Hiver de lumière
Donnez-moi
Des matins frileux
Des ciels molletonnés
Des arbres argentés .
Donnez-moi
Des flocons légers
Des bois engourdis
Des pas sur la neige
Des oiseaux perdus.
Donnez-moi
Des nuits étoilées
Des ombres bleutées
Et l'immensité.
Donnez-moi
Des bains de lumière
Pour toute une vie.
Mon but, en défendant la femme, n’est pas de déprécier l’homme, ou de montrer qu’il est inférieur ; je sais que cela n’est pas ; je sais qu’il est beaucoup d’hommes honnêtes, bons, généreux même, et qu’il peut y avoir par contre de méchantes femmes.
La question du rôle de la femme dans la société a été de nos jours bien souvent discutée. C’est une de celles qui, en général, passionnent le plus les femmes et ennuient le plus les hommes ; c’est aussi l’un des points de la question sociale qui soulève les problèmes les plus hauts et les plus délicats et qui présente l’intérêt le plus universel.
Comme le prolétaire, la femme était humble, et, comme lui, elle s’est réveillée.
A défaut de la loi, l’homme a pour lui le préjugé toujours, et la coutume. Les portes de toutes les carrières s’ouvrent pour lui toutes grandes, tandis que pour la femme, elles s’entrebaillent à peine.