Les travers de la modernité avaient incontestablement germé avant que le christianisme ne fût en mesure de dominer l'Europe. Nietzsche disait qu'on en voyait la trace dans l'idéalisme philosophique de Parménide et de Platon ; mais il faudrait remonter à l'Egypte d'Akhenaton pour circonvenir les origines du mal, avec son culte dictatorial du Soleil - Aton l'Unique -, son prophète-roi, sa traque violente des faux dieux et ses prétentions orgueilleuses à l'immortalité.