Tess Lanson

Entre le titre et l’histoire, il n’y a pas vraiment d’association. La séduction ne fait pas partie du roman, c’est plus une histoire d’amour intensive, érotique et mièvre. En effet, tout passe par la relation entre Gabriel et Alice, des petits sujets intéressants apparaissent ici et là, mais ils ne sont pas développés. Du coup, la synopsis est plate sans aucune intrigue et pour un premier tome ce n’est pas forcément bien. L’écriture de Tess Lanson me laisse mitigée, j’ai apprécié son vocabulaire varié, mais les scènes se répètent les unes sur les autres et les descriptions sont longues et parfois inutiles. Le physique des personnages doit être abordé, sauf que là ça donne l’idée d’un auteur souhaitant combler les blancs et remplir son écrit de page. Pourtant il y a du potentiel, que ce soit dans le récit ou dans le style, « Gabriel, Volume 1 : Séduction » manque seulement de « vie ».



Gabriel est un personnage plutôt commun, riche et détenant un bon poste professionnel. Ce n’est pas une caricature d’un homme autoritaire, ni de quoi que ce soit d’autre. Son seul problème c’est qu’il ne souhaite pas s’engager auprès d’une femme, à vingt-huit ans. Aucune accroche pour lui et ses pensées. J’ai traversé sa personnalité sans réellement y accorder de l’importance, trop terne à mon goût, sans rien qui le caractérise sincèrement.



Alice, c’est une héroïne que j’ai beaucoup aimé ; malgré ses « je t’aime » à foison et son changement de comportement. Femme timide et méfiante à femme fatale ? Il y a quand même une évolution rapide pour elle. Après, ce n’est pas véritablement le personnage principal du roman, toutefois elle aurait pu être un peu mieux mise en valeur. J’ai tout de même passé de bon moment avec elle, sans être totalement transportée.



Que dire ? Une romance, simple. Sans prise de tête. L’histoire n’est pas mauvaise, vraiment pas. Sauf que pour moi il y a trop de joie, pas assez de thème percutant. Ce n’est pas passionnant. Parfois je me suis débranchée du récit, trop technique ou rébarbatif. Où se cache l’émotion ? Peut-être dans l’épilogue ou dans le Chapitre Bonus, la longueur des chapitres est lassante alors on se déconcentre au fur et à mesure de l’histoire, impossible donc d’y trouver ne serais-ce qu’une once de sentiment. Pourtant je suis certaine que ce livre mérite sa place dans la New-Adult, mais il mérite aussi des ajustements. C’est original, pour le narrateur choisit et pour le fil conducteur inexistant. Certes, ce n’est pas un roman extraordinaire ; mais je l’ai lu entièrement et suffisamment apprécié pour en faire un avis constructif.



Les petits bémols de l’objet et donc de l’auteur s’expriment par des mots en trop ou des mots oubliés. Quand on découvre cela une fois, deux fois ou même trois fois ; on est indulgent. Mais j’ai vu ce genre d’erreur, plusieurs fois et pas que dans un seul chapitre. Peut-être que c’est fait exprès, c’est le style de l’auteur ; qu’en sais-je. Néanmoins ça peut enlever l’envie de découvrir le roman dans son ensemble, c’est comme donner un gâteau pas assez cuit. Moi-même je n’écris pas extrêmement bien, et parfois dans mes chroniques je commets des fautes. Mais là, on parle d’un auteur qui s’est publié. Il faut être tout de même honnête, l’ouvrage n’est pas accompli. Par contre les scènes sensuelles restent soft et sont bien réalisées, malgré qu'elles soient identiques les unes des autres.



Je n’ai pas aimé, je n’ai pas détesté. Je suis passée tout simplement à côté de cette romance entre Gabriel et Alice, et quel dommage ! Le style New-Adult, Érotique, est plutôt connu et toujours agréable à lire. Malheureusement avec ce premier opus de « Gabriel », c’est une déception. Toutefois, je vais lire avec plaisir la suite de cette trilogie ; peut-être vais-je être surprise et cette fois avoir une histoire d’amour croustillante. Tout compte fait, l’intrigue manquante et les descriptions en quantité ; ne donne aucune information sur le vrai final. Le suspense est à son comble. Néanmoins, les chapitres longs, les répétitions de scènes et les défauts dans le texte, cela me peine beaucoup. Et puis, la NA est quand même un genre où les émotions doivent se ressentir de A à Z, dans ce livre, ce n’est pas le cas.
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Dernier tome de cette trilogie intitulée « Gabriel », et que dire ? C’est dans la même lignée que les volumes précédents, mais en beaucoup plus intéressant ; moins répétitif. C’est une romance avec ses hauts et ses bas, contenant une image de mystère et une bonne dose de désir, d’amour et de loyauté. Si ce dernier opus m’a plu plus que les autres, c’est pour l’unique et seule raison que les descriptions n’envahissent pas l’ouvrage. Certes, le voyage en Grèce m’a semblé un peu trop « technique », au lieu de nous faire rêver ; l’auteur nous parle des endroits mythiques de ce pays sans y mettre de l’émotion. À part ça, « Vénération » est un bon roman, largement plus captivant.



Gabriel est étonnant dans cette suite, la compréhension et la sagesse le gagne enfin. Au fond c’est quelqu’un de droit, de présent et d’amoureux. Immensément amoureux. Souhaitant protéger son nid, sa femme ; parfois il n’y arrive pas et il admet être impuissant. C’est triste, mais réel. Je l’ai trouvé bien plus authentique et sincère dans ce troisième livre, que dans les autres. L’évolution est là pour ce personnage et cela se ressent.



Alice, n’est pas forcément une héroïne que j’apprécié. Trop adulé par notre héros, elle est « parfaite » pour lui, ce qui ne nous donne pas un regard structuré et profond sur elle. Je suis passée à côté de cette fille, elle n’est pas agaçante – juste fade. Au final, c’est tout à fait normal. On n’a pas son point de vue.



Bon une romance reste une romance. J’adore ce genre et ça ne va pas changer. Néanmoins cette trilogie n’est qu’une simple histoire d’amour, avec de l’érotisme. C’est bourré de cliché, de déclaration superflue, de développement ternes, de mots en trop, d’émotion insuffisante – Soit c’est pas assez, soit c’est à profusion avec cette saga. Heureusement, ce dernier volume rattrape un peu les deux premiers tomes. Dans ce dénouement, nous avons le « bonheur », loin d’être surprenant d’ailleurs ; et nous contunions sur l’intrigue « Gosset » qu’on découvre légèrement dans le second opus. Comme je l’ai déjà dis, l’auteur aurait pu regrouper ces 3 oeuvrages, retravaillés ; et en faire qu’un seul roman. Toute une histoire pour peu de chose, malgré un bon potentiel.



Tess Lanson s’exprime cent fois mieux que précédemment, néanmoins je reste mitigée. Les verbes de dialogues, inexistants ! Mais c’est justement la bulle des conversations, c’est ce qui forme la vie des discussions entre les personnages. Pourquoi ne pas les utiliser, ne pas s’en servir ; alors que c’est presque essentiel et plutôt « simple » d’en mettre ? C’est une partie de la description et pourtant dans ces trois œuvres, je n’en ai pas vu. Il faut savoir que ces verbes servent à décrire la situation, la contexte, le ressenti ou le ton amployé. Tant qu’on n’en met pas une tonne, tant qu’on sait équilibrer ceci ; alors ça apporte les valeurs des échanges. C’est une auteur méritant de se faire connaître, peut-être pas pour le « style », c’est sa première trilogie et ce n’est pas avec une seule expérience qu’on met le doigt dessus, c’est un travail de tout les jours. Mais, elle aime vendre de l’espoir et du bonheur, de l’amour surtout – et ça c’est le grand cœur d’une âme sensible, d’un être pure. Malgré les violons, le fait qu’on lève les yeux à chaque mièvrerie, on est tout de même « heureux » pour les protagonistes pour lesquels on termine par s’attacher.



Une trilogie qui n’est pas à la hauteur de mes attentes, toutefois elle mérite d’être lue pour ce troisième tome ; plus mature et prenant. Gabriel est un homme se transformant grâce ou à cause d’une fille, il devient un amoureux transi. C’est plutôt amusant au final, même si parfois ça nous fait lever les yeux au ciel. Une belle histoire d’amour, conforme et traditionnelle ; avec une part d’originalité pour le choix du point de vue. Dans « Vénération », les détails sont enfin équilibré au reste du récit, parfois l’auteur raconte des moments inintéressants, mais en différence de « Séduction » et « Passion », elle s’éparpille beaucoup moins. Des petits manque, comme les verbes de dialogue pour rendre la conversation vivante, rarement de l’émotion puisque c’est toujours sur la même ligne, il n’y a pas de montagne russe. Ce n’est pas une romance vibrante, mais c’est sympathique à lire pour passer un moment attendrissant.
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Passion – est une suite sur le couple Gabriel et Alice. Et toujours aucun ressenti pour ce livre, c’est plat… Pourtant il y a enfin de l’action, se situant tout de même au bout de deux-cents pages. J’aime bien la plume de l’auteur, travaillée et pleine de phrases magnifiques. Malheureusement, trop de descriptions, trop de dialogues sans intérêt et surtout beaucoup de déclaration amoureuse. C’est niais, mièvre ; les « je t’aime » se balancent facilement dans ce livre et au final on lit toujours la même rengaine. Le peu de rebondissement se déroule en un seul et unique temps, c’est-à-dire que nous avons trois péripéties bien sympathiques ; s’installant après 50% de l’ouvrage lu et se passant en une centaine de page à peine. Dès le début, ces petites actions auraient dû apparaître.



Gabriel, dans ce tome il prend les rennes de son histoire d’amour. Il reconquiers sa chérie pour la ramener avec lui. Un homme, un vrai. Sauf qu’il est trop contradictoire, un garçon de son âge avec ses défauts passé – courir après la gente féminine – ne fait pas autant de violon envers sa copine. C’est très incohérent au final avec sa personnalité de base. Par contre sa période « noire » dans ce livre est très intéressante, il nous embarque facilement dans sa douleur – dommage que cela ne dure pas suffisamment longtemps pour que nous puissions réellement s’attacher à lui.



Alice, jeune femme normalement constituée. Avec un passé pas très rose. Dans cette suite, elle est presque détestable. Pas pour ses faux-pas, mais pour l’indulgence qu’elle n’apporte pas à son compagnon. Elle va lui dire « de faire des efforts », alors qu’il en fait beaucoup pour elle. Je ne sais pas quoi dire sur elle, aucun point de vue de sa part n’existe et en plus nous n’avons que le regard de Gabriel à son sujet. Très difficile de la juger.



L’histoire se découpe en deux parties ; le bonheur pendant les trois-quarts et enfin des intrigues vivantes se passant dans un temps très court. Il n’y a pas de suspense, certes on ne s’attend pas à certaine chose, que je ne vais pas vous révéler ; mais c’est pas franchement grandiose sur ce point. Dans tout les cas, une romance n’est que très rarement surprenante. C’est d’ailleurs de l’érotisme pur au final, les scènes explicites restent agréables tout en étant communes, simples ; habituelles. Ce que je reproche sincèrement dans ce second volume ? Rien. C’est plutôt le premier tome qui fait défaut à celui-ci, puisque déjà dans « Séduction », le couple s’est formé dans un bref délai et l’alchimie était tout de suite présente. De mon point de vue, le fait d’avoir une tonne de descriptions, des conversations et des déclarations foncièrement ennuyeuses sur le tas ; donne un aspect d’inutile. Pourtant c’est un récit agréable et avec du potentiel, c’est néanmoins très mal exploité. À la limite, il fallait en faire un One-Shot en remettant le tout dans l’art : couper l’abus des représentations sur les personnages, les lieux et les actions vides d’importance, refaire des dialogues riches sans oublier d’intégrer les verbes de dialogues qui donnent vie aux conversations. Bref, le livrer en état.



Heureusement, cette fois ; les erreurs se comptent sur les doigts d’une main. L’écriture est beaucoup plus confiante et fluide – en dehors du fait qu’il y ait beaucoup de développement. Les scènes sensuelles sont le point fort du roman, sans être parfaites, elles ont une beauté passionnelles et répétitives. Tess Lanson gagne en sûreté, mais elle s’éparpille souvent dans son écrit. Un manque de sang-froid sur son écriture. On voit à travers son style qu’elle se laisse aller sans penser à quoi que ce soit. C’est à la fois une bonne et une mauvaise chose dans ce métier, principalement dans le genre « romance ». Précise, pointilleuse ; elle ne se concentre pas assez sur les valeurs de ses protagonistes et sur les émotions qu’elle veut transmettre.



Un volume deux qui se défend du premier, ce n’est pas encore ça ; mais c’est un grand pas sur la progression de son style. Moins d’enrichissements et ça serait parfait, les lecteurs aiment pouvoir imaginer ; donc pas besoin de tout indiquer. Toutefois, dans cette trilogie ; ça manque de personnage secondaire. Il n’y a que Gabriel et Alice, les autres ne se présentent qu’une à trois fois dans le roman. On ne sait rien sur les proches de nos tourtereaux. Une histoire d’amour légère, avec une touche d’action sur ce deuxième opus et un final vanillé. De l’exagération, beaucoup ; surtout pour l’amour de nos héros, qu’ils expriment sans cesse. C’est fatiguant sur le long terme. Et les chapitres, ils sont d’une longueur insoutenable. Plusieurs fois, j’ai fais une pause en plein milieu d’un chapitre. En bref, c’est mieux que « Séduction », sauf que pour l’instant je n’éprouve rien pour cette romance.
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Je remercie infiniment l'auteur pour ce service presse.



* Alice, une jeune femme de 23 ans, déménage de son pays natal pour aller se reconstruire dans une nouvelle ville.

A l'arrivée dans son nouveau travail, elle faira la connaissance de son référent Gabriel, qui parait quelqu'un de très ferme.



* Gabriel, un homme qui a presque la trentaine est un rédacteur en chef. Aguicheur et charmeur, c'est un homme à femmes.

Son atout pour lui? La séduction.



Mais réussira t'il à vraiment séduire toutes les femmes en un seul coup comme bon lui semble?



L'arrivée d'une autre femme dans l'entreprise où il travaille ne lui laissera pas indifférent.

Gabriel qui ne fait pas les choses à moitié, va vouloir en savoir plus sur cette femme qui n'est autre que Alice.



Et si les sentiments sont plus fort que le désir?



Si Gabriel ne veut aucune attache dans sa vie par un passé qui lui reste en mémoire et que Alice a peur d'avoir une relation à cause également d'un passé douloureux, sans vraiment le savoir, leur rencontre leur permettra de dévoiler un autre coté d'eux même.



Ce roman fait parti de ceux qui sont "exceptionnels" car ce n'est pas au point de vue d'une femme mais d'un homme qui sera composé d'une trilogie.



Cela nous permet de voir à quel point cet homme qui pensait ne pas avoir de sentiment ni d'attache se transforme grâce à une femme en qui il comptait aguicher comme ses autres prétendantes.



L'auteur a une plume attachante et addictive qu'elle mène avec une touche de tendresse en nous faisant ressentir les mêmes émotions que les personnages.



C'est une histoire faite de douceur dont on s'y attache complètement et une suite qui laisse à désirer.






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