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3.5/5 (sur 4 notes)

Né(e) à : Dinan , le 14-09-1868
Mort(e) à : Pon-Aven , le 26-07-1925
Biographie :

Théodore Botrel est un auteur-compositeur-interprète français né le 14 septembre 1868 à Dinan, mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven où il est inhumé.
Il vécut à Saint-Méen le grand au Parson(35), chez sa grand-mère Fanchon jusqu'à l'âge de 7 ans, puis rejoint ses parents à Paris.

Originaire du pays gallo (la partie de la Bretagne où l'on parle le Gallo, une langue romane), il n'a appris le breton que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français.

Vers 16-17 ans, il fait partie d'une troupe amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence à écrire quelques chansons et sort sa première chanson imprimée Le petit biniou à 18 ans. Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant.

Il s'engage alors pour 5 ans dans l'armée et à son retour travaille au PLM (Compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Marseille). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès.

Mais un soir, dans un café chantant, il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont La Paimpolaise. Ce sera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera que dans cette chanson, il chante J'aime Paimpol et sa falaise, alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise.

En créant sa chanson "Le petit mouchoir rouge de Cholet" et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la ville. Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile.

On retiendra ses chansons patriotiques pendant la Grande Guerre dont la célèbre Ma P'tite Mimi reprise par Pierre Desproges.

Théodore Botrel eut deux filles, dont l'ainée, Léna, fut l'épouse de Émile Danoën.
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Source : Wikipédia
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Théodore Botrel - Biographie Né le 14 septembre 1868 à Dinan et décédé le 26 juillet 1925 à Pont Aven Il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère Fanchon jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit à Paris, ses parents partis quelques temps auparavant pour tenter d'y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français. Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant. Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès. Mais un soir, dans un café-concert, il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont "La Paimpolaise" créée en 1895 au Concert parisien sur une musique d'Émile Feautrier. Ce sera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera que dans cette chanson, il chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise. En créant sa chanson Le Mouchoir rouge de Cholet et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la ville. Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile. On retiendra ses chansons patriotiques pendant la Grande Guerre dont la célèbre Ma p'tite Mimi reprise par Pierre Desproges. Théodore Botrel s'est marié deux fois. Sa première épouse, Hélène Lugton, dit Léna, meurt à Pont-Aven le 11 juillet 1916. Avec sa deuxième épouse, Mailissa, il a deux filles dont l'aînée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan. Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009. Chansons 1908 01 - La Paimpolaise 02 - Un tonnelier 03 - Ton petit dodo 04 - Le petit Grégoire (1908) 05 - Le petit Grégoire (1906) 06 - Zola au Panthéon (1908) Pour les chansons: Attention à vos oreilles ! Si nous n'atteignons pas là, la limite de la "purge" musicale, nous en sommes tout près... Eh oui... force est de constater que nos aïeux n'ont pas toujours été plus gâtés que nous autres ! Quelle belle consolation

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation


Quand sous le froid climat du Nord,
J'eus manqué de la lâche Mort,
Autrefois être la victime,
Suivant d'un ami le conseil,
Je vins renaître à ton soleil,
Sainte-Maxime !

Et, depuis, je suis revenu,
Dans ce paradis peu connu,
Du boulevardier richissime,
Qui - sous prétexte de bon ton -
Dédaigne, pour Nice ou Menton,
Sainte-Maxime !
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- Alors, mes enfants' on soupera comme on a diné !
Y a-t-il encore un cran à la ceinture ? ...
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Théodore Botrel
L'Écho
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J'ai crié le cœur très las :
« La vie est triste ici-bas ! »
L'Écho m'a répondu : « Bah ! »
- « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d'une voix bien touchante,
L'Écho m'a répondu : « Chante ! »
- « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L'Écho m'a répondu : « Crois ! »
- « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l'Écho m'a dit : « Aimer ! »
Comme l'Écho des grands bois
M'a conseillé de le faire :
J'aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
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L’ÉCHO


Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le cœur très las :
« La vie est triste ici-bas ! »
… L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
… Et je suis heureux sur terre !
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Salut à toi, Bretagne, ô pays des calvaires !
O pays des Pardons mystiques et joyeux,
Des durs ajoncs masquant les douées primevères,
Et des sourcils froncés sur la douceur des yeux !
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Lilas Blanc
Elle naquit par un dimanche
Du plus joli des mois de mai
Quand le printemps à chaque branche
Suspend un bouquet parfumé
Et l'admirant toute petite
Si blanche en son berceau tremblant
Sa mère l'appela de suite
Lilas blanc
Mon petit brin de lilas blanc.

Elle poussa douce fleurette
Dans le fond d'un pauvre faubourg
Et dans une triste chambrette
Sans soleil et presque sans jour
En la voyant toujours palote
Avec son sourire dolant
Chacun surnommait la petiote
Lilas blanc
Petit bouquet de lilas blanc
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Fleur de Blé Noir

Sur les bords de la Rance, où j'ons vu le jour
J'ons la douce espérance d'être aimé d'amour
Dans une métairie comme aide-berger
Pour mieux voir ma jolie, je me suis gagé
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Au lever du rideau, le petit Gabik, assis sur un vieux fauteuil devant la cheminée, lit d'une voix dolente l’Évangile ; son grand-père, assis près de lui sur la pierre du foyer, l'écoute tout en recerclant un vieux panier d'osier ...
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- La charge complète, à la côt' bretonne,
Pauvres p'tits graviers, quand reviendrez-vous ?
- Partis en hiver, on rentre en automne
Nous ne r'verrons plus les étés si doux !
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- Après tant et tant d'horribles misères
Pauvres petits graviers, rembarquerez-vous ?
- Dame oui ! nous faisons comme ont fait nos pères
Et plus tard, nos gâs feront comme nous !
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