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Citations de Theodore Roszak (23)


De nos jours, lorsque j'entends des personnes intelligentes s'extasier devant "l'accès à l'information", qui se résume à une autre manière de commander une pizza, de consulter les scores des matchs de football, ou d'enchérir sur des objets de collection, comme si la vie ne valait pas la peine d'être vécue avant l'arrivée des ".com", j'ai du mal à les prendre au sérieux. Ils savent sûrement que 99,9% de la culture humaine a été créé sans l'aide d'une souris (informatique).
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Parce que, insistait Clare, le divertissement domine plus de vies que l'art, et les domine de façon despotique. Les gens ne sont pas sur leurs gardes quand on les divertit. Les images et les messages s'insinuent et ont une emprise plus profonde sur leur esprit.
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Le vent ferraillait contre l'étoffe mince de ses vêtements comme une rapière, le laissant transi jusqu'aux orteils.
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C'était son amour de l'écriture qui le rendait aussi désespérément vulnérable. Parcequ'il savait au tréfonds de lui qu'il ne pourrait jamais renoncer à ce plaisir dont il était devenu dépendant
.
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Un bouquin totalement et injustement méconnu sur les débuts du cinéma avec une intrigue incroyable digne des plus grands thrillers. Dommage qu'il n'y ait jamais eu d'adaptation cinématographique.
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Theodore Roszak
La communication est une science difficile. Ce n'est pas une science exacte. Ca s'apprend et ça se cultive.
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Theodore Roszak
Toute discussion sur la pauvreté dans le monde qui n'aboutit pas à une demande de changement radical dans nos habitudes de consommation et de gaspillage, dans nos goûts, dans nos standards de vie, dans nos valeurs en général, n'est qu'hypocrisie. Il n'y a aucune réponse technique à des questions éthiques.
(Où finit le désert : politique et transcendance dans la société post-industrielle ; 1973)
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... Je le récompensai d'un baiser copain-copain. Il est devenu pourpre tant il était gêné.
- Je ne suis pas gay, s'est-il empressé de me dire.
- Moi non plus.
Il voulait sans doute que je lui explique mon geste, mais je ne l'ai pas fait. Peut-être parce que j'en étais incapable. Je connais les règles, mais les règles sont absurdes. Si vous fermez les yeux, comment pouvez-vous dire qui vous embrassez ? Et quelle différence ça fait ?
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La vidéo-nirvana était un truc qu'il utilisait quand il était en proie à l'angoisse de la page blanche. Chez Silverman , l'angoisse de la page blanche prenait la forme de neurones hyperactifs , un bouillonnant sur l'écran scintillant y parvenaient toujours.
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Un écrivain doit être capable de voir les choses sous différentes facettes.
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" Si le seigneur tout- puissant existe et s'il veut promette à son peuple un morceau de terrain à bâtir , pourquoi pas la côte d'Azur ? Pourquoi un bout de désert aride qui ne vaut pas un clou ," Ce genre d'opinion avait fait de son père un paria aux yeux de ses oncles et tantes , frères et sœurs de tous bords.
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Je suis en train de lire ce formidable roman, il ne me reste plus que 170 pages environ. C'est peut-être long, mais bon sang que c'est passionnant !

Malgré tout, deux bémols ; les Cathares n'étaient pas ces monstres dont nous parle l'auteur ! D'accord, ils n'étaient pas pour la procréation, mais ils refusaient le meurtre, avaient une bonté et une humanité, allant même jusqu'à ne pas manger d'animaux, au risque de se faire arrêter (c'était un des moyens qu'on avait de les capturer !). Seuls les parfaits, les religieux donc, étaient tenus à cette chasteté totale !
En somme, comme dans l'église romaine !
Cette dernière s'est conduite de manière révoltante ! Vol, meurtre, viol, destruction massive, torture, terre rase : tout était pardonné d'avance par le pape ! Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens.... Les Français du Nord se sont conduits comme de vrais nazis, avec le sac de Beziers qui étaient comme un Oradour avant la lettre.... Au nom d'un dieu d'amour !
Et l'église catholique a continué au cours des siècles avec les protestants, les autres hérétiques, les sorcières prétendues telles, l'Inquisition, les tortures faites aux condamnés, et même les chats (noirs de préférence).
Alors au lieu de critiquer les cathares pour leur refus de se reproduire (par contre, au nom de ce soit disant commandement de Dieu, on a rendu la vie des femmes invivables jusqu'à notre XXe siècle, en les accablant sous les maternités !), ils auraient dus regarder leur passé révoltant ! Et les protestants dans le Nouveau Monde ne se sont pas mieux conduits, avec l'esclavage des Noirs et le génocide amérindien ! Pour ce dernier point, Protestants et Catholiques (qui défendaient la famille) ont détruits des familles en plaçant les enfants dans des pensionnats où on détruisait toute trace d'indianité....
Et ne parlons pas de la complicité des catholiques dans les horreurs qu'ont perpétré les dictateurs d'Amérique latine ! Merci, l'Eglise !
Et en ce qui concerne l'autre bémol. Le cinéma dont il est question, c'est carrément l'horreur. Roszak a bien raison de stigmatiser ce cinéma de l'assouvissement . Les petits jeunes qui se pressaient à toutes les séances qu'il évoque dans ce roman, sont des tarés, et Sharkey un véritable inconscient.... espérons que un tel cinéma n'existera jamais ! Par contre la connerie de certains titres et les films de superhéros ! En tout cas, je n'aimerais jamais voir les films de Max Castle et surtout de Dunkle !
Mais voilà
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Les femmes sont souvent flattées sur leur apparence, comme si c'était un exploit. Le but de cela est, comme j'espère que tu l'apprendras, de nous rendre vaniteuses et de nous dresser les unes contre les autres, en séparant les belles des ordinaires.
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Génial.
Lu en anglais, une oeuvre érudite et palpitante.
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Si on pouvait acheter un prince parmi eux pour sa valeur véritable et le revendre pour ce qu’il croit valoir, on pourrait devenir plus riche que Crésus par ce seul commerce. 
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 L’Homoncule, ou « petit homme », était un être vivant, simulacre de notre propre corps humain, capable de parler, de lire et d’apprendre, mais pas plus grand que la hauteur d’une main. Il était toujours représenté à l’intérieur du bocal scellé qui constituait tout son univers. Les livres disaient que cette petite créature avait été créée par des adeptes dans les temps passés. Paracelse, le génie incomparable de la chimie médicinale, affirmait l’avoir fait naître de fumier fermenté et d’esprit de mercure composé sous l’effet des étoiles favorables.
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Que veut dire le fait qu’il existe l’homme et la femme ? Que veut dire le fait que l’homme pénètre la femme ? Qu’il pénètre en elle ? Pourquoi sommes nous créés deux pour ensuite brûler du désir de devenir un ? C’est le Un qui compte. Et cela vaut la peine de brûler toute une vie.
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La conviction qu'il y a une vérité seule et unique et qu'on la détient me paraît être la racine la plus profonde de tout le mal qui existe dans le monde .
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Vieillir est du autant à la négligence de l'esprit qu'au déclin du corps
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En potassant en vue de cette rencontre, j'avais appris que Saint-Cyr [pseudo-critique cinématographique parisien qui vient de pondre une monographie dans laquelle, au premier abord, Gates croit trouver les limites de la thèse que lui-même prépare sur Max Castle et son oeuvre] était le centre d'une clique intellectuelle révolutionnaire du milieu du cinéma français et la coqueluche du jour. De tels courants d'opinion vont et viennent en France à un rythme régulier, chacun plus audacieux et souvent plus abscons que le précédent. Malgré toutes les lectures que j'avais réussi à faire en ce peu de temps, je n'avais qu'une notion ridiculement minimale de ce qu'était la neurosémiologie [théorie inventée par Saint-Cyr] : un jargon entouré de chiffres fut tout ce que je parvins à saisir. Saint-Cyr avait abordé ses études cinématographiques après un parcours inhabituel. Il avait fait médecine, plus spécifiquement neurologie. La tournure scientifique de son langage témoignait de son influence ainsi que sa fascination pour les calculs sur ordinateur. Trois paragraphes quelconques de littérature neurosémiologique et vous étiez à des kilomètres de tout ce qui ressemblait, même de loin, à une discussion sur le cinéma. Envolées les stars, envolées les histoires. Mais il pouvait y avoir un tas de choses sur les grenouilles. Ou sur les pigeons. Ou sur les singes. Et comment ceux voyaient les choses. Parfois, les êtres humains étaient évoqués ...
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