Que ma mémoire
se déchire
si j’ose
renoncer à l’amour
Que ma passion débridée
n’arrête pas le chemin
des mortes saisons
L’amour se tut au surplus, étirement de nos baisers subtils, le flot de tes lèvres coule dans les miennes. Depuis les ruines d’un mot-à-mot en marge abîmée de silence, cacophonie de lumières sur fond de ténèbres inaudibles. Les lumineuses d’un ici, là-bas, nulle part.
Submergés par le brouillard, mes sentiments te courent après comme une courte et assourdissante folie. Femme rends-moi mes rêves perdus dans tes yeux, mes flammes et mon cri dérayé.
Soirée en mille morceaux d’étoiles au premier automne, ton corps avait la forme de mes bras, l’espace de mes yeux. Le vent pleuvait dans nos mains en un millier de sens, l’amour au verso du temps.
Les baisers prendront nos salives comme quelque chose qui se lape tendrement se parle au pli des gestes.
Entre l’ambiguïté e l’écrit,
l’imperceptibilité de comprendre,
il y a une main mise en partage,
un besoin de clarté continue,
un chant de silence dans le corps du poème,
au rythme fatigué de ma main.
L’écriture si cruelle des fois
ne s’écrit qu’à stylo de sang,
elle n’habite que l’air,
et valse avec la compréhension dérobée.
Soirée en mille morceaux d’étoiles au premier automne, ton corps avait la forme de mes bras, l’espace de mes yeux. Le vent pleuvait dans nos mains en un millier de sens, et nous avons écrit l’amour jusqu'au verso du temps.
Les baisers prendront nos salives comme quelque chose qui se lape tendrement se parle au pli des gestes.
Soirée en mille morceaux d’étoiles au premier automne, ton corps avait la forme de mes bras, l’espace de mes yeux. Le vent pleuvait dans nos mains en un millier de sens, et nous avons écrit l’amour jusqu'au verso du temps.
Les baisers prendront nos salives comme quelque chose qui se lape tendrement se parle au pli des gestes.
Soirée en mille morceaux d’étoiles au premier automne, ton corps avait la forme de mes bras, l’espace de mes yeux. Le vent pleuvait dans nos mains en un millier de sens, et nous avons écrit l’amour jusqu'au verso du temps. Les baisers prendront nos salives comme quelque chose qui se lape tendrement se parle au pli des gestes.
Soirée en mille morceaux d’étoiles au premier automne, ton corps avait la forme de mes bras, l’espace de mes yeux. Le vent pleuvait dans nos mains en un millier de sens, et nous avons écrit l’amour jusqu'au verso du temps. Les baisers prendront nos salives comme quelque chose qui se lape tendrement se parle au pli des gestes.
Je pars à l’invitation de ton ombre à l’esquif frêle de tes pas, vaticiner à l’affût d’un guillemet
Je sens dans tes rêves les allers retours de mon ombre au rythme syncopé des heures, sentir de tes cris l’odeur de mon corps dans la fréquence de ton souffle
Murmures, tes cris
ta voix usure féconde
de mes pas somnambules
Le temps n’est plus
les mots les larmes qui se plient
en couvaison lacrymale.
Que le jour s’en aille
si la nuit est la nudité
de ton corps
Trêve de silence
mes mains vont cogner
jusqu’aux portes de tes désirs