Afterlove - Tanya Byrne - le booktrailer
Une des leçons que j'ai apprises : si vous aimez quelqu'un, dites-le-lui.
Il n'est pas nécessaire d'être meilleur que les autres, juste de s'améliorer.
Même si vous n'en n'avez pas l'impression maintenant, arrivera un jour où vous aurez peur de devenir celui ou celle que vous êtes aujourd'hui.
Pire, vous aurez peur d'avoir toujours été cette personne.
Les gens vont et viennent. Certains ne sont que des pauses cigarette, d'autres des feux de forêt.
Certains prennent plus qu'ils ne donnent. Ils prennent sans rendre, et peu importe qu'ils vous serrent contre eux ou vous embrassent toutes les cinq minutes, rien ne remplacera ce qu'ils vous ont pris.
Ne les laissez pas faire.
S'ils veulent s'éloigner, grand bien leur fasse.
Il est possible qu'une personne vous manque sans pour autant que vous souhaitiez la retrouver.
Vous voulez peut-être savoir pourquoi sans autant répondre à leurs appels.
Mais ne regrettez jamais une chose à laquelle vous avez aspiré une fois.
Parce que, comme le dit Dev, ce regret grossira jusqu'à envahir l'espace.
L'espace pour autre chose.
Pour quelqu'un d'autre.
Il y a une différence entre ces gens et ceux qui vous aiment vraiment, même si parfois vous en doutez parce qu'ils ne le formulent pas comme vous souhaiteriez l'entendre. Tout le monde ne sait pas dire "Je t'aime", alors apprenez à identifier les différentes manières de l'exprimer. On vous le ressasse à longueur de journée. "N'oublie pas tes gants." "Tu as avalé quelque chose, aujourd'hui ?"
Veillez à bien écouter.
Vous avez droit de retirer les chansons que vous n'appréciez plus de votre playlist.
Vous avez droit de ne pas terminer un livre, parce qu'il ressemble plus à une porte fermée qu'à une fenêtre ouverte.
Vous avez droit de ne pas vous marier si vous n'en avez pas envie.
Vous avez droit de ne pas avoir d'enfants si vous n'en voulez pas.
Vous avez droit de ne rien savoir encore de tout ça.
Nous nous sommes trouvées dans la vie.
Nous nous sommes trouvées dans la mort.
Je te trouverai donc maintenant, quoi qu'il y ait au-delà de la mer.
Je ne me doutais pas que des mots aussi simples pouvaient renfermer une réalité aussi vaste.
Rien ne vaut les bourdons, décrète-t-elle. Non seulement ils symbolisent la chance, mais ils te protègent. Il paraît que si tu en suis un, il te mène à une nouvelle destination.
Nous nous sommes trouvées dans la vie.
Nous nous sommes trouvées dans la mort.
Je te retrouverai donc maintenant, quoi qu'il y ait au-delà de la mer.
Il n'est pas nécessaire d'être meilleur que les autres, juste de s'améliorer. Même si vous n'en avez pas l'impression maintenant, arrivera un jour où vous aurez peur de devenir celui ou celle que vous êtes aujourd'hui. Pire, vous aurez peur d'avoir toujours été cette personne. Les gens vont et viennent. Certains ne sont que des pauses cigarettes, d'autres des feux de forêt. Certains prennent plus qu'ils ne donnent. Ils prennent sans rendre, et peu importe qu'ils vous serrent contre eux ou vous embrassent toutes les cinq minutes, rien ne remplacera ce qu'ils vous ont pris. Ne les laissez pas faire. S'ils veulent s'éloigner, grand bien leur fasse. Il est possible qu'une personne vous manque sans pour autant que vous souhaitiez la retrouver. Vous voulez peut-être savoir pourquoi sans pour autant répondre à leurs appels. Mais ne regrettez jamais une chose à laquelle vous avez aspiré une fois. Parce que comme le dit Dev, ce regret grossira jusqu''à envahir tout l'espace. L'espace pour autre chose. Pour quelqu'un d'autre.
À présent que nous sommes assises sur le sable avec l’eau à nos pieds, je comprends que ce bonheur – celui du gâteau de mes treize ans – n’a pas disparu. Il a toujours été là, comme le soleil qu’on aperçoit mais dont on ne sent pas la chaleur. Ce bonheur, je l’éprouve. Je suis heureuse. Pas seulement lorsque je suis seule avec Poppy, mais aussi le matin, dans le bus en compagnie d’Adara et, tard le soir, sur le point de sombrer dans le sommeil. Il est là, constant, et quoi qu’il se passe l’an prochain, j’espère que nous nous rappellerons cette nuit, que nous ne l’oublierons jamais, au grand jamais.
Même quand nous aurons quarante ans, et que tout cela semblera très ancien. J’espère que nous nous rappellerons que, à l’intérieur, nous sommes les mêmes que celles que nous étions ce 31 décembre.
Prochaine station : âge adulte.
Université.
Stage en entreprise.
Boulot.
Meilleur boulot.
Mariage.
Maison.
Gosse.
Meilleur boulot.
Maison plus grande.
D'autres gamins.
Petits-enfants.
Maison plus modeste.
Lit d'hôpital.
Fin.
N'est-ce pas ainsi que va la vie ?
Je suis là première et la dernière. Je suis la dingue. La rebelle. Celle qui se fait des films. Celle auprès de laquelle on vide son sac, à laquelle on se confie, sur l'épaule de laquelle on pleure. Je suis la souris de laboratoire. Celle qu'on abandonne sans crainte d'être trahie. Celle qui, dans leur répertoire, apparaît sous le nom d'Alfie, de Harry ou de Luke. Celle qui garde les secrets, celle qui déculpabilise.
En revanche je ne suis jamais l'élue.
Je ne suis pas destinée à être aimée. Pas ouvertement, du moins. Un jour peut-être, avec un brin de chance, je serais un regret. Ou, pire, celle qui a précédé l'élue. Celle qui leur a permis de comprendre que ce n'était pas simplement une phase.
Mais, dans la plupart des cas, je serai à peine une note en bas de page dans le livre de la petite vie paisible qu'elles désirent tant.