Il avait la sensation, en contemplant cette scène de nuages et de champs sanglants qu'une menace sourde était tapie derrière chaque arbre, derrière chaque rocher. Il chassa ses sombres pressentiments et, en retournant vers le château, il ne pensait plus au grondement sourd que le peuple apeuré ne manquerait pas de pousser, mais à la petite rivière qu'il devait franchir. L'eau courante fraîche lui ferait du bien. Ces perspectives sinistres l'avaient rendu presque fiévreux.
dans les pétales/la mort/ dessine l'avenir. Le monde est calme en ce matin de printemps. L'hiver a jeté ses derniers flocons sur lui pour faire concurrence aux pétales des cerisiers . Mais il comprend que la partie est perdue, la jeunesse de la nouvelle saison l'emporte en vigueur. Il prendra sa revanche plus tard, car les cycles s'enchaînent