Citations de Terry Pratchett (3823)
La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend.
- Ce que j'aimerais être, mais alors vraiment, c'est un soc de charrue. Je ne sais pas en quoi ça consiste, mais ça me paraît une existence qui laisse une trace.
La modestie, c'est de l'arrogance déguisée.
La science n'est jamais qu'une succession de questions conduisant à d'autres questions.
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s'est passé.
"Continue de lire, mon garçon. Lire, c'est s'élever. Le savoir est la clé de tout".
L'homme n'est que la masse des maigres résidus restants une fois ôté le chimpanzé ahuri qui vivait en lui.
Si les dieux avait voulu voir les hommes voler, ils leur auraient donné un billet d'avion.
Quelqu'un à dit un jour des hommes politiques anglais qu'on pouvait leur donner un coup de pied au derrière sans que ne tressaille un muscle de leur visage avant qu'ils n'aient décidé de la réaction à adopter.
Le progrès, ça signifie simplement que les mauvaises choses arrivent plus vite.
Les sortilèges, ça n'est guère intéressant. Il faut trois mois pour en retenir même un simple, et une fois qu'on s'en est servi, pouf ! y en a plus. C'est ce qui est tellement idiot dans ces histoires de magie, tu vois. Tu passes vingt ans à apprendre le sortilège qui fait apparaître des vierges nues dans ta chambre, et tu t'es tellement intoxiqué aux vapeurs de mercure et usé les yeux à lire de vieux grimoires que tu n'arrives pas à te rappeler ce qu'il faut en faire après.
La seule raison pour s'engager entre les mâchoires de la Mort, c'est qu'on peut comme ça lui voler ses dents en or.
La veille, on n'y pensait pas, mais a partir du lendemain on ne saurait plus vivre sans elle. C'était le propre de la technologie. Elle était l'esclave de l'humanité, mais, par certains cotés, c'était sans doute l'inverse.
Lorsqu’on écrit du fantastique, les accusations de plagiat sont très difficiles à établir. Vous savez, vous, qui a inventé les sorciers ? Et les Gobelins ? Si nous devions commencer à payer des royalties à chaque fois qu’on pique les idées des autres, il y a bien longtemps que nous aurions donné toutes nos économies à la famille de Tolkien.
On peut pas s'amuser à bâtir un monde meilleur pour les gens. Seuls les gens eux-mêmes peuvent se faire ça. Sinon, c'est qu'une cage. (p.274)
Le cynisme est la seule réponse raisonnable aux bouffonneries de l'humanité.
Godzillaoctets : Nelson éprouvait une détestation irraisonnée pour le mot « petaoctet », qui désignait officiellement un pâté de données particulièrement costaud. Pour lui, ce terme - qu'il ne pouvait s'empêcher de déformer en « petit octet » - manquait singulièrement de mordant. « Godzillaoctet », en revanche, hurlait au monde entier qu'il avait affaire à une entité colossale... et potentiellement dangereuse.
Dans chaque personne saine d'esprit, il y a un fou qui cherche à sortir (...). Personne ne devient fou aussi vite qu'une personne parfaitement saine d'esprit.
En fait, dans son appartement, Rampa n'accordait d'attention particulière qu'à une seule chose : ses plantes vertes. Elles étaient plantureuses, chlorophyllées, splendides, avec des feuilles brillantes, saines et lustrées.
Pour obtenir un tel résultat, rampa arpentait l'appartement une fois par semaine avec un brumisateur pour plantes en plastique vert, brumisait les feuilles et parlait à ses plantes.
L'idée de leur parler uli avait été suggérée par une émission sur Radio 4 au début des années 70, et lui avait semblé excellente. Mais peut être que "parler" n'est pas le mot le plus approprié pour décrire ce que faisait Rampa.
En fait, il leur flanquait une peur de tous les diables.
Ou plus exactement une frousse de Rampa.
De plus, tous les deux mois environ, Rampa sélectionnait une plante : elle croissait trop lentement, elle se mourrait d'une moisissure, ses feuilles viraient au brun, ou tout simplement elle n'avait pas aussi bonne mine que ses concoeurs. Il la promenait devant tous les autres végétaux, en leur disant
"Dites adieu à votre copine. Elle n'était pas à la hauteur..."
Ensuite, il quittait l'appartement avec la plante félonne et rentrait une heure plus tard avec un grand pot de fleurs vide, qu'il laissait ostensiblement traîner dans l'appartement.
Il avait les plus luxuriantes, les plus belles plantes vertes de tout Londres. Les plus terrifiées aussi.
Liessa leva les mains et ôta son casque, laissant cascader ses boucles de cheveux roux. Puis elle dégrafa la broche de sa robe. En dessous elle était nue.
Tandis que Hrun la parcourait du regard, son cerveau mît en branle deux machines à calculer imaginaires.
L'une évaluait l'or de ses bracelets, les rubis tigrés qui ornaient ses bagues d'orteil, le diamant qui paraît son nombril et deux tortillons en filigrane d'argent fort originaux. L'autre était directement branchée sur sa libido.
Toutes les deux dressèrent un bilan nettement positif.