C’est une question de destin. Mon destin m’envoie en France. On ne peut jamais forger le destin. Et la dureté de l’exil m’apprendra à aimer davantage l’Algérie. J’ai choisi de partir. J’ai eu mon diplôme universitaire en 2001 et je n’ai pas encore trouvé un boulot qui me convienne. J’ai fait sept demandes de visa qui étaient toutes refusées ; tous les fonctionnaires du consulat de France à Oran me connaissent à présent. Après avoir gagné les côtes espagnoles en 2008 grâce à l’émigration clandestine, nous étions, mes amis et moi, très vite rapatriés. En somme, j’ai choisi de partir. D’ailleurs, c’est l’exil qui m’a choisi.
"En effet. C’est une question de chance. La chance est une princesse admirée de tous, mais qui ne sourit pas à tout le monde. Moi, elle m’a souri. Lema m’a choisi sans qu’elle ne m’ait rencontré. C’est son cœur qui m’a choisi. « Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec la cœur » a dit Facebook, pardon, le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry.", dit Kaddour à son frere
-" la chance est une princesse admirée de tous, mais qui ne sourit pas à tout le monde"