nous sommes : une nation d'immigrants, et tous autant que nous sommes, nous ne serions pas là si ce n'était pas le cas.
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Il s'est arrangé pour sortir le bateau au moins une fois par mois , parce qu'à quoi ça sert sinon d'avoir un bateau , pour le garder dans la cale comme les Janov et tous les autres chauffards des cales qui apprécient d'avantage l'idée d'être propriétaires d'un bateau que de le faire naviguer .
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Le feu prit et grandit. Il s'agenouilla dans le sable et jeta des branches entre les doigts avides des flammes, l'odeur du bois qui brûle lui gratouillant la nostalgie du plus lointain de mille matins d'antan - il était chez lui et sa mère avait allumé une poignée de brindilles pour faire démarrer la cuisinière, il y avait du pain grillé et du gruau de maïs à manger et à boire du café chaud saturé de sucre -, puis il se détourna et regarda les bras et les jambes de sa femme, et encore ses hanches et ses seins se remplir de lumière.
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Sais-tu que l'année dernière, les USA ont accepté plus d'immigrants que tous les autres pays du monde réunis ? Et que la moitié d'entre eux se sont installés en Californie ? Et je ne parle que des immigrants légaux, ceux qui ont un métier, de l'argent et de l'instruction. Ceux qui nous tuent, ce sont ceux qui franchissent le rideau de tortilla en bas, au sud.
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On dirait une descente dans les profondeurs du corps, cette lente pénétration du Niger vers l’intérieur des terres, un voyage à travers les veines, les artères et le réseau irrigué des viscères nobles, une exploration des cavités mêmes du cœur, une quête de l’âme impalpable. La terre, la forêt, le ciel, l’eau : le fleuve résonne du battement même de la vie.
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Sur la côte Est, l'automne arrivait dans une grande bourrasque d'air canadien, revigorante et décisive. Les feuilles changeaient. La pluie tombait en éclats gris et froids, sur les flaques une deuxième peau se formait. Le monde fermait boutique, rentrait au chaud dans ses tanières et ses sillons, et l'équinoxe n'était pas chose ordinaire. Ici, dans les collines délavées qui dominaient Los Angeles, l'automne n'était jamais qu'une autre phase de l'été éternel, plus brûlante et plus sèche, poussée à travers les canyons par des vents qui suçaient toute l'humidité du chaparral et faisaient remonter à la surface des feuilles les huiles combustibles du plus profond des branches et des brindilles. C'était la saison que Delaney avait le plus de mal à supporter. Qu'y avait-il donc à recommander lorsque la température tournait aux alentours de quarante degrés, lorsque l'humidité tombait à zéro et que les vents chassaient de fines poussières de granite dans les narines chaque fois qu'on sortait de chez soi ? Quel charme y avait-il à cela ? D'autres écrivains pouvaient célébrer les rites automnaux de la Nouvelle-Angleterre ou des Grandes Smoky Mountains – ah, regarder les oiseaux qui s'envolent en formations, couper le bois pur le poêle, monter le pressoir à cidre, traquer l'ours somnolant dans les bois sans feuilles, dire les premières senteurs humides de la neige dans l'air qu'on respire -, mais ici... Que pouvait-il faire pour redonner quelque couleur aux lugubres réalités d'une saison pareille ? Oh, bien sûr, il éduquait ses lecteurs sur la germination qui immanquablement suit l'incendie, les extractifs et solvants qu'on trouve dans le manzanita et les roseaux à demi brûlés, l'apparition de substances nutritives au cœur même de la cendre, mais que pouvait-il faire d'une saison qui, loin d'annoncer les douces et magiques transformations de le neige, prédisait l'embrasement infernal qui vaporisera tout sur son passage et lancera de tourbillonnantes colonnes de fumée noire comme de l'encre jusqu'à dix-huit cents mètres dans les airs ?
Les vents soufflaient, Delaney s'était assis à son bureau et tentait de les comprendre.
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IL y a toujours des surprises. La vie est peut-être d'un sinistre invétéré, et les surprises qu'elle réserve d'un pénible hors de toute mesure, mais il ne vaudrait guère la peine de la vivre s'il n'y était aucune exception, aucun jour de grand soleil, aucun acte de gentillesse sans calcul.
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Elle voulait sincèrement croire que leur vie avait un sens, qu'ils gagneraient de l'argent dans cette aventure, au lieu de perdre son dernier pécule, elle avait envie de croire que vivre retirée dans cette île réparerait ses poumons et que l'agneau d'Edith se rétablirait, reprendrait des forces progressivement...elle aurait prié pour que cela arrive si elle n'en avait perdu l'habitude.
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Un an n'est rien : une plume dans le vent, un souffle. Tournez la tête et c'est fini. Glace, puis bourgeons, puis feuilles, puis brindilles. Les oies sur l'étang, le chaume dans les champs. Trois cent soixante-cinq matins, trois cent soixante-cinq soirs. On s'égratigne, on se foule la cheville, on a le nez qui coule, un parent éloigné disparaît. Il y a un écureuil dans le grenier, la tempête abat un arbre. Dans l'entrée, les aiguilles de la pendule font sept cent trente fois le tour du cadran en grinçant. On ouvre des fenêtres, on tire des jalousies, on salit des assiettes, des tasses et des cuillères, on les lave, on les salit, on les relave. Le tonnerre donne de grands coups de maillet sur les collines, la neige grimpe sur les barrières, la lumière du soleil cuivre les vitres des fenêtres. Un an. Sur combien : cinquante ? soixante ? Les jours grignotent le temps, insidieusement.
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