Au début, l'art est une dépendance et un auxiliaire de l'utile; l'activité esthétique est trop faible pour vivre de ses propres forces ; plus tard elle s'émancipera. Nous reviendrons sur cette vieille question des « rapports du beau et de l'utile, qui ne s'éclaircit qu'à la condition de sortir des époques civilisées, où le divorce est accompli, pour remonter jusqu'à l'époque lointaine des origines.
L'absence fait s'exalter les grandes passions, mais s'attiédir le simple sentiment.
Quel est le plus émotionnel de tous les arts? La musique ... Aucun art n'a une puissance de pénétration plus profonde, aucun ne peut traduire des nuances si tenues de sentiment qu'elles échappent à tout autre mode d'expression.
C'est l'imagination qui invente, qui fournit aux facultés leur matière, la position et même la solution de leurs problèmes.
Ce fut en 1839 que le nom de Schopenhauer fut enfin connu du public d'une façon tout à fait inattendue. La Société royale des sciences de Norvège ayant rois au concours la question de la liberté, le mémoire de Schopenhauer sur la Liberté de la volonté fut couronné et l'auteur fut nommé membre de cette Académie.
L'apprentissage de la numération chez les enfants, mieux encore chez les sauvages, montre combien le mot, d'abord accolé aux objets, puis aux images, s'en détache progressivement pour vivre d'une vie indépendante.
On s’est beaucoup occupé des effets de l’attention, très peu de son mécanisme. Ce dernier point est le seul que je me propose d’étudier dans ce travail. Même dans ces limites, la question est importante, car elle est, comme on le verra plus tard, la contre-partie, le complément nécessaire de la théorie de l’association. Si cet essai contribue si peu que ce soit à bien montrer cette lacune de la psychologie contemporaine et à engager d’autres à la combler, il aura atteint son but.
Le plaisir est l'accompagnement d'une activité saine dans la mesure ou elle n'excède pas le pouvoir ordinaire de réparation que l'organisme possède.
Il n'y a pas de forme de l'activité mentale qui témoigne plus hautement en faveur de la théorie de l'évolution. De ce point de vue, et de celui-là seul, on comprend la nature de la mémoire; on comprend que son étude ne doit pas être seulement une physiologie, mais encore plus une morphologie, c'est-à-dire une histoire de ses transformations.
En 1813, il se préparait à soutenir sa thèse de doctorat devant l'Université de Ber.'in; la guerre l'en empêcha et il vint la passer à Iéna. Elle avait pour titre : De La quadruple racine du principe de la raison suffisante.
Suivant Schopenhauer, ce principe a quatre formes 1° le principe de raison suffisante du devenir qui gouverne tous les changements et constitue ce qu'on appelle d'ordinaire la loi de causalité ; 2° le principe de raison suffisante de la connaissance. Sous celte forme, surtout logique, il règle les concepts abstraits, en particulier, le jugement ; 3° le principe de raison suffisante de l'essence qui régit le monde formel, les intuitions a priori de temps et d'espace et les vérités mathématiques qui en dérivent ; 4° le principe de raison suffisante de l'action, qu'il appelle aussi loi de motivation, qui s'applique à la causalité des événements internes.