Agnès se mit à courir comme jamais elle n’avait couru depuis qu’elle était une sorcière adolescente.
Elle fila sur les racines noueuses et sauta par-dessus les rochers comme sur une marelle.
Elle inspirait goulûment et l’air frais réveillait tout ce qui était vieux en elle ; et quand elle expirait, même les troncs d’arbres frémissaient et tremblaient sous la puissance de son souffle.