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Critiques de Tan Hagmann (53)
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Sage comme une image

Une auteur à suivre



Ce qui m’a tout de suite plut dès les premières pages, c’est le style posé. Rien ne presse, les éléments sont donnés au fur et à mesure sans urgence.

Au fil des pages, le ton change. Il y a dans ces lignes une impudeur. Rien n’est caché. Qu’on le veuille ou non, nous sommes face à une réalité, qui peut déranger, mais qui est sincère.

On nous donne ici une façon de comprendre une petite partie de la vie. Avec ses travers, ses espoirs mais surtout sans aucun jugement. Et c’est fascinant.

Tout le long du livre nous avons une écriture propre, fluide, je dirais presque musicale. C’est tellement inhabituel ! C’en est passionnant.

Et finalement, on ressort du livre avec une autre facette de l’univers dévoilée. Tout en douceur. Et c’est ce qui en fait la force de ce livre.



3,5/5
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Bi Live In Me

Un très beau récit qui vous plonge en plein de cœur de la musique et du mannequinat.



Les personnages de Kristian et Andréa sont tout simplement superbes. Deux personnages complexes, chacun avec leur part d'ombre et de lumière. Chacun trouvant son exutoire de manière différente.



La rencontre de ces deux jeunes hommes va chambouler leur vie. Un simple regard, qui dit tellement de chose, et c'est toute leur pensée, leur vie qui va s'en trouver changées.



Kristian est mannequin adulé, mais qui a l'esprit sombre, triste. Il s’englue alors dans des relations d'un soir, rageuses, violentes, qui a chaque fois le rendent plus sale, plus vulnérable. Il est aimé, choyé, côtoyé par les plus grands, admiré des hommes et des femmes pour sa beauté, mais au fond, il se sent seul, faux, incompris.



Andréa est un musicien hors pair qui ne vit que pour sa musique. Son monde, c'est sa musique, celle par laquelle ses émotions et ses paroles peuvent s'exprimer.



Kris et Andréa c'est une histoire d'amour hors norme, où bien des barrières sont dressées, où bien des paroles non dites font de cet amour quelque chose d'interdit, et surtout font que chacun fait sa vie différemment de ce qu'ils auraient voulu.



Mais quand l'attraction est si forte, quand la muse devient indispensable et quand les sentiments sont une douleur dans votre cœur, les deux âmes alors ne peuvent que se rapprocher, ne peuvent devenir indissociables l'une de l'autre.



Cet amour est beau, fort, honnête.



L'histoire est vraiment bien écrite, les phrases coulent toutes seules, et chaque description, chaque ressenti, que ce soit par rapport à la musique, aux sensations éprouvées, la description des lieux,... et bien l’écriture est belle, fluide, poétique. Je me suis sentie comme Andréa à chaque fois qu'il se mettait à jouer de la musique, je me suis sentie flottée, transportée par toutes les émotions, les peurs, les non-dits, les espoirs aussi.



Dans ce roman, il y a toute une histoire, avec des personnages secondaires qui ont tous leur importance, il y a aussi beaucoup de choses cachées, d'arrangements, de la poudre aux yeux pour faire tourner rond tout ce petit monde du mannequinat.



Kristian ne trouve son bonheur qu'au contact d'Andréa, sa rédemption en quelque sorte, et Andréa se rend compte que Kri est sa muse, celui dont il ne peut plus se passer, celui qui le fait se sentir vivre. D'ailleurs, vous verrez les paroles de sa chanson sont tout à fait troublantes, époustouflantes de sincérité et de beauté.



J'ai espéré tout du long pour eux, j'ai prié pour qu'ils osent enfin se dire les choses, qu'ils osent s'aimer, se révéler....mais leurs univers les séparent tellement, et les exigences du travail de Kristian ne font rien pour arranger tout ceci.



Les instants fugaces où ils se retrouvent sont tout simplement fabuleux, emprunts de magie et de beauté. Tout devient si réel et possible. L'amour est palpable, le besoin de l'autre aussi.



Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille....



La fin du roman m'a chamboulé car j'ai trouvé toutes leurs paroles si criantes de vérité, et à la fois tellement triste....cet espoir, toujours ces doutes et cette peur, mais tant d'amour, un amour un peu fou, un amour clandestin.



L'auteur a réussi à m'embarquer avec elle dans son récit musical, fait de paillette et de mélodie. Parfois la mélodie du bonheur, parfois la mélodie de la tragédie. La tragédie de cet amour un peu impossible où muse, espoir et abandon de soi se côtoient et s’entremêlent pour au final ne former qu'un seul mot : amour, le véritable amour, celui pour lequel vous êtes prêt à vous brûler les ailes.

L'auteur a très bien exprimé cette douleur de cette union difficile, voir impossible, entre ces deux jeunes hommes, elle nous a transmis à travers les pensées de Kristian toute sa peine et son désespoir, son côté sombre, ses excès, et à travers la musique d'Andréa, elle a su me faire ressentir toutes les sensations de celui-ci, son chagrin, sa solitude, ses doutes et finalement sa révélation.



Vraiment une très belle histoire, qui tantôt vous chauffe le cœur, et tantôt vous le brise. Un récit tout en douceur, parfois plus brutal, un texte poétique et tout en musicalité qui m'a complètement emporté. J'ai adoré vivre ces instants avec Kri et Andréa, j'ai beaucoup aimé leur caractère, complexe, torturé. Il y a également toute une histoire autour de nos deux personnages, qui les amènent là où ils sont à la fin du roman.



Petit plus : j'adore la couverture, très belle, sobre qui correspond bien à notre personnage !



Merci.
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Sage comme une image

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D'autres horizons

Je n’ai pas fait attention, il est vrai que cela semble évident à la lecture du résumé (vilaine Pauline ! A force de lire en diagonale les résumés, voilà !). La romance est un genre que j’apprécie grandement. Vous savez que je ne suis pas forcément hyper à l’aise avec l’homo-romance (pas que cela me dérange, c’est juste un genre que je connais très mal). J’ai donc découvert un peu plus un genre que je ne côtoie pas souvent ainsi que deux nouveaux auteurs.



On fait la rencontre de AJ – Andrew Justin- qui est un architecte assez talentueux. Si sa vie professionnelle est excellente, sa vie personnelle est assez mouvementée. En effet, AJ collectionne les nuits sans lendemain. J’ai apprécié le personnage d’Andrew Justin, il prend des risques, se moque de ce que l’on peut dire de lui et fait en sorte de toujours être responsable et respectueux (sauf en amour, on ne peut pas être parfait). Une nuit d’un soir est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mauvais choix, mauvaise personne, le voilà mis à pied. Il est envoyé à l’autre bout du monde pour y construire une école.



Tiana est un jeune homme originaire de Madagascar. C’est un jeune homme qui m’a beaucoup fait sourire. Je l’ai apprécié tout de suite, il respire la bonne humeur et le soleil. Voilà un personnage original qui donne un second souffle au roman. C’est très sympathique.



La rencontre entre les deux jeunes hommes est explosive. Ils ne sont d’accord sur rien. Ils deviennent rapidement des experts lorsqu’il s’agit de faire monter la pression d’un côté comme de l’autre. J’ai apprécié ce couple de personnages qui est vraiment très sympathique à découvrir.



Un voyage

Bon, clairement, si la couverture ne vous donne pas envie de partir en vacances, je ne vous comprends pas ! En effet, j’ai trouvé très sympathique de nous proposer Madagascar et plus précisément Belo sur Mer. Si le dépaysement est total pour le lecteur, AJ se prend une claque monumentale à son arrivée, en effet, la nostalgie et le mal du pays s’emparent très rapidement de lui. J’ai trouvé cela très bien amené dans le roman. Je suis moi-même partie à l’étranger et je peux vous dire que l’acclimatation peut être parfois compliquée ! J’ai trouvé que cette notion apportait beaucoup à la crédulité de ce roman.



J’ai apprécié le dépaysement : les décors, la mise en avant des cultures et des traditions, tout cela m’a beaucoup plu. J’ai trouvé quelques longueurs au début du roman mais j’avoue qu’une fois que le décor est planté, on se prend au jeu !



Les plumes

J’avoue que j’ai pris du bon temps avec ce texte. Les plumes sont sympathiques. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman écrit à quatre mains. Merci pour cette belle découverte.
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Sage comme une image

​Je suis entrée en contact avec cette très chaleureuse auteure d’une manière à laquelle je ne m’attendais pas, et après un passage sur amazon et échanges par messages, je suis tombée sous le charme à la fois des résumés des romans de Tan et de sa personnalité vraiment sympathique, ouverte et à l’écoute. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de découvrir un peu plus son univers, et je la remercie infiniment d’avoir accepté de me confier « Sage comme une image ».

Ce roman est tellement riche que je ne sais même pas par où commencer ! Les axes de lectures sont nombreux, la profondeur de l’intrigue émotionnelle est vraiment parlante. Peut-être devrais-je simplement commencer par évoquer le fait que j’ai démarré ce roman hier soir tard et l’ai fini cet après-midi… autant dire, je l’ai trouvé addictif !

C’est un livre qui pourrait en choquer certains car il raconte la romance complexe et aussi torride que tourmentée d’un adolescent de quinze ans et demi et d’un auteur à succès d’une quarantaine d’années. Sous un sujet volcanique et touchant, qui ne remportera pas nécessairement tous les suffrages, c’est une véritable histoire d’amour, remplie de réflexions sensées et profondes, qui, loin de se complaire dans la description d’une relation réaliste mais dangereuse, nous apporte un point de vue grave, frais et très riche sur une situation relativement atypique. J’en ai apprécié la profondeur et l’authenticité.

Le style littéraire ne m’a tout d’abord pas convaincue, non parce qu’il n’est pas bon, au contraire, mais parce qu’il a ses particularités. Des inversions nombreuses, des phrases très courtes, sans doute moins poétiques et lyriques que ce que je lis habituellement, mais je dois le dire, le charme de ce style atypique a eu son petit effet sur moi, et le rythme infernal des phrases courtes s’enchainant ne m’a pas laissé beaucoup de répit pour poser le roman et faire autre chose qu’enchainer les chapitres !

On entre directement dans l’univers torturé et passionnant de Kristian, ado de quinze ans et demi en pleine rébellion. Après une enfance douce et complaisante, au cours de laquelle il se fait tourmenter par une mère abusive qui souhaitait avoir une fille, et délaissé par un père qui a abandonné l’enfant à la folie de son épouse hautement dépressive et névrosée, le garçon que nous découvrons est un être revêche et indomptable, un peu sauvage, au tempérament aussi fougueux que « borderline ». Extrêmement intelligent et cultivé, Kristian n’est pas un ado comme les autres, ça au moins, c’est certain. Certes, il vit une crise dans laquelle on retrouve les reliefs de la puberté mal maitrisée, mais sous ses couverts de rebelle « je-m’en-foutiste », Kristian est un personnage dont le monde intérieur est d’une richesse et d’une intensité remarquables. J’ai tout de suite accroché avec ce garçon au caractère prononcé, qui sait ce qu’il veut et ose se faire entendre et respecter dans un monde d’adultes guindés n’ayant que peu d’attentions pour lui.

Son caractère bien trempé ainsi que sa liberté d’expression (malgré la réprobation flagrante de son père, dont il n’a que faire), sans parler de sa beauté d’ange tombé du ciel, le font tout de suite remarquer par Joren Häsel, écrivain de son état, compatriote danois de la famille de Kristian, dont le père, Erik, est l’ambassadeur à Paris. L’intérêt est d’ailleurs plus que réciproque, puisque l’adolescent découvre en Joren, auteur dont il a lu les ouvrages avec passion, un homme beau, fascinant, captivant au possible. C’est en quelque sorte le coup de foudre, dès leur première rencontre.

Mais la différence d’âge étant très importante, Joren, séduit par l’impudeur et l’esprit volontaire et décidé de Kristian, s’affole de la situation. Kristian, après tout, n’est-il pas encore qu’un enfant ? Son corps encore gracile, flottant entre deux mondes, lui crie que la situation n’est pas juste, et qu’elle est extrêmement dangereuse. Difficile de maitriser une telle pulsion face aux avances répétées du garçon, à son comportement fluctuant, parfois trop mature et lascif, parfois beaucoup plus vulnérable. Kristian sait ce qu’il veut, et Joren se retrouve coincé dans les rets d’un désir irrépressible, qui tourne à l’obsession. Manipulateur, déterminé, entreprenant, ne renonçant devant aucun obstacle pour obtenir ce qu’il souhaite, Kristian est un adversaire terriblement séduisant et audacieux, et l’âme de Joren semble bien trop tendre pour parvenir à résister bien longtemps à la tentation...

J’ai trouvé le personnage de Kristian particulièrement bien travaillé. Flottant entre les restes d’une enfance presque envolée (et vraiment pénible et douloureuse dans son cas) et la maturité d’un jeune homme en train de s’accomplir, son caractère est complètement prenant. Capable de passer de la cajolerie manipulatrice aux pleurs, de l’abandon total aux peurs enfantines, c’est un personnage loin d’être lisse, un ado vraiment attachant et touchant. Son histoire personnelle fait mal aux tripes, et elle est bien menée, la personnalité de Kristian, développée à partir des troubles de son enfance, est très cohérente. Kristian reste un ado en mal d’être aimé, qui cherche avant tout à être acquiescé en tant que personne. Ses comportements semblent parfois « trop », ou sans sens, mais en fait, il reste très entier dans sa personnalité. Il fait partie de ces êtres à la fois capable de la plus profonde candeur et de la plus grande lubricité, avec ce « naturel pervers qui, tant que personne ne leur interdisait rien, jamais ne connaissait de limites. » (Citation du roman) Intéressant point de vue de l’auteure, que je trouve très réaliste. Un pied dans l’enfance, un pied dans le monde des adultes, Kristian est désinhibé et naturel, et c’est une des choses qui fait, pour moi, le gros succès de ce personnage somme toute assez atypique.



Evidemment, on ne peut pas parler de Kristian sans parler de Joren. Joren, personnage très dichotomique, parfois difficile à capturer. Désillusionné, célibataire blasé et blessé par la vie, il est en fait, pour moi, le personnage qui est perdu dans la tourmente de son propre monde intérieur, torturé et tiraillé. Sur bien des aspects, moins mature que Kristian, dont la ténacité, la sincérité et la détermination sont finalement bien plus adultes que la fuite et les non-dits de Joren. Joren a peur. De tout un tas de choses. D’abord, de cette relation dangereuse qui le place dans une situation singulière vis-à-vis du monde et des critères sociaux de ce qui est « acceptable ». Peur, sans cesse, de dépasser les bornes. Peur, aussi, de perdre sa liberté au profit d’une relation qu’il refuse de qualifier d’amour. Peur, tout simplement, de la relation. Très sincèrement parfois j’ai eu envie de le secouer ! De lui hurler d’ouvrir les yeux (d’ailleurs, une de ses amies le fait très bien dans le roman, j’ai adoré ce passage de « remontage de bretelles » !) et d’apprendre de ses erreurs au lieu de les recommencer. C’est certain, pour quelqu’un comme Joren, Kristian était la plus belle chose qui puisse lui arriver.



C’est donc une romance vraiment touchante que nous avons là. Une vraie histoire d’amour qui ne manque ni de piquants ni de rebondissements, et qui nous offre un panel émotionnel riche et vivant, que j’ai vraiment adoré. Parfois, j’aurais aimé plus de profondeur sur certaines scènes, qui défilent comme en rêve et laissent parfois passer des jours quand on aurait pensé qu’il s’était passé quelques heures, mais pour moi, on est vraiment emporté dans un ouragan émotionnel, avec ce roman !



J’ai vraiment apprécié les sujets évoqués dans ce livre. La différence d’âge, particulièrement dans le cadre d’une relation adulte/ado, qui est assez tabou mais qui est très bien menée ici, je trouve. On l’évoque avec gravité, avec beaucoup de rebondissements, de manière très touchante. La détermination d’un garçon qui sait ce qu’il veut, qui découvre le monde et s’y jette avec fougue et sans regrets, est vraiment une belle leçon de vie, que j’ai appréciée. On m’a dit il y a peu que l’amour, le vrai, était intemporel et inconditionnel, et je pense que c’est là ce que ce roman très actuel cherche à nous montrer. A nous offrir, comme cadeau dans un monde brutal et cruel, très bien décrit ici également, notamment à travers les horripilants parents de Kristian et son passé vraiment sombre et traumatisant. On y évoque aussi l’adolescence sous toutes facettes, du point de vue de parents ou d’adultes désarmés, des relations complexes à ces âges, entre passion et ennui, on y évoque aussi les nombreux désirs et pulsions qui naissent spontanément… sans à priori, sans jugement, sans apologie non plus. Juste de manière réaliste et criante de vérité.



En conclusion, c’est pour moi un livre qui m’a vraiment parlé, et que je vous conseille vivement de découvrir ! Pas besoin de mise en garde, si vous avez lu ma chronique, vous savez de quoi parle de roman, et je suis sûre que, comme moi, vous vous régalerez à sa lecture ! :-)
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Bi Live In Me

~ 4,5 sur 5 ~



J'ai connu la plume de l'auteure grâce à sa nouvelle concernant l'un des protagonistes de cette romance. Et à nouveau Tan Hagmann a su agréablement me surprendre…



La rencontre de deux hommes que tout oppose.







L'un est un jeune mannequin très en vogue et gay. L'autre est un artiste connu en couple et hétéro. Ah je vous voir venir… Encore une énième romance entre un gay et un hétéro. Mais voilà ici c'est bien plus que cela. Pourquoi ?



La prose remarquable et envoûtante de l'auteure.



J'ai été littéralement bluffée. À partir d'une simple histoire basique, Tan Hagmann arrive à en faire une petite merveille. Elle a son style bien à elle qui nous transporte, nous interpelle, nous bouscule et nous bouleverse. Son intrigue est exceptionnelle. Le monde de la musique et le monde de la mode qui s'entrechoquent. Elle est brillamment construite et est intense en sensations. Des sentiments bruts de coffrage qui sont retranscrits avec une grande adresse. Un ton aussi bien saisissant qu'exaltant. Un rythme transcendant où on se laisse emporter dans cette petite bulle sans jamais vouloir en sortir tout en se laissant happer par ce torrent émotionnel.



Que dire des protagonistes ?



L'un n'a aucune honte a affiché son orientation sexuel malgré son métier. Kristian Jorgensen. Il a une mauvaise réputation et il est d'une grande arrogance. Mais en réalité tout n'est qu'apparence. À la différence de beaucoup de lecteurs, j'ai eu l'occasion de découvrir Kristian, jeune adolescent dans "Sage comme une image" avant de lire "Be live in me". Et j'avoue que cela aide à comprendre beaucoup de chose. Surtout le fait qu'il s'autodétruise dans l'excès afin d'oublier cette douleur qui le ronge de plus en plus.



L'autre ne s'exprime que par sa musique et bien qu'il soit en couple, cela ne l'empêche pas d'aller voir ailleurs. Andréa de Royer. Sa froideur risque de vous déstabiliser au début. Mais au fil des pages, on découvre certaines vérités et on comprend pourquoi il agit ainsi. On ne peut que ressentir de l'empathie pour lui. Quand aux paroles de sa chanson vous allez craquer. Elles sont non seulement bouleversantes mais surtout à couper le souffle.



Deux écorchés vifs au fort tempérament qui vont voir leur vie être mise sans dessus dessous depuis cette fameuse rencontre. Une amitié naissante, des liens qui se tissent, une connexion hors du commun, une indéniable attraction. L'un va devenir son havre de paix et de rédemption. Tandis que l'autre va devenir sa nouvelle muse et son obsession. Une relation très complexe avec des tensions, des secrets, des interdits, de préjugés, de doutes et des sentiments confus qui font leur entrée.



En bref



"Bi live in me" est bien plus qu'une très belle histoire. À travers ses mots, Tan Hagmann nous laisse un magnifique message qui ne vous laissera pas indifférent. Et quand arrive la fin on en ressort avec des émotions à fleur de peau. Et on n'a qu'une hâte retrouver au plus vite nos héros…



PS : Une mention spéciale pour la sublime couverture qui est en parfaite adéquation avec la trame de l'histoire.
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La Couleur de l'Enfer

Une super série ou le suspens de l'amour et des relations entre hommes attend des sommets et nous fait découvrir que l'Amour n'est jamais une chose simple !
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La Couleur de l'Enfer

Ce tome fait suite de Be live in me, que j'avais lu grâce à ma participation au livre itinérant, l'auteure Tan Hagmann m'a donc proposé ce tome en SP et je la remercie pour sa confiance, je sais qu'elle attend un avis honnête.

Pour tout dire j'étais ressortie avec un avis mitigé du premier tome, aussi suis agréablement surprise par celui ci . Cependant il me semble que la lecture de Sage comme une image ( même si ce n'est pas vraiment le premier volet de la trilogie ) m'a manqué pour mieux comprendre Kristian (enfin vu que c'est de ce tome qu'il se découvre homosexuel)

Parce que j'ai beaucoup de mal avec ce jeune homme, encore une fois , cette mascarade de mariage m'a dérangé, pour la simple raison que Kris ne cache pas vraiment son homosexualité et même sa relation avec Andrea.

Alors quelles raisons à ce mariage absurde ? Le mannequin tire encore quelques épingles de son jeu mais comment peut s'en sortir la pauvre Aude ?

A vrai dire j'ai éprouvé beaucoup de compassion pour cette jeune femme super manipulée par tous et forcement tout ceci explique le drame qui va en découler

Tan Hagmann s'attache à ce personnage,davantage que dans le dernier opus, souhaitant créer un lien entre elle et Kristian, pour autant il manquait un peu de profondeur dans cette relation dans laquelle Kri malgré son amour pour Dea aurait pu s'investir davantage et ceci aurait rendu à mon sens les liens entre les 2 protagonistes, (Aude et Kris )plus crédibles pour la fin de l'histoire Oui je sais le tome est court et beaucoup plus centré sur l'amour que se porte les deux jeunes gens. Mais c'est mon point de vue, un manque que j'ai ressenti qui a mon sens aurait rendu plus intense ce que ressent Kris et expliquerait sa chute. Mais je dis çà je dis rien.

Dans ce volet l'auteur nous met face aux réactions des parents, parce que oui on a beau aimer ses enfants, être tolérants, rien à faire ce n'est pas ce que l'on espère parce que depuis que le monde est monde , un couple ,pour un père et une mère ,c'est un homme une femme. Un couple qui va assurer leur descendance Puis ensuite il faut que se soit une personne digne de leur progéniture ( le passé sulfureux de Kris ne prêche pas à son avantage )et enfin en dernier lieu vient l'acception ou la rupture.

Oui tout ceci n'a pas d'importance quand on s'aime, et l'auteure n'insister davantage sur la relation et les sentiments amoureux

"(..) Tu l'embrasses sur la bouche en public, tu sors et tu couches avec lui, et tu nous dit que n'es pas homo ?

- Je ne suis pas homo, je suis amoureux, ce n'est pas la même chose"

Alors quand des parents peinent à accepter l'homosexualité, pas surprenant que certains s'en offusquent lors de démonstrations publiques.

Ce roman est donc un appel à la tolérance, une leçon d'amour, et c'est Dea, ce qui pourrait surprendre, qui est le plus fort des deux jeunes gens dans ce couple. Dea un jeune homme que l'amour va faire grandir très vite et qui sera capable lui de se battre pour celui qu'il aime.

Kris, je dois avouer que je ne maitrise pas son monde de fonctionnement, c'est comme s'il me manquait des éléments de son passé pour décoder ses tendances autodestructrices. C'est certainement ces manques qui font que je n'ai pas adhéré totalement à cette histoire.

Pour autant ce volet m'a plu davantage que le dernier , la plume de l'auteur est belle, fluide, agréable, beaucoup moins alambiquée que dans le dernier tome, cependant certaines situations ne m'ont pas convaincue. (oui je sais je suis plutôt sévère )

Toutefois un bon moment de lecture dans un univers particulier, mais qui nous touche ou nous touchera tous, à un moment ou un autre
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Bi Live In Me

Un livre classé "Gay", mais avant tout une histoire d'amour, qui n'est pas évidente au départ, mais elle vous emporte dans les méandres des sentiments et de la vie de tous les jours .



Un vrai beau livre à dévorer sans tarder.
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Bi Live In Me

Ma deuxième participation de lecture avec Surmatabledenuit, et son livre itinérant

Je remercie Nath pour nous permettre ainsi de faire de nouvelles découvertes de romans et d'auteurs qui se prêtent au jeu

Pour ce roman il faut avoir l'esprit ouvert, ce roman traitant d'homosexualité avec quelques scènes érotiques pouvant déranger certains lecteurs plutôt prudes. Personnellement j'ai trouvé que l'auteur Tan Hagmann traite son sujet dans un style très poétique, empreint de beaucoup de musicalité, ce qui sonne on ne peut mieux, dirons nous dans cet univers musical et du mannequinat , toile de fond de cette romance .

L'auteur maitrise bien son sujet , il nous plonge dans une ambiance musicale et de par son approche nous y immerge totalement, vocabulaire, noms de Jazzmen célèbres, la musique , résonne dans nos têtes, tout comme certains auteurs parviennent à restituer un paysage, celui de Tan Hagmann musical est parfaitement rendu. J'ai vibré avec les notes d' Andrea. Tout au moins dans la première partie.

J'ai suivi cette histoire d'amour improbable ( quelles sont les chances qu'un hétérosexuel aux nombreuses conquêtes féminines puisse tomber amoureux d'un homme ? ) avec beaucoup de plaisir, et de curiosité . l'auteur nous dépeint le mode sans pitié du mannequinat. Comment dès lors peut on vivre au grand jour un amour passionnel ? Comment faire face aux apparences et ce besoin de la société de faire certaines associations , un bel homme ne peut qu'aimer les femmes ?

En fait j'ai ressenti toutes ses sensations un temps, jusqu'à trouver à la longue le style un peu trop alambiqué au point de ne pas toujours comprendre le message que l'auteur souhaitait faire passer, cette histoire un peu trop cliché aussi, et trouver le tout un peu longuet

Cependant, les deux personnages Andrea et Kristian sont aussi attachants l'un que l'autre, tout aussi torturés, bien qu'il m'ait semblé que Kris le soit le plus des deux, avec une personnalité est un peu perturbante, tantôt jeune homme/enfant,émotif et réservé, tantôt sur de lui cédant à tous ces caprices , n'ayant crainte de s'afficher, a quoi bon alors ce mariage de convenance ?

Face lui , Andrea mi timide, et à la fois aventureux , c'est lui qui va franchir le pas , répondre physiquement le premier à cette attirance , et je me suis demandé est ce si naturel, de basculer complètement dans un autre univers?

Au fur et à mesure ces personnalités changeantes m'ont perturbée.

Oui , l'auteur nous raconte une histoire d'amour assez belle, ce n'est pas une simple attirance physique. Oui l'amour n'a pas de frontières, et qui sait, peut être vous le plus hétérosexuel que vous soyez (moi peut être), trouverez demain votre âme sœur, en une personne de même sexe que vous. Et ce le message ?

Pour finir je conclurais en disant que je ressors de cette lecture avec la sensation de ne pas trop savoir ce que j'en pense en fait. Oui j'ai beaucoup aimé jusqu'à ce qu'à ce que je décroche. Un avis assez mitigé finalement

Un page de couverte très tentante, et je pensais peut être que l’histoire baignerais davantage dans une ambiance musicale, peut être une des raisons de mon décrochage au fur et à mesure de l'avancée de la lecture.

Je remercie Nath et l'auteur qui m'ont fait cependant découvrir un univers qui m'est inconnu et reste encore de nos jours assez tabou.




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Sage comme une image

Avis de PlumKréole :



Je dois dire que je suis restée perplexe à la fin de ma lecture …. Sans savoir si j’avais aimé ou pas !

Une chose est certaine, je suis fan de style de l’auteure. J’adore sa plume. Ces écris sont toujours pleins de poésie.

Par contre, je n’ai pas réussi à me plonger entièrement dans l’histoire du livre. Je n’ai pas été captivée. Ce livre est sensé nous parlez d’amour, de franchissement d’interdit …. Un thème qui aurait du me faire ressentir beaucoup d’émotions, et malheureusement je n’en ai pas ressenti !

J’ai trouvé Joren, imbu de lui-même, pas vraiment attaché à Kristian, j’ai trouvé que tout au long du livre, il prenait à Kristian plus qu’il ne lui donnait. Bon à la fin du livre, un événement nous montre qu’il tient tout de même au jeune homme, mais c’était trop tard pour moi.

Quand à Kristian, je l’ai trouvé trop absent du livre. Il faut dire que j’en attendais beaucoup à son sujet.

J’ai lu avant ce livre, « Bi live in me », qui n’est pas une suite en soit, mais qui nous parle tout de même de Kristian (de ce qu’il vit quelques années plus tard) et je crois que c’est une grossière erreur. D’une part parce que je me suis énormément attachée au couple Andréa / Kristian (qui m’ont énormément émue), et de ce fait, cette pseudo histoire avec Joren ne m’a pas convaincue.

Et d’ autre part, j’espérais en découvrir plus sur Kristian, savoir qui il était en étant jeune, et ce livre ne nous pas appris grand-chose ….

Donc si vous voulez le lire, je vous conseille de commencer par sage comme une image et de poursuivre avec Bi live in me (que j’ai énormément aimé)


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D'autres horizons

Andrew-Justin Turner ou A.J. est un jeune architecte de Seattle. Bourreau du boulot, farouche et farouchement indépendant, égocentrique, un peu hypocondriaque sur les bords, il a de grands rêves : construire des bâtiments réputés à l’instar de son grand idole Frank Gehry, pourquoi pas décrocher le prestigieux prix Pritzker, gagner beaucoup de sous, devenir quelqu’un. Il est américain à 100 %, buvant ses litrons de Coca, mangeant ses hamburgers, se posant très peu de questions, s’intéressant encore moins à autrui, se complaisant peu ou prou dans sa petite vie confortable et sans contraintes (en-dehors de celles liées à son travail). Malencontreusement, une de ses coucheries sans lendemain lui vaut une redoutable haine de la part du jeune fils d’un des plus importants clients du bureau d’architectes pour lequel il travaille. Ce fiston n’apprécie pas d’être jeté comme une vieille chaussette une fois l’acte accompli ; il se plaint auprès de papa, insinuant que A.J. l’a violé, et les rêves de ce dernier se brisent soudain en mille morceaux. Son patron lui suggère de faire profil bas pendant un long moment et l’envoie à l’autre bout du monde, à Madagascar, où le cabinet a promis de construire une école écologique en pleine brousse. D’accord, le village, Belo sur Mer, se trouve en bord de mer, comme le nom l’indique. Mais quand A.J. y débarque, il prend aussitôt la véritable ampleur de cette mission, qui s’apparente rapidement à une punition. Qu’est-ce que c’est que cette bouffe étrange que l’on lui propose ici ? Et qu’est-ce que c’est que cette culture de la lenteur et des superstitions qu’il découvre avec de forts aprioris négatifs ? Mince, les gens ne parlent même pas anglais, ici ! Comment est-il censé survivre ? Comment est-il censé devenir quelqu’un, dans le seul sens qu’il connaisse à ce terme ?



Le seul point positif, si l’on peut dire ainsi : son voisin est un jeune originaire de la capitale, Tiana, beau comme un dieu, insaisissable, étrange comme le pays, qui doit apprendre à lire et à écrire à la population locale. A.J. se sent tout de suite attiré par cet être qu’il ne comprend pas ; il comprend encore moins ce qu’il lui arrive, lui qui s’est toujours targué d’être parfaitement célibattant et fier de l’être. Hélas, son patron l’a averti avant son départ : il ne faudrait pas qu’une nouvelle histoire de choucherie malencontreuse vienne ternir sa mission. Ce qu’A.J. ne soupçonne même pas une seconde, c’est que les choses ne sont pas plus faciles pour Tiana. Depuis toujours, ce jeune un peu tête en l’air, sans but précis dans la vie, mais avec de grands rêves lui aussi – notamment celui de devenir un chanteur à succès – lutte contre sa vraie nature. Oui, Tiana aime les hommes. Il a déjà connu des rencontres furtives dans des coins sombres et mal famés de Tananarive, voire passé des nuits intrépides dans des petits hôtels avec des amoureux d’un soir. Mais il sait fort bien qu’être homo est très mal vu dans son pays (il a une copine officielle pour brouiller les pistes, après tout) et que ses parents seraient très déçus s’il donnait libre cours à ses inclinaisons, qui pour lui sont coupables et honteuses. Donc, se retrouver au milieu de nulle part et coincé avec ce bel Américain qui l’intrigue tout autant qu’il l’attire est une douce torture. Il décide de ne pas céder à sa libido. Les deux hommes, entre rapprochements et brouilles, apprennent à se retenir jusqu’au jour où Jean de Dieu, un gamin de cinq ans qu’ils adorent tous les deux, disparaît sur sa petite barque de fortune. Tout le village part à sa recherche. A.J. et Tiana atterrissent sur un atoll au large de Belo ; la nuit tombante les oblige à y passer la nuit ensemble, et l’environnement idyllique aidant, ils finissent par tomber dans les bras l’un de l’autre… Mais qu’est-ce que cette histoire pourraient bien donner, si ce n’est des larmes et de la peine ?



L’histoire de ces deux êtres à la recherche du sens de leurs vies est raconté tantôt du point de vue d’A.J., tantôt du point de vue de Tiana, avec quelques courts passages où ce sont même d’autres personnages secondaires qui prennent la main du récit. À vrai dire, quand j’ai commencé le livre, qui débute par un chapitre A.J., je n’étais pas sûr d’apprécier. Il est vrai que ce personnage m’a été d’emblée antipathique ; il avait vraiment tout de l’Américain bourru, malgré son éducation poussée, centré sur soi-même et son bien-être, complètement fermé sur le monde qui l’entoure et, a fortiori, le monde en-dehors des États-Unis. Mais au bout de quelques paragraphes, je me suis surpris à ressentir peut-être pas de la peine pour ce mec somme toute perdu dans son confort, mais tout du moins de l’empathie. A.J. est d’ailleurs resté sur presque toute la longueur du roman un personnage ambigu pour moi. Non que je le déteste ou méprise, mais il a des côtés tellement rebutants, pour moi personnellement, que je me suis demandé comment quelqu’un pourrait tomber amoureux de lui. Au fil de l’histoire, cependant, j’ai découvert que j’appréciais peu à peu le personnage à sa juste valeur et que, surtout, j’appréciais beaucoup cette présentation de ses atouts ainsi que de ses défauts et failles. Il est vrai que, dans bon nombre de romances, notamment celle écrites par des auteur(e)s américain(e)s, j’ai envie de dire : « tout le monde, y est beau, tout le monde, y est gentil. » Trop souvent, des obstacles sont inventés pour compliquer un tant soit peu l’intrigue, certains de ces obstacles étant vraiment tirés par les cheveux pour ajouter un semblant de suspense. Tel n’est pas le cas dans le petit bijou qu’est ce livre-ci. Puisque l’on rencontre A.J. dans son propre « habitat » au début, que l’on l’observe dans toute sa splendeur égomaniaque, on comprend quel sera son parcours du combattant tout au long de l’intrigue.



La même chose est vraie pour le plus « exotique » des deux protagonistes, le jeune Tiana. Lui aussi, quoique extrêmement touchant et attachant dès le début, a des défauts et des failles, que l’on est permis de découvrir au fur et à mesure. Cette invention sans compromis de deux caractères principaux ni complètement blancs, ni complètement noirs, mais profondément humains, a été, pour moi, une des meilleurs choses que les deux auteures aient pu trouver. J’ai cru à ces deux personnages, j’ai cru aussi en ces deux personnages ; ils semblent vraiment exister, même en-dehors des pages du livre, semblent respirer, rêver, merder et se démerder, aimer et souffrir pour de vrai. Autant dire que j’ai vibré du début à la fin. Puis, que dire du cadre ? Que celui ou celle qui lit ce livre et ne se prenne pas à vouloir visiter Madagascar et surtout Belo sur Mer lève la main ! Je lui dirais : « Mais c’est carrément impossible ! » Vraiment, l’endroit a quelque chose d’enchanteur, et je ne dis pas ça parce qu’il aurait été décrit avec des teintes pastels ou à l’eau de rose. Non, les problèmes – nombreux – que la population locale doit affronter sont clairement énumérés, ce qui n’empêche pas que l’on aime ce village et ses habitants, même quand ils se montrent sous leur plus mauvais jour (n’oublions pas que l’homophobie est souvent le résultat de méconnaissance et de peurs étranges qui en découlent).



Franchement, je me suis régale avec ce livre. L’écriture est droite, déterminée et belle, bien rythmée, sans fioritures mais sans froideur pour autant. C’est plus qu’une simple romance (même si celle-ci est bien ficelée et fournit de très beaux moments très romantiques), c’est aussi un roman initiatique, qui raconte tout simplement la rencontre entre deux êtres (peu importe que ce soient deux hommes, somme toute) et le chemin qu’ils doivent parcourir pour enfin se retrouver. Je pense qu’outre les belles descriptions et les merveilleux personnages qui peuplent ce roman – ah, la douce Marie ! l’inénarrable instit du cru ! le vieux sage qui, on s’en aperçoit vers la fin, l’est vraiment ! le très sympathique maire du village ! le petit Jean de Dieu qui m’a beaucoup touché ! –, c’est surtout la profonde bienveillance qui se dégage de ce roman qui m’a le plus fortement plue. Personne n’est vilain à 100 %, personne n’est bon à 100 %. Tous, ils sont tout bêtement humains. Une très belle découverte, un livre à lire absolument !
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D'autres horizons

Un véritable coup de cœur pour ce roman atypique et envoûtant.



Cette histoire est un dépaysement total, une bouffée d'oxygène, un enchantement pour l'âme et pour les yeux, une délicieuse parenthèse pleine de sensations.



Un très beau récit qui nous raconte une histoire de vie, de soi, de choses simples, une histoire de temps, de sincérité, de bonheur et d'amour.

Ce récit, c'est aussi un questionnement sur ce que l'on est vraiment, ce que l'on ressent au plus profond de soi, une peur du regard des autres, de décevoir si l'on révèle sa vraie nature, ses vraies envies, son idéal de bonheur et d'amour.

Ce récit, c'est aussi prendre conscience des choses essentielles de la vie, de ce qui compte vraiment, essayer d'accepter les autres comme ils sont, de les comprendre.



Ici, nous suivons parallèlement la vie d'Andrew et de Tiana. Deux vies totalement à l’opposée l'une de l'autre. Deux vies qui vont se rencontrer, s’entremêler, s'apprendre, grandir.

J'ai aimé leurs interactions, leurs réflexions qui sont de bon sens.

Ce sont deux personnes attachantes malgré leurs différences et parfois ce petit côté agaçant qu'ils ont quand ils ne savent plus, n'osent plus. Chacun apprendra de l'autre. Mais ce qu'ils apprendront le plus sera leur bonheur, cet horizon auquel ils n'ont jamais cru et qui doucement se profile. J'ai apprécié que cette relation prenne son temps, qu'elle évolue "moramora", qu'elle soit vivante, vibrante... sensuelle.

Mon petit plus par-rapport à cette relation entre Andrew et Tiana, c'est cette délicatesse et cette tendresse dont ont fait preuve les auteures pour la décrire : toute en pudeur, suggestion... cela rend les choses tellement plus intenses et sincères !!!

Ces deux-là nous font vivre une drôle d'aventure, faite de sourire, de tristesse parfois, d'espoir et de joie.



L'environnement est grandiose, une description des paysages magnifiques, à couper le souffle, avec cette impression de ressentir les éléments, leur force, leur beauté, leur puissance. J'ai aimé aussi ces croyances bien ancrées, ces gens à la vie rude mais qui sont heureux de ce qu'ils ont, conférant ainsi une authenticité parfaite au récit.



Les personnages secondaires sont exquis. Ils ont tous un petit quelque chose qui fait boom au cœur. Ils sont vrais, émouvants, nous montrant la dureté de leur condition et le courage dont ils font preuve à chaque fois, nous montrant également ces petites failles et ces qualités qui font tout leur charme. J'ai adoré l'enthousiasme de Monsieur le Maire et j'ai été très attendrie par le petit Jean de Dieu, avec son innocence et son aplomb.



La plume combinée des deux auteures nous donne quelque chose de magique, d'unique. Une plume poétique et espiègle à la fois. Une plume qui vous inonde d'émotions, de sensations et vous emporte dans un maelstrom de sentiments. Que ce soit la beauté du paysage, la sagesse du pays ou les personnalités de chacun, vous serez irrémédiablement transporté et envoûté par cette plume unique et riche que constitue la combinaison de nos deux auteures.





En bref, un roman magnifique qui nous fait voyager à travers les âmes et les cœurs.



Une histoire d’amour, une histoire de soi, une histoire de différence, une histoire de culture, une histoire de renaissance, une histoire de vie.

Page après page, chaque mot, chaque phrase, vous happe, vous bouleverse, vous entraînant dans un paysage sublime, au cœur des hommes et des petits riens qui font tout.

Des bonheurs tout simples.

Andrew et Tiana m’ont beaucoup émue, m’ont fait rire aussi, par leurs réflexions intenses et graves, par leur légèreté parfois retrouvée, par leur charisme et leur sensualité. Par leur incompréhension mutuelle aussi.

Ce texte est tout en pudeur, profond, plein de poésie et de vérité.

Un vrai régal pour l’esprit et pour les yeux.





A découvrir absolument.
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D'autres horizons

Une bien jolie romance servie par une écriture propre et sans défaut faisant couler les mots comme un doux ressac pour nous emporter dans une vague dépaysante de chaleur, de sel et de couleurs locales.

Nous partons donc, car ce récit est un vrai voyage, à la rencontre de Tiana jeune malgache qui se cherche professionnellement et qui a décidé sur un coup de tête de se consacrer à l'alphabétisation des habitants d'un petit village du bords de mer. Parallèlement, c'est l’arrivée d'A.J Turner dans ce même village pour y chapeauter, en tant qu'architecte, la construction d'un nouveau collège prévu pour l'essor et l'avenir de la population locale.



Andrew débarque de son monde fait de lumière et de technologie, de réussite et de perspective professionnelle pleines de reconnaissance. C'est un homme qui rêve de prix, d'excellence et de satisfaire la petite voix paternelle, bien ancrée en lui, de pousser toujours plus loin et de ne jamais baisser les bras pour parvenir à son but. Un homme honorable qui suite à une mésaventure d'un soir se retrouve dans un village perdu au bout du monde où le temps n'a pas la même dimension.

Perdu dans un espace temps qui défie toutes les lois de sa patience et de son caractère, c'est par l'intermédiaire de sa relation naissante avec Tiana qu'il découvre une autre facette de la vie, des autres et de lui-même. Un personnage dont le petit côté hypocondriaque, tout comme son obsession de tout googliser, sont assez drôles et dont les automatismes vont peu à peu s'envoler dans une brise marine plus forte que lui.



Tiana plus jeune, plus émotif et moins sûr de lui, est pourtant le plus raisonnable des deux même si ses racines le prédisposent à s'accoutumer bien plus facilement aux nouveaux changements auxquels il est également confronté. Un jeune homme qui doit faire des choix aussi bien sur son avenir que sur ses désirs. Un duo charmant et plein de douceur qui fonctionne bien et navigue réellement sur le fil d'une écriture toute emprunte de poésie et de savoir faire.

Les deux auteurs semblent s'être parfaitement trouvées pour nous délivrer un roman à la fois dense dans son contenu social et touristique et léger, touchant dans leur approche simple et concrète de la romance.

Ici point de corps qui s'emballent mais plutôt une douce rencontre des âmes et des cœurs qui se découvrent aussi bien mutuellement qu'individuellement et ça se lit avec la langueur du sable fin qui vous file entre les doigts.



Le récit et son intrigue tiennent parfaitement la route, ou plutôt le chemin sableux, mais, et j'indique cela vraiment à titre personnel car je ne pourrais en faire un reproche "technique", il m'a tout de même manqué une certaine dose de sensualité entre nos deux héros même si je sens pertinemment que c'est pur volonté d'auteur d'avoir traiter la romance de cette façon plus soft. Et si j'ai énormément apprécié chaque touche d'attention psychologique portée aux différents personnages de cette histoire j'aurais également souhaité en savoir un peu plus sur celle de nos deux protagonistes phares. Ce sont deux points qui minorent légèrement la romance au profit du vrai héros, le village et ses habitants qui se dressent comme l’élément central du livre.



Un des plus gros points forts de ce livre, en dehors de sa riche palette de personnages tous plus sincères et attirants les uns que les autres, c'est cette formidable invitation au voyage qu'il nous propose. Une véritable découverte des us et coutumes, des croyances et des difficultés que la population malgache, des villes comme des endroits plus reculés, est amenée à vivre. Du problème vital de l'alphabétisation des campagnes et du développement économique à la persistance des croyances anciennes, mais toujours actuelles, au bénéfice des aspirations nouvelles, de la beauté des sites et de ses habitants, de la simplicité du mode de vie érigé en philosophie tout est fait pour que notre immersion soit totale et all inclusive. Le tout, qui aurait pu être mortellement ennuyeux, est très habilement mené, discrètement éparpillé au fil des événements pour que les couleurs locales, sans tomber dans la carte postale idyllique, nous offrent leurs plus belles teintes et leurs plus belles saveurs.



Un très joli moment de détente qui ne se contente pas d'une approche revendicative de l'amour entre hommes, et qui même ne s'en soucie pas trop, et j'avoue que dans la marée de romans étendards de la cause du love is love ça fait du bien de lire simplement un récit où les gens sont simplement ce qu'ils sont. Yop.


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D'autres horizons

Ayant déjà lu les deux auteures séparément, je savais que je ne pourrais qu’aimer ce quatre mains, impossible que cela ne soit pas le cas ! Et, j’avais raison de le penser, les deux plumes réunies donnent ne très belle histoire que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

Déjà, rien qu’avec la couverture, j’ m’ sentais loin de chez moi, j’ai eu envie de partir en vacances, de voir la plage, de sentir le sable glisser entre mes doigts. Oups je m’égare quelque peu !

Il y a un point qui pour moi donne énormément de réalisme au récit, c’est le fait de devoir prendre du temps pour s’acclimater lorsque l’on voyage, le décalage horaire, le jetlag, le changement de coutumes parfois. Je trouve que ce n’est pas assez souligné dans les livres que j’ai lu et qi parfois on un voyage de plusieurs heures pour leur personnage. Donc, déjà un excellent point, peut-être pas important pour vous, mais pour moi, cela rend le tout plus crédible que si untel arrive quelque part après un voyage et que pour lui tout roule directement.

AJ est un homme qui collectionne les coups d’un soir, jusque là tout va bien pour lui, cela ne lui a jamais causé de tort, jusqu’au jour où ce n’est plus le cas. Mauvais choix pour lui avec ce coup-là, il lui causera une mise à pied ayant pour conséquence de se retrouver bien loin de chez lui à devoir construire une école. Cet événement le mènera-t-il à se remettre en question ? Pourra-t-il changer sa manière d’être avec ses amants ? Réussira-t-il à mieux les choisir ?

Tiana, je l’ai adoré à la seconde-même où j’ai fait sa connaissance, il est unique en son genre, difficile de ne pas l’aimer. Je l’ai trouvé pétillant, j’aurais adoré le rencontrer dans le réel, mais chuuut ne le répétez surtout pas

Si vous aimez découvrir des couples carrément explosifs, pas de doute possible, D’autres horizons est franchement la prochaine lecture qu’il vous faut. Si en plus cela vous fait découvrir de nouveau paysage, un superbe décor, une culture que j’ai aimé découvrir, inutile d’attendre plus longtemps pour faire le voyage, embarquez pour un aller simple direction Madagascar
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D'autres horizons

Le commentaire de Danielle :

Andrew-Justin Turner ou AJ, est architecte et aime les hommes. Mais ce qui pour lui n'était qu'une nuit de plus à rajouter à son tableau, va malheureusement l'amener à une mise à pied et il va être envoyé à Belo sur Mer pour y construire une école.



Premier livre que je lis de cet auteur et j'ai de suite été embarquée par l'histoire qui n'est habituellement pas mon style. L'histoire est bien écrite, une très belle plume et cette lecture est un vrai dépaysement.

Les personnages sont attachants et une dose d'humour est présente.

J'ai fait la connaissance de Sam le lézard, de Marie, une maman adorable et protectrice de Tiana l'alphabétiseur et d'Isidore le maire de Belo sur mer.

Je vous recommande cette lecture qui vous sortira de votre zone de confort et qui de plus vous fera peut-être découvrir un nouvel auteur.
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Sage comme une image

Ce n'est pas le premier roman gay que je lis, je commence à en avoir plusieurs à mon actif. Celui-ci est

toutefois bien différent des autres… L'auteure aborde avec talent un sujet on ne peut plus délicat.L'amour ne se commande pas, nous ne choisissons pas qui l'on est vraiment. Un jeune garçon prénommé Kristian, 15 ans, tête brûlé, n'ayant peur de rien et testant toutes les limites, ressent une puissante attirance pour Joren Hassël, écrivain, invité par son père Erik Jorgensen, Consul du Danemark à Paris. De sérieuses questions se posent, nous pensons d'abord au thème de la pédophilie… Au risque que prend Joren s'il tombe sous le charme de ce jeune garçon… Ce roman peut paraître choquant et pourtant le sujet est on ne peut plus intéressant car très rarement abordé. Il faut savoir que la différence d'âge de deux personnages masculins est très marqués, puisque Joren pourrait être le pèrede cet adolescent. j'ai suivi le déroulement de l'histoire en ayant peur… Que leur histoire d'amour les mette en danger tout les deux. Au fil des pages, j'ai craint le pire pour l'un et pour l'autre… La prison ? La fuite ? Arriveront-ils à vivre leur relation au grand jour ? Comment passer au-dessus des jugements, des mises en garde ? Kristian a eu une enfance malheureuse, il en garde encore les stigmates aujourd'hui. Est-ce pour

lui un moyen de reconnaissance ou bien plus que ça ? Un récit que j'ai trouvé hors du commun, un livre

à ne pas mettre entre toutes les mains. Tan Hagmann a su traiter le problème avec beaucoup de pudeur et de tact. Un récit qui interpelle, des situations réelles difficiles à assumer pour ceux qui sont concernés.

J'ai beaucoup aimé cette œuvre pour toutes ces raisons, je dis bravo à l'auteure d'avoir fait passer un message sur un sujet tabou, dangereux et pourtant…
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Sage comme une image

Un style d'écriture que je découvre et qui m'a plu dès les premiers chapitres. L'auteur possède une prose envoûtante et déroutante. Et c'est pourquoi, sa nouvelle "Sage comme une image" est une agréable surprise.



L'histoire suite celle du jeune Kristian, en plein adolescence et fils d'un diplomate dont le chemin va croiser celui de Joren, un écrivain très connu. Une indéniable attirance. Une relation interdite. Et pourtant, ils vont prendre ce risque... et assumer et subir les conséquences... Vous allez tomber sous le charme de ce duo atypique. Kristian sous ce masque d'ado capricieux se cache une jeune homme qui souffre énormément. Quand à Joren, c'est un homme posé qui craint les répercutions si l'on venait à découvrir ce secret. Une relation complexe et sous haute tension mais qui va prendre une tournure inattendue.



Une plume fluide, remarquable, particulière et addictive. Il n'y a pas de doutes, l'auteur sait parfaitement quels mots choisir pour attirer l'attention de ses lecteurs. Une intrigue qui est menée avec finesse et qui est intense en émotions. Des sentiments qui ont été brillamment dépeints. Un rythme soutenu où l'on se laisse emporter par cette petite romance. Chose surprenante... cela aurait du être une lecture dérangeante pour moi. Vu le contexte et le thème de la différence d'âge abordé. Et pourtant en à peine une centaine de pages, j'ai été plus qu'impressionnée par cet étonnant univers.



En bref, "Sage comme une image" est un préambule surprenant. Il porte également le titre adéquat et c'est une belle découverte. Tan Hagmann est une auteur qui est à suivre de près. Bien que j'aurai voulu un peu plus de pages, j'ai passé un agréable moment. Et je n'ai qu'une hâte c'est de retrouver notre héros Kristian un peu plus mature dans "Bi live in me".
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La Couleur de l'Enfer

C’est avec beaucoup d’attente que j’ai débuté cette lecture et je n’ai absolument pas été déçue.



On retrouve Andréa et Kristian plus amoureux que jamais. Mais de nombreux obstacles vont se mettre sur la route de leur amour pas si caché.



On découvre l’origine des peurs de Déa. Des attouchements, qui peuvent sembler anodins, sont en fait très perturbants pour un jeune adolescent à qui l’on demande déjà beaucoup. Mais, pour les affronter, il faut d’abord les reconnaître et mettre un nom dessus, ce que Déa se refuse de faire. Néanmoins, Déa ne laisse pas son passé ternir son amour pour Kri. Même si certaines choses le mettent sur la défensive, il crie haut et fort son amour pour le mannequin, pour sa muse. Il ne se qualifie pas comme gay, refuse même de dire qu’il aime un homme. Pour Déa, c’est simple, et totalement vrai, il est juste Amoureux.



Kristian est tout aussi amoureux et plus heureux que jamais. Même Aude le voit et se réjouit pour son conjoint. Malgré tout, Kri manque beaucoup de confiance en lui et se montre extrêmement jaloux et possessif. C’est étrange comme il peut se révéler très psychologue et compréhensif au sujet de Déa, et n’arrive pas à faire face à ses propres démons.



En fait, le seul point qui oppose réellement le couple et semble être une barrière infranchissable, c’est Aude. Il s’agit d’un mariage de façade, mais Kri espère pouvoir concrétiser avec elle son rêve de paternité. Chose qu’Andréa ne comprend pas. Aude, qui pourtant soutient son mari dans son idylle, est une véritable barrière au développement de la relation des deux hommes. Elle va même être à l’origine de la rechute de Kri dans ses pires travers. Ce dernier en vient à penser ne pas mériter l’amour de Déa.



Les deux hommes vont-ils réussir à surmonter toutes les épreuves pour vivre pleinement, et à la vue de tous, leur amour passionné ?



Tan Hagmann nous une offre une suite pleine de poésie, de tendresse et d’amour, mais aussi de blessures. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Aude, sa situation est plus que délicate et elle n’arrive pas à voir le bout du tunnel. Kri et Déa sont très touchants. Nous sommes traversés par une pléiade d’émotions au fil de la lecture.



Ccl : Une très belle lecture. Une plume pleine de poésie. Des personnages touchants et attachants. Beaucoup d’émotions. J’ai hâte de découvrir le troisième tome, en cours d’écriture, pour retrouver ces deux hommes sensibles et torturés, et découvrir comment ils vont surmonter les dernières épreuves.

4+/5
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D'autres horizons

RFI le 04/07/21 : Le ministère de l'intérieur fait annuler une soirée LGBT dans un bar de la capitale pour " atteinte aux bonnes mœurs " et " incitation à la débauche ".



Ce roman nous entraîne à Madagascar pour nous faire vivre une jolie romance entre Andrew, un architecte américain parachuté sur l'île a cause d'une erreur dans sa vie privée qui a affecté son travail et Tiana un jeune malgache venu de la capitale à Bélo sur mer pour alphabétiser les adultes.

Je dois dire que j'ai été charmé par ce coté dépaysant et exotique où les lézards dorment dans votre lit et où la magie et les croyances prennent encore une certaine place dans la société.



La romance en elle-même est plutôt bien amenée et voir ces deux hommes se tourner autour et prendre leur temps pour se découvrir tout en essayant de surmonter leurs peurs et leurs failles, m'a vraiment plu.

En revanche j'ai trouvé les choses un peu trop simple pour eux, surtout lorsque l'on se rappelle dans quel pays se déroule le roman. En effet Madagascar n'est pas vraiment le pays le plus ouvert sur les problématiques LGBT, ce serait même plutôt le contraire.

Il faut savoir que la majorité sexuelle pour les hétéros est a 14 ans alors qu'elle est a 21 ans pour un homosexuel car ce type de relation est "contre-nature".
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