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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Alger , le 12/01/1971
Biographie :

Russe avec des origines arméniennes, née en Algérie, Tatiana Daniliyants vit en Russie depuis l’âge de six ans. En 1994, elle termine l’École des Beaux-Arts de Moscou (l’Institut Sourikov, section Histoire de l’art), tout en suivant des cours de littérature, de philosophie et de théologie. Elle fréquente ensuite un atelier de mise en scène théâtrale au Centre d’art contemporain, puis opte pour la réalisation, suit un cycle de deux ans au Goskino et se forme notamment auprès de Krzysztof Zanussi et Andrzej Wajda.
Elle a écrit et réalisé deux courts métrages de fiction, U (2001) et Fresques de songes (2006), ainsi que deux documentaires consacrés à Venise.
Photographe, plasticienne, Tatiana Daniliyants a également présenté plusieurs expositions, parmi lesquelles: Venise au fil de l’eau, (2007) sur les embarcations vénitiennes comme seul et unique moyen de transport ; Traffic Jam (2010), portraits d’automobilistes dans des embouteillages à Moscou pris à travers une vitre; Les présents de Venise à Sergueï Paradjanov(2014), hommage au cinéaste Sergueï Paradjanov; Anima russa (2011), ensemble de photographies prises en hiver dans les environs de Moscou et associées à des figurines en verre de Murano.
Blanc, dont nous présentons ici un choix de poèmes, est paru en russe en 2006, aux éditions OGI. Auparavant, Tatiana Daniliyants avait publié un premier recueil, intitulé Suite vénitienne (Free Poetry, 2005). Elle a consacré son recueil suivant à la couleur rouge (Bruit rouge, OGI, 2012).
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Source : Wikipedia, éditions alidades
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Bibliographie de Tatiana Daniliyants   (3)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
TROIS
  
  
  
  
J’erre, dévoyée, adultère,
j’oublie la langue de mes aïeux,
je ne me connais plus et t’oublie,
visage familier, visage ami.

Je ne sais plus
que boire ni que manger,
où aller où me rendre.
Ces fleurs bleues ont bu toute l’eau.

Aide-moi, mon cœur !
Viens au secours de ta sœur mortelle,
aide-moi à prendre mon envol
à me remettre
au gré du vent, au gré du vrai,
au bleu du ciel, au vert.


/ Traduit du russe par Irène Imart
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L’étreinte de la rivière
3
  
  
  
  
Chante
simplement chante
nul besoin de mots
simple poussière
dont le sens
encore une fois
se défait
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L’étreinte de la rivière
1
  
  
  
  
Nous n’avons ni temps
ni lieu moins
des lambeaux
des fragments
des syllabes seulement
volent
de partout vers le fleuve


vent chargé de détritus
courant à rebours
à minuit


et se dressent
comme vivants
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L’étreinte de la rivière
2
  
  
  
  
qui a les clés ?
somnolence
oubli
dans les ténèbres
mouvantes
faussement vivifiantes
à pleines gorgées inassouvies
de l’eau froide
dans le creux des mains
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L’étreinte de la rivière
6
  
  
  
  
lèvres maquillées
là où elle s’abritait
palpitait
vivait
c’est le vide
à présent
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Extrait 2.

et ces pigeons
qui vont et viennent
si étranges
me rappellent
qu’ils peuvent emplir
le monde entier
rome paris palerme
tant d’air et tant de lumière…
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L’étreinte de la rivière
7
  
  
  
  
garder en mémoire
la lumière bleue
le matin
de ce jour-là
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Extrait 1.

Et cela aussi vient
sur cette terre ocre
il me semble que je me perds un peu
parce que tout n’est pas aussi présentable
que je le voudrais mais
ces pigeons
roux et blanc tachetés
font entrer dans ma mémoire
tant de lumière
qu’il y en a – on dirait –
pour tous…
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EN SOURDINE



Extrait 4

Donne-moi la recette de la permanence !


Trouées de bonheur dans la neige fondue.


/ Poèmes traduits du russe par Christine Zeytounian- Beloüs
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EN SOURDINE



extrait 1

Elle entre dans la forêt des sens…


Allergie individuelle au monde.


/ Poèmes traduits du russe par Christine Zeytounian- Beloüs
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