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Critiques de Takeda Kazuyoshi (66)
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Peleliu, tome 6

Dans ce sixième tome, ce qui est très intéressant (en plus de l'histoire des soldats en elle-même bien sûr), c'est que l'on entraperçoit à quelques reprises les événements qui se passaient dans la vie de tous les jours, pour les civils et notamment sur les idées reçues (alors que tant de famille n'avaient guère de rations alimentaires, elles pensaient qu'aux moins, leurs fils, frères ou pères, mangeasses à leur faim puisqu'ils étaient enrôlés dans l'armée). Le mangaka revient ici sur les bombardements de Tokyo et excelle une nouvelle fois dans son travail, avec le soutien, pour les recherches historiques de M. Masao Hiratsuka.



Ici, certes, le problème du manque de nourriture continue cruellement à se faire sentir et afin de redonner un peu d'espoir aux hommes qui l'accompagnent,, le sous-lieutenant Shimada, demande à Tamaru, notre protagoniste, de l'aider à convaincre les autres soldats de voir plus loin que le jour-même ou le lendemain afin qu'ils puissent continuer à se battre ensemble et afin, surtout, de tenir le plus longtemps possible ! Puiser l'énergie nécessaire, tenir encore et encore afin de ne pas céder sous l'ennemi...le lecteur découvre les conditions (qui deviennent de plus en plus détaillées et donc de plus en plus atroces au fil des tomes), ce qu'était d'avoir 20 ans en 1944 et de se trouver sur l'île de Peleliu (un endroit parmi tant d'autres et ce, que l'on soit japonais - puisque tel est le sujet principal de cette série - mais je rajouterais aussi, américain (le camps adverse ici) ou pour faire une comparaison plus proche de nous, Occidentaux, Français ou bien Allemands).



Un tome toujours à la hauteur des précédents, toujours aussi bien recherche et extrêmement bien travaillé du point de vue graphique (et malgré le fait que ce soit en noir et blanc, comme dans a très grande majorité des mangas) avec un dessin qui, en plus du récit, ne peut pas vous laisser indifférents ! A découvrir et à faire découvrir mais ave précaution !
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Peleliu, tome 1

Bon, certes,, je suis une nouvelle fois frustrée car c'est un collègue de mon mari qui nous a prêté ce premier tome (et je ne sais pas si il a le deuxième) et je ne sais pas quand est-ce que je pourrai lire la suite mais ce n'est pas non plus comme si l'on ne connaissait pas la suite étant donné que cet ouvrage s'appuie sur des faits historiques.



Ici, l'on (re) visite une nouvelle fois un pan triste de notre Histoire avec un grand H, celui de la bataille du Pacifique qui opposa les troupes américaines aux troupes japonaises mais du point de vue japonais cette fois-ci. La leçon qu'il y a à tirer de cet ouvrage me semble-t-il est que dans toute sorte de conflit, il n'y a ni vainqueur ni perdant seulement des jeunes hommes, qui avaient encore tout à découvrir de la vie, que l'on a envoyé sur le front pou défendre leur patrie. Mais la patrie, quel vain mot lorsqu'il s'agit d'innocents...et contrairement aux idées reçues, lorsque ces derniers étaient sur le point de rendre l'âme, ce n'est ni l'empereur qu'ils appelaient ou encore leur soit-disant patrie qu'ils défendaient et soit disant pour laquelle ils étaient censés se battre mais bel et bien leur mère car ils restaient des hommes, jeunes qui plus est, avant tout ! Tamaru, notre jeune héros et protagoniste, mangaka, est l'un d'entre eux et il nous fait part de son histoire, la sienne avec un petit h, mais qui est celle de tant autres comme lui !



Un manga extrêmement dur mais ô pourtant si réel, ne l'oublions jamais car toute paix n'est jamais acquise ! Un graphisme à couper le souffle, extrêmement bien travaillé avec quelques modifications cependant par rapport à la réalité (comme l'explique l'auteur-illustrateur en fin d'ouvrage afin de le rendre accessible à tous et surtout afin justement qu'il paraisse plus réaliste ! A découvrir et à faire découvrir ! Attention âmes sensibles, s'abstenir !
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Peleliu, tome 5

Nous sommes au début de l'année 1945 et Tamaru et ses compatriotes sont toujours coincés sur l'île de Peleliu, attendant des renforts auxquels ils ne croient plus et littéralement coupés du monde, sans nouvelle de l'avancée de la guerre ni même du monde extérieur. Se croyant abandonnés de tous et alors que la réserve de nourriture vient cruellement à manquer, ils reprennent une gorgée d'espoir en voyant une inscription sur la plage comme quoi des réserves de nourriture de l'armée américaine seraient disponibles er les invitant à un point de rendez-vous. Là-bas, ils vont non seulement retrouver une partie de leur escadron, dont leur sous-lieutenant Shimada mais aussi d'autres régiments. Ensemble, ils seront plus forts, même si la méfiance règne au départ entre eux. Peuvent-ils réellement se faire confiance ? N'y-a-t-il pas parmi eux des traîtres ou des déserteurs ? De toute façon, ils n'ont pas d'autre choix que de s'allier si ils veulent survivre et après tout, n'appartiennent-ils pas tous au même camp et qui sont-ils de toute façon, pour s'appeler "déserteurs" alors que cette tactique n'en était qu'une parmi d'autre, non pas pour continuer à vivre ou juste à survivre mais disons, au moins, pour ne pas mourir tout de suite ?

Lorsqu'ils découvriront le caporal-chef Katakura et neuf de ses hommes emmurés vivants et sans nourriture (ou du moins plus de nourriture) après deux mois et dont pas tous ne ressortiront de là sains et saufs, ils comprendront réellement ce que veut dire le fait de mourir de faim jusqu'à la folie et apprendront réellement à s'entraider !



Un cinquième tome qui nous plonge de plus en plus dans l'horreur mais extrêmement bien documenté, toujours aussi bien travaillé graphiquement et avec des non-dits ou de simples suggestions qui ne peuvent que créer plus d'effroi chez le lecteur !

A découvrir et à faire découvrir mais je ne le répèterai jamais assez, âmes sensibles, s'abstenir !
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Peleliu, tome 2

Je ne m'attendais pas à lire ce deuxième volet aussi rapidement et je tiens à remercier le collègue de travail et ami de mon mari d'avoir répondu à mes attentes aussi rapidement en lui prêtant la suite (le troisième tome m'attend tranquillement sur ma table de chevet et ne demande, lui aussi, qu'à être lu afin de satisfaire ma curiosité). Même si comme je le disais dans ma critique du premier tome, l'on sait déjà quelle va être l'issue de ce docu-fiction car se basant justement sur des faits historiques, il est toujours intéressant de se (re)plonger de temps à autre dans notre Histoire et de la découvrir d'un autre point de vue que celui que l'on a l'habitude de lire. Ici, c'est justement le côté japonais qui m'a attiré et j'ai découvert ici, non seulement des personnages (fictifs bien sûr) très attachants mais aussi des méthodes de combat et un esprit de bataille dont j'ignorais presque tout.



En effet, si Tamaru, notre jeune protagoniste, ne rêve que d'une chose : pouvoir se sortir de cette bataille indemne afin de pouvoir regagner son cher Japon et y retrouver sa mère mais également poursuivre son désir un peu fou de pouvoir devenir un mangaka reconnu, tous ceux avec lesquels il se bat ne pensent pas comme lui. Certains en effet ne veulent pas rentrer chez eux et souhaitent mourir en héros afin de rendre hommage non seulement à leur famille mais aussi à leur patrie, d'autres n'en parlent jamais mais pensent comme ces derniers, ne redoutant pas la mort (ou du moins faisant semblant de ne pas la craindre, la provoquant exprès même parfois soit par pure folie ou insouciance soit pour montrer leur bravoure) mais d'autres, qu'ils soient soldats japonais ou américains d'ailleurs, prient encore leur mère et ne les en blâmons pas !



Un deuxième tome qui fait tout aussi froid dans le dos que le premier tant il est empreint de réalisme et de barbarie (notamment en ce qui concerne l'épisode du manque d'eau et le fait d'envoyer les blessés en première ligne de mire, comme des charges trop lourdes à porter et que l'on expédie comme de la chair à canon afin de s'en faire une barrière protectrice) avec un graphisme toujours aussi bien travaillé ! Une remarquable série extrêmement bien documentée que je ne peux que vous recommander ! Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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Peleliu, tome 3

Eh voilà, je vois l'avais dit que je terminerai cette série (je ne savais pas quand ni comment mais celle-ci est arrivée malgré tout trop vite, même si je connaissais malheureusement d'avance l'issue de cette dernière (l'avantage et inconvénient lorsque l'on lit des ouvrages de fiction qui s'appuient sur des faits réels, aussi tristes soient-ils).



Ici, pour notre héros Tamaru que le lecteur suit depuis trois tomes déjà, mangaka dans l'âme et qui n'arrête pas de dessiner, bien qu'à son grand malheur, il arrive à court de papier et ses camarades, la faim se fait cruellement sentir car les réserves sont à court. Bien que lui et son escouade ait reçu 11 fois les félicitations de l'empereur pour leur courage sans faille, ils ont néanmoins l'impression d'être un peu abandonnés par le QG qui n'a pas livré le ravitaillement (ni humain ni en nourriture) escompté. La faim peut rendre fou et parfois pousser des hommes, aussi sensés soient-ils à faire justement des choses insensées. C'est le cas d'une autre troupe qui va les rejoindre et en voyant que Tamaru et les siens ont réussi à trouver du riz, vont vouloir à tout prix rester avec eux. Jusqu'où ces derniers seront-ils prêts à aller pour cela ?



Un troisième et dernier tome réellement à la hauteur des précédents et où toute l'horreur de la guerre (avec des sujets très personnels) au quotidien se fait sentir ! Un graphisme toujours aussi bien travaillé ...bref, une lecture que je ne peux que vous recommander à condition que le cœur vous en dise car je n'aurais de cesse de répéter qu'il faut l'avoir (le cœur) bien accroché) pour aller jusqu'au bout de cette lecture à l'issue de laquelle vous ne pourrez pas ne pas ressortir indemnes !
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Peleliu, tome 4

Eh bien moi qui pensais qu'il n'y avait que trois tomes de cette série, quelle ne fut pas ma surprise (bonne de surcroît) lorsque le collègue de mon mari lui amena les quatre tomes suivants (sur les neufs actuellement sortis au Japon).



Ici, le lecteur poursuit sa découverte de cette retraite qui opposé les les forces armées américaines aux troupes japonaises durant le bataille du Pacifique, sur cet île reculée de Peleliu durant la Seconde Guerre mondiale. Alors que les troupes japonaises commencent cruellement à manquer de vivres, certaines préfèrent procéder à "l'effacement", c'est-^à-dire au suicide collectif pour mourir honorablement mais Tamaru, notre héros mangaka (enfin aspirant mangaka) et quelques autres survivent tant bien que mal. Aussi, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils trouvent, dans ces conditions, alors que la guerre fait rage tout autour d'eux, deux jeunes enfants, originaires de l'île. Comment ces derniers ont-ils pu faire pour survivre dans ces conditions et surtout, par quel miracle sont-ils toujours en vie ? Comme ils l'expliquent à Tamaru et à ses camarades, leur père est parti chercher de l'aide mais depuis combien de temps ? Il y a de fortes chances que ce dernier soit mort et notre protagoniste, autant que ses hommes, sont bien décidés à leur venir en aide...



Un quatrième tome vraiment à la hauteur des précédents, où le lecteur se plonge un peu plus dans l'horreur chaque fois (pourtant ce n'était pas faut d'avoir été prévenue par ledit collègue de mon mari lorsqu'il nous a prête cette suite) mais qui constitue pourtant un pan de notre terrible histoire. Que l'on soit américain, japonais, français ou bien allemand, il n'y a pas eu de véritable vainqueur ni de véritable vaincu au cours de cette guerre (comme dans toutes les autres d'ailleurs), mais c'est seulement l'histoire d'hommes, jeunes, qui n'avaient rien demandé, à qui l'on a demandé de se battre et qui n'ont fait qu'obéir aux ordres, laissant derrière eux, des famille éplorées ! A découvrir et à faire découvrir mais attention, encore une fois, âmes sensibles, s'abstenir !
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Peleliu, tome 7

En fait, cette série n'est pas une simple suite de mangas basés sur des faits historiques, c'est bien plus que cela : c'est avant tout, et surtout, un travail d'équipe. C'est donc tout naturellement, et amplement mérité que pour ce dernier opus sorti en France (il en existe deux autres au Japon mais à part de me mettre au japonais, je ne vois pas comment je pourrais les découvrir...donc il ne me reste qu'à attendre, une nouvelle fois) que notre mangaka, Hazuyoshi Takeda adresse ses sincères remerciements à Masao Hiratsuka pour l'écriture du scénario mais aussi à son éditeur, M. Takamura pour la recherche bibliographique et à M. Hirano pour ses connaissances géographiques et locales de l'île de Peleliu.



Im me semblait réellement important d'insister sur ce point avant de commencer ma "critique", toujours aussi enthousiaste, pour ce septième et dernier (pour le moment) de cette série ! Ici, Tamaru et quelques camarades apprennent, grâce à l'un d'entre eux qui a quelques notions d'anglais, à se fondre dans la masse de l'armée américaine (certes, cela reste de manière exceptionnelles) afin de repérer quels stocks il leur serait vital de leur dérober (le manque de nourriture reste la priorité mais il y a aussi celle des soins pharmaceutiques et des armes). Ils en profitent d'ailleurs quelques fois pour assister (toujours en douce) à quelques loisirs de "luxe" que s'offre l'armée américaine tels que des séances de cinéma, alors que eux, doivent se contenter (ce qui est déjà amplement à leurs goûts, certains s'y prennent un peu trop parfois, à tel point que cela déclenche quelques rixes parmi les soldats japonais) de jeux de cartes traditionnels que notre jeune aspirant mangaka se plaît à leur dessiner !

Tamaru et ses anciens camarades de leur unité originale se soucient néanmoins de la disparition de leur caporal-chef et, bien qu'ils soient dorénavant, sous le commandement du sous lieutenant Shimada (pour ne citer que lui), lorsqu'un vol important de stock de nourriture est constaté, Tamaru pense savoir de qui peut provenir ce larcin mais si il se trompait ?

Les soldats répartis désormais en deux camps, cela pourra peut-être faire pencher la balance mais...bon, vous n'êtes pas sans ignorer comment s'est terminé l'histoire pour les soldats japonais en 1945 mais je suppose que comme moi, vous ignorez peut-être encore, ce qu'était le sort de celui de ceux basés à Peleliu ?



Si je ne me trompe pas et que vous avez envie d'en savoir plus sur eux (bien qu'il s'agisse ici d'une fiction mais extrêmement bien détaillés et recherchée sur le plan historique), je ne peux que vous recommander (une fois encore) de vous plonger dans cette série. N'tant pas particulièrement une adepte de mangas, j'avoue que celle-ci m'a bluffée sur le plan graphique et scénaristique ! Attention, à ne pas mettre dans toutes les mains !
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Peleliu, tome 1

J'avais déjà entendu parler de la bataille de Peleliu comme une bataille stratégique de la Seconde Guerre Mondiale, entre les Etats-Unis et le Japon. L'île de Peleliu se trouve dans l'archipel des Palaos dans l'océan Pacifique. Les japonais défendent l'île et résistent contre les attaques des Américains.

C'est avec Tamaru, un soldat rêveur japonais qu'on se retrouve dans les abris avec les autres soldats. Il aimerait juste profiter de la beauté de l'île...

Il n'y a pas que les attaques américaines qu'ils craignent, il y a aussi les moqueries d'autres soldats, la faim, les conditions difficiles. Les personnages sont dessinés de façon comique mais les attaques, les pertes humaines sont difficiles à supporter. La mort est toujours très proche sur le terrain. Il y a ceux qui veulent sauver leur vie et ceux qui veulent tout donner pour leur patrie. Frissons d'horreur quand on repense à ces scènes de carnage... que ça ait eu lieu en France, en Angleterre ou dans le Pacifique, tous ces morts. Un manga instructif et émouvant sur ce front de bataille peu connus de la Seconde Guerre Mondiale, à suivre.
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Peleliu, tome 1

Lors de la seconde guerre mondiale, Américains et Japonais ce sont affrontés sur l'île de Peleliu, située dans l'archipel des Palaos. C'est un lieu stratégique à l'époque de part la présence d'un aéroport. Peleliu est d'abord occupée par l'armée japonaise puis convoitée par les forces américaines.

Ce premier tome nous met en présence de Tamaru, soldat de seconde classe, qui dans le civil voudrait bien devenir dessinateur de mangas. Dès qu'il a un moment de pause, il dessine, il extrapole sur la beauté de l'île, sur les animaux qui y vivent ainsi que sur la population. Pour lui la guerre ne peut pas venir troubler cette paix. On pourrait le considérer comme un doux rêveur, naïf et sensible. Son camarade Koyama par sa mort, va lui montrer qu'à la guerre toute mort peut survenir à tout moment, tout bêtement sans qu'une arme ne vous touche.

On assiste au quotidien des recrues, aux premiers bombardements des navires américains, à l'angoisse qui monte au sein de la troupe.

Cette île paradisiaque en temps normal devient un champ de bataille, qui vrombit, qui tonne de partout. Avec la mort au rendez-vous, la peur, le doute… Tous ces hommes se doutent qu'ils ne s'en sortiront pas ou peu et vont chercher au fond d'eux la force d'aller de l'avant.

Le dessin en lui-même pourrait paraître enfantin, mais ce qu'il véhicule ne l'est pas. C'est la guerre, l'acharnement, le sang, la peur qui sont présents.

Premier manga Seinen que je lis, et j'ai ressenti beaucoup d'émotions à lire le début de cette bataille si peu connue.

Merci à masse critique Babelio et les éditions Véga de m'avoir permis de découvrir Peleliu.



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Peleliu, tome 1

Ce manga m'a été recommandé par une lectrice sur Instagram et je la remercie fortement car j'ai passé un bon moment avec ce premier tome de "Peleliu".



J'ai particulièrement apprécié le contraste que l'auteur a fait entre des dessins enfantins (personnages avec de grosses têtes, traits grossiers, souvent utilisés dans les mangas humoristiques) et la dureté du texte qui relate une bataille de la Guerre du Pacifique. L'histoire elle, est simple, tout est dans la description éditeur plus haut dans la chronique, par contre le lecteur ressent bien les émotions des personnages, surtout l'honneur (si prononcé chez nos amis japonais), la tristesse et la peur.



Les sujets abordés sont divers, la Guerre du Pacifique évidemment mais aussi la mort du compagnon d'arme, le mal du pays, ne pas savoir à quoi s'attendre d'une bataille lorsque nous sommes encore jeunes adultes, l'obéissance, l'organisation et la compassion entre autres.



Je tiens à préciser que ce manga est réalisé en collaboration avec M. Masao Hiratsuka qui est membre du groupe de recherches sur la Guerre du Pacifique.



Je lirai prochainement le deuxième tome (sur cinq) que je possède déjà.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Mon cancer couillon

Takeda Kazuyoshi rêvait d'être mangaka professionnel mais il n'arrivait pas à faire publier ses créations. Il aura fallu une saleté de cancer pour qu'il puisse y arriver.



"Mon cancer couillon" est son premier manga. Un manga témoignage où il décrit en détails sa maladie, ses symptômes, son parcours de soin, sa vie de famille, son projet pro, les rencontres sur son parcours, ses interrogations, sa reconstruction, ses séquelles, etc. Un témoignage très complet. Lourd mais beau. Infiniment triste et douloureux mais aussi drôle et plein de vie.

Le coup de crayon est, bizarrement, léger et plein de peps. Il contraste avec les propos.



Le témoignage de Takeda Kazuyoshi est très émouvant. Nécessaire aussi, pour sensibiliser et pour informer.
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Peleliu, tome 1

Un manga pour découvrir Peleliu, île de l'archipel des Palaos, lieu paradisiaque pris dans la guerre du Pacifique. Tamaru, le petit soldat malgré lui, rêveur aimant dessiner, est très touchant ; les images sont très expressives et déroulent tranquillement l'histoire, case après case, montrant l'innocence enfantine face à la cruauté absurde. La jeunesse japonaise est chair à canon sacrifiée pour l'honneur et les américains ne font pas dans la dentelle. Un premier tome d'une série assez longue - et j'avoue me demander ce qu'il y a tant à raconter (l'avenir me le dira). Et mon premier manga. Je ne sais pas si j'en lirai d'autres mais je vais au moins continuer à découvrir cette histoire.
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Mon cancer couillon

Le titre original est Sayonara Tama-chan, mais j'ignore qui a trouvé ce génial titre en français! L'auteur, alors qu'il est encore assistant d'un mangaka, doit mettre sa carrière entre parenthèses car on lui diagnostique (à temps) un cancer d'un testicule (le gauche si vous voulez tout savoir). Un cancer rare, le plus répandu chez les hommes jeunes, avec un excellent taux de survie à cinq ans.



En dépit d'un opération, il lui faut subir une chimiothérapie, car il y a des métastases. Le voici pour un long moment à l'hôpital, en urologie, avec des hommes plus âges atteints par exemple d'un cancer de la prostate.



Les effets secondaires de la chimio sont bien décrits, perte de goût, ultra sensibilité aux odeurs et aux bruits, vomissements, douleurs, dépression même.



(D'accord, là j'en ai perdu pas mal). D'abord, cancer, hôpital. Ensuite, manga, surtout à lire ans le bon vieux sens manga, en commençant par 'la fin' et en lisant de droite à gauche (on s'y fait).



Mais l'humour (si!), la description de la vie dans cet hôpital, avec les autres malades (j'ai découvert que les chambres sont communes à plusieurs, avec juste des rideaux pour isoler un peu) et le personnel, et l'épouse de l'auteur (sans oublier le mignon chiot) donnent un ensemble parfaitement accrocheur.



Cependant je comprendrais parfaitement qu'on n'aie pas envie de s'y lancer, chacun a un vécu plus ou moins douloureux avec la maladie. C'est le témoignage de l'auteur, voilà.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Peleliu, tome 1

Peleliu, Tome 1 | Takeda Kazuyoshi



Si j'ai acheté ce manga c'est pour sa couverture qui m'a tout de suite attirée par ses tonalités vives, et par son mini prix de 3€ ( considération très terre à terre mais je pense que sans ça je ne m'y serais pas essayé ^^).



Je m'attendais à quelque chose de plutôt orienté humour au vu du style de dessins choisis: pas du tout.

On traite là d'un fait historique: La bataille pour l'île de Peleliu, pendant la guerre du Pacifique. Autant dire qu'il n'est pas approprié pour une envie de lecture légère.



Mon impression de lecture: je n'ai ni aimé ni pas aimé. Par contre j'ai été intéressée.

L'histoire est plaisante, et très bien construite pour un court format.



En fait je n'ai que des choses positives à dire au sujet de ce manga (c'est contradictoire pour quelqu'un qui dit ne pas l'avoir apprécié...mais bon, c'est ainsi ^^)



Tamaru, le protagoniste principal, est très intéressant et aussi terriblement attachant. Faut dire que ce petit être sensible et rêveur n'a rien d'un soldat au sens où on l'imagine, alors on se peine pour lui de le savoir en plein milieu de ce carnage.



Sous l'aspect très "cute" des dessins on se retrouve confronté de plein fouet aux pratiques infectes de la guerre et c'est peut-être pour ça que j'ai eu du mal à accrocher: je ne m'attendais clairement pas à ça ( Lire les synopsis évite ce genre de déconvenue, je suis d'accord).

Mais en même temps c'est ce contraste qui l'a rendu supportable, et qui le rend peu commun et inattendu..



Pour résumer un manga à lire tout de même, ne serait-ce pour ce fameux contraste: dessins mignons à souhait/ thème très dur.
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Peleliu, tome 1

C'est une lutte sans merci dans une petite île paradisiaque de l'archipel Paléos au large des Philippines que s'affronte durant l'été 1944 les forces impériale japonaises aux américains venus délivrés les peuples opprimés.



Le présent manga traite de cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale et de cette bataille où 50000 hommes ont combattu. Il faut dire que les forces en présence étaient assez inégale car il y avait 40000 américains contre 10000 japonais. Le Japon a subi une honorable défaite.



On vivra avec un soldat les horreurs de la guerre et même dans un endroit paradisiaque comme cette île tropicale. C'est sombre mais réaliste. Au niveau du graphisme, le trait est assez caricatural avec des petits soldats ressemblant à des playmobiles mais bon. L'impression générale est plutôt bonne.
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Peleliu, tome 5

Extrait :

Presque la moitié de la série déjà atteint avec ce nouveau volume. L'intrigue est toujours aussi particulière à découvrir avec les dessins qui dénotes avec elle. Ce qui est étonnant également, c'est que l'aventure nous mène déjà en 1945 (capitulation en septembre de la même année). Je suis donc assez curieuse de savoir ce que va bien pouvoir trouver l'auteur à raconter pour que cela dure encore six volumes. J'espère, en tout cas, que la série terminera avec un petit "après la guerre", pas juste une ou deux pages à ce sujet.



Les américains ont assez vite considéré les soldats japonais comme des fous, comme ils n'hésitaient pas à se jeter au combat, à perdre la vie. Il me semble avoir lu que certains étaient choqués par ce comportement, d'un côté il admirait leur côté patriotique, de l'autre ils se rendaient bien compte qu'ils avaient peur au moment de passer à l'acte. Pour autant, l'armée américaine n'a pas été des plus gentille et saine non plus, puisqu'elle n'hésitait pas à emmurer vivant les soldats ennemis, déjà bien affaiblis par la famine et les maladies. Les conditions d'hygiènes ne sont vraiment au top sur ses îles un peu tropicales. Les soldats japonais sont bien affaiblis, mais ils s'avèrent également plutôt résistant, mais à côté l'armée américaine semble bien plus "fraîche". Malgré cela, certains soldats japonais veulent continuer à suivre les ordres, juste afin d'avoir un but... un but qui les aident à tenir.



Ils ignorent tout de ce qu'il se passe autour d'eux, n'ayant plus de moyens de communication. Certains soldats fraichement rencontrés permettent d'en découvrir une partie, mais cela reste insuffisant. Face au désespoir, il faut toujours un peu d'espoir afin de continuer à avancer. L'idée que des renforts finiront par arriver commence donc à aider psychologiquement ses soldats amoindris. Ensuite, ils pensent à sauver leur camarade et à se réunir pour survivre, malgré leurs conditions physiques, ils restent assez malin pour la plupart. Tamaru a toujours des réflexions très humaines et réalistes, comme le fait qu'un humain ne peut pas rester sur ses gardes longtemps, car cela est épuisant. Leur solution pour survivre consiste à voler la nourriture des américains... Je ne sais pas s'ils y ont pensé, mais il y a une sacrée différence entre voler quelques boites, et en voler pour un bon nombre de personnes et de semaines. L'armée américaine va finir par s'en rendre compte et les attendre de pieds ferme.



[...]
Lien : https://sunread26.wordpress...
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Peleliu, tome 1

Peleliu est un manga qui traite de la Guerre du Pacifique, opposant les japonais aux américains. On suit Tamaru, un soldat japonais, qui se bat sur l'île de Peleliu, faisant partie de l'archipel des Palaos. Tamaru est jeune, naïf, et il adore dessiner. Lui ce qu'il veut ce n'est pas se battre mais devenir mangaka.



J'ai adoré ce tome 1, qui nous met bien dans l'ambiance, et j'ai hâte de lire le tome 2 qui m'attend ! Une particularité du manga que j'ai beaucoup appréciée est le dessin. En effet, le dessin est presque enfantin, alors qu'il décrit une réalité horrible. Cela crée un contraste vraiment intéressant, et en même temps permet parfois d'atténuer les horreurs décrites, pour qu'elles soient moins crues pour le lecteur.



Je vous recommande chaudement cette lecture, qui vous en apprendra davantage, j'en suis certaine, sur la Guerre du Pacifique !
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Peleliu, tome 2

Je viens de finir les deux premiers tomes de Peleliu, Seinen inspiré de faits réels du grand père de l’auteur si ma mémoire est bonne. Et le moins qu’on puisse dire c’est que je ne regrette pas du tout d’avoir commencé la lecture.

C’est une sorte de band of brothers version japonaise qui déconstruit le mythe du Japonais Kamikaze, fanatique de son empereur, prêt à donner sa vie pour le salut de l’empire. La narration du sensible protagoniste, jeune homme de 22 ans rêvant de devenir mangaka, dépeint l’invasion de l’île de Peleliu, un paradis devenu enfer.

Le récit est très orienté sur la psychologie des soldats : après les victoires comme les défaites, lors la perte de leurs amis ou de parfaits inconnus alliés ou ennemis. Sur cette île on pleure et pense à sa mère avant de rendre son dernier souffle, indifféremment du fait que l’on parle anglais ou japonais.

Le dessin très rond et un peu enfantin à l’image d’un ranking of kings, n’empêche en rien l’immersion dans cet univers extrêmement violent bien qu’il la rende plus supportable.



Alors que le but même de cette bataille est obsolète, que les vivres se font rare et que les renforts se concentreront sans doute sur la protection des Philippines, j’ai hâte de voir quel sort le destin a réservé à ces soldats nippons.
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Peleliu, tome 2

Pour adultes et public averti. Ce qu'on voit dans ce manga, ce sont 10000 soldats âgés de 20 à 25 ans devant survivre le plus longtemps possible sur un îlot du Pacifique, en proie à la souffrance, à la soif et à la peur. Ils sont piégés, destinés à se faire massacrer et au final, se retrouvent dans une boucherie au service de la puissance impériale japonaise qui les sacrifie comme un pion. Certains veulent surtout survivre et d'autres préféreraient mourir pour la patrie. Le document historique se fait document-charge et ce deuxième tome se termine sur un cliffhanger. Dommage qu'il y ait quelques coquilles dans la traduction française, mais l'émotion est toujours présente autour d'un personnage principal, Tamaru, qui aurait préféré devenir mangaka et vit le conflit en tant qu'observateur en s'étonnant de sa propre survie au milieu de la boucherie. On ne voit pas les pages défiler, mais certaines scènes 🦀 sont particulièrement éprouvantes.
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Peleliu, tome 1

J'ai profité du prix pour découvrir le seinen "Peleliu Guernica of Paradise" aux éditions #vegadupuis . Peleliu est un îlot du Pacifique situé à l'extrémité sud des îles Palaos. Avec son climat tropical et océanique, cet endroit entouré de récifs coraliens ressemble à un petit paradis. C'est là qu'en 1944, 40000 soldats américains se sont opposés à 10000 soldats japonais. Le manga dénonce la bêtise de la guerre, comme dans "À l'ouest rien de nouveau", sans exalter les Japonais au détriment des Américains. Il s'agit plutôt de montrer la jeunesse des soldats, la beauté de la nature d'une part, les armes et le sang de l'autre. Les personnages, avec leurs grosses têtes, semblent un peu enfantins comme des chibis, des playmobils, mais c'est une œuvre "pour public averti" et ce choix esthétique rend plus supportable la violence de certaines images. Ce manga historique repose sur une documentation solide et nous retrace un épisode de la Guerre du Pacifique en prenant pour personnage principal une figure attachante, le grand-père du narrateur, Tamaru, que le conflit dépasse, qui paraît peu héroïque malgré sa gentillesse mais d'autant plus brave, paradoxalement.
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