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3.92/5 (sur 216 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1964
Biographie :

Tawni O'Dell est une écrivaine américaine née au cœur de la Pensylvanie occidentale. Cette région, à la fois sauvage et minière, a inspiré son œuvre.

Après Le Temps de la colère, son premier roman, en cours d'adaptation cinématographique, elle a publié Retour à Coal Run, Le ciel n'attends pas. Ses livres connaissent en Amérique un succès important, autant auprès du public que de la critique.

Mariée, mère de deux enfants, elle vit aux États-Unis et en Espagne.

Source : Wikipédia
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Bibliographie de Tawni O`Dell   (5)Voir plus

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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Elle a cette expression rêveuse propre aux très jeunes ou aux très vieux lorsqu'ils semblent fascinés par un détail que tous les autres trouvent complètement anodin. On trouve cette réaction adorable, chez un bébé, car elle prouve qu'il est intrigué par chaque objet nouveau qui apparaît dans son univers. Quand il s'agit d'une personne âgée, on la met hâtivement sur le compte de la sénilité et on passe à autre chose, mais d'après moi c'est une erreur. Dans les deux cas, je crois, elle manifeste la capacité à voir chaque aspect de la réalité sous son jour le plus simple, le plus pur. Tout le savoir issu de l'expérience n'existe pas encore pour un enfant, et n'a plus d'importance pour une vieille dame. Quand on a sa vie entièrement devant soi, ou entièrement derrière, on voit le monde à peu près de la même manière.
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Je suis frappé par l'intensité de sa solitude, brusquement. Ce n'est pas un mur infranchissable et aveugle qui l'entoure, mais plutôt une brume à travers laquelle on la distingue sans vraiment pouvoir la trouver.
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Comment aurais-je pu prévoir qu'en prenant quelqu'un en charge si tôt dans ma vie j'allais m'empêcher pour toujours de laisser quiconque s'occuper de moi ?
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Je ne fonds pas en larmes. Je ne me mets pas en colère. Je ne me laisse pas envahir par le chagrin ou le remord. Je me rends compte que je finirai par devoir faire face à toutes ces émotions, mais pour le moment je me contente de fermer les yeux, de respirer profondément et d'essayer de retrouver le refuge dans mon âme.
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De même que les soldats expérimentés ne croient jamais leur commandant en chef lorsqu’il leur promet une guerre rapide et facile, les mineurs savaient que leur travail ne pourrait jamais être entièrement sûr. Les promesses prétendant le contraire étaient faites à un public de bonne foi – mais ignorant – par des dirigeants bien informés et tout aussi ignorants, s’agissant de questions qu’ils n’avaient jamais comprises et sur lesquelles ils ne voulaient surtout pas se pencher.
Ceux qui « savaient », comme mon père et ma mère, n’avaient d’autre choix que de s’étonner des petits jeux que ces gens confortablement éloignés des réalités jouaient avec leur oublieuse conscience, puis ils reprenaient leur travail, poursuivaient leur vie avec la certitude tacite qu’une mine sans risque n’existe pas plus qu’une guerre sans souffrance.
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Les magasins des corons, les mineurs les appelaient des « embuscades », car les prix qu’ils pratiquaient étaient d’au moins un quart supérieurs à ceux rencontrés dans les villes avoisinantes. Mais si l’un d’eux était surpris en train de faire des achats ailleurs, il était aussitôt licencié et mis à l’index. Outre qu’il devait habiller et nourrir femme et enfants, un mineur était contraint de payer sur son maigre salaire ses propres outils, la dynamite et le combustible pour sa lampe. Comme les magasins des houillères faisaient crédit, les employés se retrouvaient vite endettés auprès de leurs patrons, jusqu’au point de ne plus jamais pouvoir quitter le pays minier. Et les arriérés ne les suivaient pas dans la tombe : leurs fils, puis leurs petits-fils devaient souvent les rembourser.
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Ces sont les petits à-côtés qui ont fini par me miner. Les embouteillages. L’agitation stérile de la grande ville. La nuit jamais totalement noire. Le silence jamais totalement apaisant. La constante agressivité que les gens arboraient comme une couronne.
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… Pour la première fois depuis longtemps, depuis très longtemps, le silence entre nous n’était pas une souffrance.
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Pour une femme, il est vital de pouvoir constater de temps en temps qu’avant d’être une mère soi-même, une épouse, une ex-épouse, une étudiante, une salariée, une amante, une maîtresse de maison, une contribuable, on est aussi la fille chérie d’une autre femme, et que celle-ci vous verra à jamais sous ce jour : vous et seulement vous, dépouillée de vos étiquettes de l’âge adulte, de vos responsabilités, entièrement , purement vous. Et, tandis que vous vous efforcerez de faire passer tous et chacun avant vous, elle vous mettra toujours à la première place. Remerciements de l'auteur
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On ne peut pas regretter ce qu'on n'a jamais eu. Même si j'avais toujours soupçonné que ce "jamais eu" était encore pire que tout le reste.
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