J’ai lu il y a peu que la privation de sommeil faisait partie des tortures les plus efficaces pratiquées par les dictatures pour faire parler leurs opposants. Une variante consiste à donner l’illusion au prisonnier qu’il va dormir et à le réveiller brutalement à plusieurs reprises. La route qui mène à la folie, la légère ou la profonde, passe paraît-il toujours par l’insomnie. La dépression, quant à elle, s’annonce bien souvent durant les nuits blanches.