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3.72/5 (sur 3895 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Brest , le 27/12/1973
Biographie :

Tanguy Viel passe à Brest les douze premières années de sa vie. Objecteur de conscience au centre dramatique de Tours, « ses possessions sur terre se limitaient à six cartons, dont cinq de livres », si l'on en croit François Bon. Il habite chambres de bonnes et greniers improbables, toujours proche du centre de la ville et de ses bars.

Il n'a que vingt-quatre ans lorsqu'il publie son premier roman, Le Black Note, et le ton est déjà posé : écriture ciselée et quasi-cinématographique pour personnages imparfaits, saluée franchement par la critique.

Suivront Cinéma, et l'Absolue perfection du crime, où il s'essaie à la forme littéraire du polar et pour lequel il reçoit le prix Fénéon, puis de nombreux romans dont les plus notables sont Insoupçonnable (2006) puis Paris-Brest (2009) et en 2013, La disparition de Jim Sullivan.

"Article 353 du code pénal" est sorti début 2017


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Source : /livres.fluctuat.net
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Mercredi 10 août 2022, dans le cadre du banquet du livre d'été « Demain la veille » qui s'est déroulé du 5 au 12 août 2022 Cycle Autour de Minuit, jusqu'à minuit Lectures de et avec Laurent Mauvignier, Yves Ravey, Tanguy Viel & Régis Goudot

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Citations et extraits (594) Voir plus Ajouter une citation
Et quel cerveau......quel cerveau il nous faut, à nous autres les gens normaux, pour admettre qu’il existe sur terre une catégorie de personnes comme ça, dépourvues de cette chose que vous et moi, j’ai dit au juge, je suis sûr qu’on partage, quelque chose qui normalement nous empêche ou nous menace,quelque chose –une conscience peut-être, et qui naît assez vite pourvu qu’on ait dans la tête ce miroir mal fixé qui fait que même Adam s’est couvert d’une feuille de vigne, quelque chose qui nous entrave, oui, mais peut-être aussi, nous honore. Et le fait est que certains en sont dépourvus, de cette chose-là, comme d’autres naissent avec un bras en moins, certains naissent atrophiés de, je ne sais pas, de...
Et le juge a dit : D’humanité ?
Oui, peut-être au fond c’est ça, d’humanité.
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Parce que le problème, c’est que même un gars mauvais, même la pire des crapules, il y a des moments où elle n’est pas une crapule, des moments où elle ne pense pas à mal. Et croyez bien que ça ne simplifie pas les choses pour les gens comme moi. Les gens comme moi, ils ont besoin de logique, et la logique voudrait qu’un gars méchant soit méchant tout le temps, pas seulement un tiers du temps.
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Même dans le Montana, même avec des auteurs de Montana qui s'occupent de chasse et de pêche et de provisions de bois pour l'hiver, ils arrivent à faire des romans qu'on achète aussi bien à Paris qu'à New York. Cela, c'est une chose qui m'échappe. Nous avons des hectares de forêts et de rivières, nous avons un pays qui est deux fois le Montana en matière de pêche et de chasse et nous ne parvenons pas à écrire des romans internationaux.
Du jour où j'ai compris cela, je dois dire, j'ai pris une carte de l'Amérique, je l'ai accrochée sur le mur de mon bureau et je me suis dit que l'histoire entière de mon prochain livre se déroulerait là-bas, aux Etats-Unis.
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Mais qu’est-ce que ça peut faire ? a-t-elle dit à l’avocat qu'elle était allée voir. Même si j'y avais pensé, même si j’avais su que cette histoire ressortirait comme les vêtements d'un cadavre à la surface de l’eau, qu’est-ce que vous croyez ? Que je n'aurais pas porté plainte ?

Mais vous auriez pu me prévenir ! s'énervait l'avocat, dépité maintenant devant la page de Ouest-France, je vous avais dit de tout me dire !

Oui, eh bien, j’ai oublié, voilà, ça arrive, d’oublier certaines choses, non ?

Oui, ça arrive. Certaines choses, a-t-il ironisé. Vous connaissez la théorie de la victime parfaite ? Non, elle a répondu.

Eh bien, c'est tout le contraire de vous. Vous comprenez, il a repris, ce dont on a besoin, c’est que vous y laissiez toutes vos plumes, votre virginité, même, si possible, ça, oui, c'est une victime parfaite. Et donc vous ne l'êtes pas.

Et sans le dire il a pensé «vraiment pas», se demandant plutôt pourquoi lui tombaient dessus des cas aussi indéfendables, avec autant de batons pour se faire battre, à commencer par ces photos qu'il imaginait déjà dans le dossier de la défense ou bien même pas, puisque de défense il n’y aurait pas besoin, vu qu'avec des casseroles comme ça, il a dit, le procureur allait sûrement classer l’affaire.
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Vous savez pourquoi la deuxième fois est pire que la première ? Eh bien parce que dans cette fois-là, dans cette deuxième fois, il y a toutes les suivantes. 
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...concernant la marine marchande du XVIIe siècle,..on embarquait un homme spécialement pour...faire les comptes de chaque chose qui se trouvait à bord, les vaches, les cochons, les munitions, les tonnes d’épices qu’on rapportait des Indes. Et cette fonction d’intendance avait un nom, c’était « l’écrivain ».
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- Toute cette histoire, a repris le juge, c'est d'abord la vôtre.
- Oui, bien sûr, la mienne. Alors laissez-moi la raconter comme je veux. Qu'elle soit comme une rivière sauvage qui sort quelques fois de son lit, parce que, j'ai pas comme vous l'attirail du savoir ni des lois, et parce qu'en la racontant à ma manière, je sais pas, ça me fait quelque chose de doux au coeur, comme si je flottais, ou quelque chose comme ça. Peut-être comme si rien n'était jamais arrivé, ou surtout comme si là, tant que je parle, tant que j'ai pas fini de parler, alors oui, voilà, ici même devant vous, il ne peut rien m'arriver. Comme si pour la première fois je suspendais la cascade de catastrophes qui a l'air de m'être tombée dessus sans relâche, comme des dominos que j'aurais installé moi-même patiemment pendant des années et qui s'affaisseraient les uns sur les autres sans crier gare.
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Est-ce que le silence, c'est comme l'obscurité ? Un trop bon climat pour les champignons et les mauvaises pensées ?
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"Quelquefois je m'y perds, dans les brumes du miroir, dans le reflet indécis de moi, quelquefois même je suis content de m'y perdre, mais quelquefois aussi, j'ai dit au juge, quelquefois, je suis en colère contre la brume."
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En un sens, la rade, c'est l'océan moins l'océan.
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