AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Teresa Carolyn McLuhan (90)


Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature.
Commenter  J’apprécie          20
Qu'est-ce que la vie? c'est l’éclat d'une luciole dans la nuit.C'est le souffle d'un bison en hiver.C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au couchant?
Commenter  J’apprécie          10
Quand un Ojibway meurt, son corps est place dans une tombe, généralement en position assise, regardant l'ouest. Avec son corps sont enterrés tous les articles nécessaires au voyage d'un vivant. Si c'est un homme, son fusil, sa couverture, une bouilloire, un briquet et des mocassins; si c'est une femme, ses mocassins, une hache, un collier de portage, une couverture et une bouilloire. L'âme est présumée partir immédiatement après la mort du corps, et prendre un sentier battu qui conduit vers l'ouest. La première chose qu'elle rencontre en suivant le sentier, c'est le grand Oda-e-min (baie du cœur), autrement dit la fraise, qui s'élève sur le côté du chemin comme un énorme rocher; il en prend une poignée qu'il mangera en route.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai demandé à certains grands chefs Blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l'Indien qu'il resterait dans un endroit alors qu'il voit les hommes blancs aller où ils veulent. Ils ne peuvent me répondre.
Ce que je demande au gouvernement, c'est d'être traité comme tous les autres hommes sont traités.
Chef Joseph, Nez-percé, 1879
Commenter  J’apprécie          60
Les désirs d'un homme doivent tendre vers l'authentique, non vers l'artificiel.
Commenter  J’apprécie          20
Quel traité le Blanc a-t-il respecté que l'homme rouge est rompu ? Aucun. Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté après ? Aucun.
Sitting Bull
Commenter  J’apprécie          10
Pour nous qui habitons aujourd'hui l'Amérique du Nord il n'y a pas, c'est évident, d'avenir possible sans la découverte de ce qui nous entoure. Nous devons établir une relation durable avec la terre et ses ressources ; sans quoi la destruction des Indiens sera suivie de celle de la nature ; et la destruction de la nature précédera la nôtre.
Cela, d'une certaine façon, les Indiens l'ont toujours su. Des générations durant, ils apprirent à vivre en Amérique dans un état d'équilibre ou, comme dirait un chrétien, dans un état de grâce.Peut-être maintenant, après avoir ignoré leur sagesse pendant des siècles, entendrons-nous l'enseignement des Indiens.
Commenter  J’apprécie          10
Nous voyions la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes, parfois nous I'approchions par leur intermédiaire. Était-ce si mal ? Je pense que nous croyons sincèrement en I'Être suprême; d'une foi plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traites de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maitre de la nature ne vivent pas dans l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          20
Nous aimons la tranquillité ;
nous laissons la souris jouer en paix ;
quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur.
Commenter  J’apprécie          70
Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas "sauvages" à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage et pour lui seul la terre était "infestée" d'animaux "sauvages" et de peuplades "sauvages". A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.
Commenter  J’apprécie          00
P 45 – Ohiyesa, Santee Dakota, 1911
Dans la vie de l’indien, il n’y a qu’un devoir inévitable – le devoir de prière – la reconnaissance quotidienne de l’Invisible et de l’Éternel. Ses dévotions quotidiennes lui sont plus nécessaires que sa nourriture de chaque jour. Il se lève au petit jour, chausse ses mocassins et descend à la rivière. Il s’asperge le visage d’eau froide ou s’y plonge entièrement. Après le bain, il reste dressé devant l’aube qui avance, face au soleil qui danse sur l’horizon, et offre sa prière muette. Sa compagne peut l’avoir précédé ou le suivre dans ses dévotions, mais ne doit jamais l’accompagner. Le soleil du matin, la douce terre nouvelle et le grand silence, chaque âme doit les rencontrer seule !
Commenter  J’apprécie          10
L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. Voilà pourquoi les Indiens ne peuvent être d'accord avec lui.
Commenter  J’apprécie          20
Mes jeunes gens ne travailleront jamais, les hommes qui travaillent ne peuvent rêver ; et la sagesse nous vient des rêves.
Commenter  J’apprécie          00
« Les lieux sacrés sont les plus vraies des définitions de la terre. Ils représentent la terre de manière immédiate et définitive ; ils sont ses enseignes et ses boucliers. Si vous aspirez à connaître la terre pour ce qu'elle est réellement, découvrez-le par ses lieux sacrés. »
(N. Scott Momaday, romancier et peintre Kiowa.)
Commenter  J’apprécie          00
« L'âme dans le corps est comme la sève dans l'arbre, et les pouvoirs de l'âme sont comme la forme de l'arbre. Comment ?
L'intellect dans l'âme est comme le feuillage de l'arbre, la volonté comme ses fleurs, l'esprit comme les prémices des fruits, la raison comme le fruit mûr et les sens comme sa taille et son contour. Et ainsi le corps d'une personne est fortifié et soutenu par l'âme. Aussi, ô humain, comprends ce que tu es dans ton âme... »
(Hildegarde von Bingen - Prophétesse du XII°s.)
Commenter  J’apprécie          00
... « En réalité, le lieu n'est jamais "choisi" par l'homme », dit Mircea Eliade. « Il est simplement découvert par lui... Le lieu sacré se révèle d'une manière ou d'une autre par lui-même ». (...) Cette idée d'une terre sacrée qui choisit plutôt que d'être choisie est au coeur d'innombrables traditions spirituelles dans le monde.
Commenter  J’apprécie          00
Enfant, je savais donner ; j’ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu’aujourd’hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux ; chaque arbre était un objet de respect. J’admire aujourd’hui, avec l'homme blanc, un paysage peint dont la valeur est estimée en dollars !
Commenter  J’apprécie          00
Les collines sont toujours plus belles que les constructions de pierre. On mène à la ville une existence artificielle. La plupart des gens ne sentent jamais la terre sous leurs pieds, ne voient pas pousser les plantes autrement qu'en pots, et leurs regards ne se portent pas au-delà des lumières de la ville, pour saisir le charme d'un ciel de nuit parsemé d'étoiles. Quand on vit à l'écart des accomplissements du Grand Esprit, on oublie vite ses lois.
(Tatanga Mani, Londres, 1958)
Commenter  J’apprécie          40
Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire... La misère et l'oppression, tel est le lot qui nous échoit... Ne sommes-nous pas dépouillés, jour après jour, du peu de liberté qui nous reste ?... À moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l'avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme des feuilles d'automne par le vent.
Tecumseh, un chef Shawnee, dans un discours en 1812.
Commenter  J’apprécie          20
"Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.
L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)
Commenter  J’apprécie          190



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Teresa Carolyn McLuhan (314)Voir plus

Quiz Voir plus

L'agence Mondétranges

Quel est l'objet le plus récent dans l'agence ?

Une perruque
une machine à écrire
une chaussure

3 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : L'agence Mondétranges, tome 1 de L.D. LapinskiCréer un quiz sur cet auteur

{* *}