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4.13/5 (sur 501 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 02/02/1975
Biographie :

Tabitha Suzuma est une écrivaine britannique, née à Londres d'une mère anglaise et d'un père japonais.

Elle fréquente le French Lycée, mais quitte ses études dès l'age de 14 ans.

Elle démarre le nouveau millénaire en tant qu'enseignante et écrit ses premiers romans.

Elle est spécialisée dans la littérature pour adolescents et jeunes adultes.

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Du 25 au 29 juin 2018, c'est la #GrosseOP, avec chaque jour une sélection de 100 ebooks à 0,99 ? ! Cette année, pour accompagner la #GrosseOP, on vous propose de participer à notre jeu de la #Grossebattle ! le principe ? Chaque jour, nous vous présentons chacune un ebook de la sélection quotidienne en vidéo. Vous pourrez ensuite voter pour le livre qui vous a le plus convaincu et participer ainsi à un tirage au sort à la fin de semaine pour tenter de gagner une Bookeen Saga bleue avec les 5 ebooks gagnants. Pour participer au tirage au sort, rdv ici : http://unbouncepages.com/grossebattle/ Bonne chance ! ----------------------------------------- Les livres dont nous parlons dans cette vidéo : - Artemis d'Andy Weir : https://bit.ly/2yoApvb - Forbidden de Tabitha Suzuma : https://bit.ly/2lnlZlH - Les 100 titres du jour 4 : https://bit.ly/2yxP5bc ----------------------------------------- Les musiques utilisées dans cette vidéo sont sous licence CC : - Back to the Woods de Jason Shaw https://bit.ly/2mGO6hC - MOUNTAIN SUN by Jason Shaw https://bit.ly/2M7JTgq ----------------------------------------- Vous pouvez également venir parler littérature et lecture numérique avec nous sur : - Twitter : https://twitter.com/Bookeen - Facebook : https://www.facebook.com/Bookeen - Instagram : https://www.instagram.com/bookeen_cafe/

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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
S’il te plaît, Maya, écoute-moi. Tu ne comprends donc pas ! Si j’ai prononcé
ces paroles, c’est parce que j’ai l’impression de devenir fou : te voir chaque
jour sans pouvoir te tenir dans mes bras ni te toucher parce que nous ne
sommes jamais seuls est une véritable torture pour moi ! Je voudrais te
prendre par la main, t’embrasser, te serrer contre moi sans qu’on soit
condamnés à se cacher tout le temps. Toutes ces petites choses qui sont une
évidence pour les autres couples, je veux être libre de les vivre sans être
terrifié à l’idée que quelqu’un nous surprenne et nous sépare, appelle la
police, emporte les petits et détruise tout. Cela m’est insupportable, tu ne
comprends pas ? Je veux que tu sois ma petite amie, qu’on soit libres…
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Le dur et long chemin que fut ma vie jusqu'ici menait donc à ce moment. Je l'ai suivi aveuglément, en trébuchant, en m'éraflant, lasse, sans savoir où mes pas me conduisaient, sans même me rendre compte que chacun d'eux me rapprochait de la lumière, celle que l'on trouve au bout d'un long tunnel. Et maintenant que je l'ai atteinte, qu'elle m'enveloppe, je veux la graver dans mon souvenir pour y repenser comme le moment où ma nouvelle vie commença vraiment. Tout ce que j'ai désiré, ici, maintenant, est contenu dans cet instant. le rire, la joie, cet amour immense que nous partageons. C'est l'aube du bonheur. C'est maintenant que tout commence, me redis-je.
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Cette subite intrusion, au moment où je commençais à me détendre, combinée à l'image de cinglé de la classe qui me colle à la peau, me donne la désagréable impression d'être une proie dans un cauchemar claustrophobe. Leurs paroles me font l'effet de coups de marteau qui s'enfoncent dans mon crâne. Je me laisse emporter par le courant et sens que je commence à me noyer... Leurs bouches se mettent alors à remuer sous l'eau, elles s'ouvrent et se ferment, je vois des points d'interrogation sur leur visages - la plupart de leurs questions me sont adressées-, et la panique prend le contrôle de tout mon être.
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Et je t'aime, je t'aime tant que cela me tue. Pourtant, tout ce que je fais, c'est te repousser et te blesser, pour que ton amour se transforme en haine.
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Alors que nous marchons le long de Chelsea Embankment, je fourre ma veste et ma cravate dans mon sac tandis que la douce brise du soir caresse mes cuisses nues, sous ma jupe. Le soleil commence à virer à l’orange, saupoudrant de gouttes d’or la surface écailleuse de l’eau, qui évoque le dos musclé d’un serpent. C’est mon moment préféré de la journée, quand l’après-midi se termine mais que la nuit n’est pas encore tombée, ces heures languides où les rayons du soleil s’étirent devant nous avant de disparaître dans le crépuscule mauve. Les ponts qui se dressent bien au-dessus de nos têtes sont lourdement encombrés : des bus surchargés, des voitures impatientes, des cyclistes téméraires, des hommes et des femmes transpirant dans leurs costumes de ville, pressés de rentrer chez eux. Au-dessous, glissent des ferrys et des remorqueurs. Les graviers crissent sous nos pas lorsque nous traversons les grandes étendues vides entre les immeubles de bureaux tout en verre, passons devant les luxueux appartements qui s’élèvent haut dans le ciel. Le soleil est si éclatant que le monde ressemble à un océan de lumière, une blancheur immobile. Tout à coup, je donne mon sac à Lochan et me mets à courir, sauter et bondir avant de faire la roue sur le chemin ; les petits cailloux me piquent les paumes. Le soleil s’éclipse, et nous plongeons dans l’ombre fraîche et bleutée au moment où nous passons sous le pont ; le son de nos pas est soudain amplifié, se réverbérant contre la voûte toute lisse, ce qui effraie un pigeon qui prend alors son envol vers le ciel. À ma gauche, se tenant prudemment à l’écart de mes acrobaties, Lochan avance les mains dans les poches, les manches de sa chemise relevées jusqu’au coude. Une fine veine est visible sur ses tempes, et les cernes sous ses yeux lui donnent une expression tourmentée. Il tourne soudain vers moi son regard vert et brillant, et m’adresse un de ces sourires dont il a le secret. À mon tour, je lui souris, puis exécute une nouvelle roue ; il allonge le pas pour l’aligner sur le mien, l’air légèrement amusé. Mais quand il laisse son regard dériver, son sourire disparaît, et il se remet à se mordre la lèvre. En dépit de sa présence à mes côtés, je sens un intervalle entre nous, une distance indéfinissable. Même lorsqu’il pose les yeux sur moi, j’ai l’impression qu’il ne me voit pas vraiment, que ses pensées sont ailleurs, hors de portée. Poursuivant mes exercices de gymnastique, je trébuche soudain contre lui, et éprouve presque un soulagement à le trouver si solide et vivant. Il émet un petit rire, me scrute un instant, puis recommence à aspirer sa lèvre et frotter sa plaie avec ses dents. Quand nous étions plus jeunes, je pouvais, à l’aide d’une pitrerie, rompre le sortilège, mais aujourd’hui, c’est plus difficile. Je sais qu’il ne me dit pas tout. Pas tout ce qu’il a en tête.
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Tabitha Suzuma
Nous sommes bientôt à bout de souffle, en sueur et hilares. Puis le style de musique change ; à la radio, une voix mélodieuse se met à chanter à un rythme plus lent, mais ce n’est pas grave, car j’ai le vertige à force d’avoir tourné et ri ; ce slow est finalement le bienvenu. Je noue les bras autour du cou de Lochan et m’effondre contre lui. Je vois des mèches de cheveux collées à son cou et hume l’odeur fraîche de sa transpiration. Je m’attends à ce qu’il me repousse et se remette à ses formules de physique, maintenant que nous avons fait les fous, mais, à ma grande surprise, il m’enlace et nous nous mouvons lentement, au son d’une musique bien plus calme. Serrée contre lui, j’entends les battements de son cœur qui font écho aux miens, je sens sa cage thoracique qui s’ouvre puis se contracte rapidement, je perçois son souffle chaud qui me chatouille la nuque, sur le côté, tout comme le frottement de sa jambe contre ma cuisse. Posant les bras sur ses épaules, je recule d’un pas pour contempler son visage. Il ne sourit plus du tout.
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Je m'essuie les joues et me tourne vers lui.
— Nous n’avons rien fait de mal ! Comment un amour comme celui-ci peut-il être qualifié d’affreux s’il ne fait souffrir personne ?
Il baisse les yeux vers moi ; ils brillent dans la faible lumière.
— Je ne sais pas, murmure-t-il. Comment une chose si condamnable peut-elle être aussi formidable?
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"Quelque chose s'est brisé en moi. Je n'ai plus l'énergie nécessaire pour respirer correctement. Continuer de respirer, c'est continuer de vivre et donc de souffrir. Je n'en peux plus !"
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Family : the most important thing of all. My siblings may drive me crazy at times but they're my blood. They're my life. Without them I walk the planet alone.

Traduction
Famille : la chose la plus importante. Mes frères peuvent me rendre fou parfois, mais ils sont mon sang. Ils sont ma vie. Sans eux je parcours la planète seul.
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I always knew I loved him more than anyone else in the world – and not just in a brotherly way […] But I know it’s ridiculous, too stupid to even think about. We’re not like that. We’re not sick. We’re just a brother and sister who happened to be best friends. That’s the way it’s always been between us. I can’t lose that or I will not survive.

(J’ai toujours su que je l’aimais plus que n’importe qui au monde – et pas seulement comme un frère […] Mais je sais que c’est ridicule, trop stupide pour simplement y penser. Nous ne sommes pas comme ça. Nous ne sommes pas malades. Nous sommes juste un frère et une sœur qui, il se trouve, sont meilleurs amis. Ca a toujours été comme ça. Je ne peux pas perdre cette certitude ou je ne survivrai pas.)
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