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Citations de Thich Nhat Hanh (519)


Quand un bon jardinier regarde son compost, il sait cela : le compost ne le dégoûte plus, ne l'attriste pas. Au contraire, il connaît la valeur de la matière en décomposition et n'a rien à objecter. Un compost donne naissance à des fleurs en quelques mois. Vis à vis de notre colère, il nous faut être tout aussi perspicace que le jardinier qui n'a pas une vision duale des choses. Notre colère, nous ne devons ni en avoir peur, ni la rejeter. Nous savons que la colère peut être une sorte de compost et qu'il est en son pouvoir de donner naissance à quelque chose de beau.
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L'existence est cyclique et beaucoup de civilisations se sont effondrées dans le passé. A présent, il faut se préparer à vivre un très grand changement au niveau spirituel, car il y a un état vibrationnel immense qui advient sur terre et toutes les formes de vie le ressentent. La clé est de se simplifier et d'être ouvert à toutes les énergies d'amour et de vérité qui se diffusent dans le monde. Ouvrez votre coeur, priez, et méditez souvent, renforcer votre corps physique, abandonnez toutes vos dépendances (drogues, tabac, alcool, jeux ...), apprenez à vous détendre et à vous reposer réellement. Malgré l'adversité, demeurez dans un état d'esprit joyeux et plein d’espérance, et centrez-vous constamment dans l'unité du moment présent.
Finalement, l'être humain actuel doit renoncer à son égocentrisme, afin de devenir l'Etre de lumière qu'il a toujours été intérieurement.
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Ce livre puise sa matière philosophique dans la nature. Les nuages, les fleurs, l'eau, tout est là sous nos yeux, pour nous expliquer que la vie se transforme à chaque seconde. Il en va de même pour nous. Saisir l'instant présent, le vivre intensément, renaître à chaque seconde... Des mots simples puisés dans la sagesse de l'auteur, moine bouddhiste, qui nous invite à ce voyage intérieur pour vivre en pleine conscience l'instant présent. Un livre pour nous aider à trouver ou retrouver la sérénité...
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Accomplir la paix dans le monde par la transformation intérieure est difficile, mais nous devons nous y efforcer
car il n'y a pas d'autre manière de la réaliser.
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N'attendez rien. Et particulièrement n'attendez pas de voir le bouddha ou toute autre version de la « réalité ultime » pendant que vous êtes assis.
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N'attendez pas qu'une violente émotion se soit emparée de vous pour pratiquer la pleine conscience. Sinon vous aurez oublié comment vous y prendre pour pratiquer la pleine conscience.
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La prière, la méditation assise et la marche méditative sont particulièrement indiquées pour guérir le stress et la dépression.
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Si vous pensez que le Bouddha est une réalité complètement séparée de vous, qu'il n'y a pas la moindre interaction entre vous qui êtes debout à ses pieds et lui assis là-haut, votre prière ou votre prosternation n'est pas vraie, elle est fondée sur une perception fausse, la perception d'un soi séparé.

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L’amour est l’eau qui jaillit de la source de la compréhension. Une relation n’a de sens que si chaque personne est elle-même. Si, dans votre couple, vous êtes tous les deux pleins de compassion, d’amour et de beauté, vous n’avez rien d’autre à vous offrir mutuellement.[…] Parler est une offrande et une manière de s’exprimer. Mais si toutes vos idées sont vides, ce ne sera pas un vrai cadeau. Vous aurez des opinions sur tout, mais ce n’est pas forcément ce dont l’autre a besoin.Ce dont l’autre a besoin, c’est de votre compréhension, de votre amour et de votre regard profond – non en tant qu’idées, mais en tant que réalité vivante.
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To Chan vient consulter Long T'an et se tient auprès de lui jusqu'à minuit. Alors Long T'an lui dit :
« Il est tard, pourquoi ne rentrez-vous pas? »
To Chan ouvre la porte et sort, mais revient aussitôt sur ses pas en disant :
« Il fait noir dehors. »
Long T'an allume alors une chandelle à son inten­tion; mais dès que To Chan saisit la chandelle, Long T'an l'éteint.
Les ténèbres les enveloppent! soudainement, et, tout aussi soudainement,! l'Éveil se produit chez To Chan. Il s'incline. Les brusques ténèbres ont aidé To Chan à comprendre l'acte de Long T'an.
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Il y a une histoire dans le canon Pali à propos d’un homme qui se produisait dans un cirque en compagnie de sa fille. Dans leur numéro, le père plaçait un long bâton de bambou en équilibre sur son front, et sa fille grimpait au sommet du bambou. Après leur exhibition, les gens leur donnaient de l’argent qui leur permettait d’acheter du riz et du curry.

Un jour le père dit à sa fille: « Chère fille, nous devons prendre soin l’un de l’autre. Tu dois prendre soin de ton père, et moi je dois prendre soin de toi ; ainsi nous évoluerons en toute sécurité, notre numéro est très dangereux. »

En effet, si elle venait à tomber, ni l’un ni l’autre ne serait plus en mesure de gagner leur vie. Si elle se brisait la jambe, ils n’auraient plus rien à manger. « Nous devons veiller l’un sur
l’autre pour continuer à gagner notre vie. »
…..

Sa fille était sage. Elle dit : « Père, tu devrais plutôt dire : chacun de nous doit s’occuper de lui-même, ainsi nous pourrons continuer à vivre. Parce que dans le numéro, tu t’occupes de toi, et de toi seulement ; tu dois rester très stable et très alerte ; et cela m’aide. Et quand je grimpe, je dois faire attention à moi, grimper prudemment et veiller à ce que rien ne m’arrive. Voilà ce que tu devrais dire : tu fais bien attention à toi, et je fais bien attention à moi, de cette façon, nous pourrons continuer. »

Le Bouddha était d’accord avec la jeune fille.
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Le Bouddha pose à Jésus une question très concrète. Il lui pose la question de la pratique parce qu’il veut connaître sa réponse. Aujourd’hui, il a aussi des difficultés à faire tout ce qu’il faisait il y a vingt-cinq siècles en Inde. Dans sa tradition, on a tendance à trop parler de l’enseignement. Les gens se sont égarés en inventant trop de choses et en s’occupant trop de l'organisation. Ils ont perdu la véritable essence du Dharma. Ils enseignent et pratiquent dans des formes archaïques qui n’ont pas réussi à transmettre le véritable enseignement aux futures générations.
En posant cette question à Jésus, le Bouddha se pose en même temps cette question : comment peut-on renouveler le bouddhisme en tant que tradition spirituelle ? Comment le bouddhisme peut-il incarner le véritable esprit du Dharma ? Comment la pratique peut-elle générer la véritable énergie de l'amour, de la compassion et de la compréhension ?
Le Bouddha et Jésus sont deux frères qui doivent s’aider mutuellement. Le bouddhisme a besoin d’aide. Le christianisme a besoin d’aide, non pas pour le bien du bouddhisme, non pas pour le bien du christianisme, mais pour le bien de l'humanité et pour le bien des autres espèces sur la Terre. Nous vivons à une époque dominée par l'individualisme, la violence et l’ignorance. Les gens ne se comprennent plus les uns les autres ; ils ne sont plus capables de se parler et de communiquer ensemble. Nous vivons une époque où la destruction est par tout...
p. 176

… , où beaucoup de gens sont au bord du désespoir. C’est pourquoi le Bouddha a besoin d’aide, de même que Jésus.
Au lieu de les opposer, invitons-les ensemble chaque jour, chaque matin, chaque après-midi et chaque soir comme deux vrais frères. Leur rencontre est un espoir pour le monde.
Le Bouddha et Jésus doivent se rencontrer à chaque instant en nous. Dans notre pratique quotidienne nous avons besoin de toucher l’esprit du Bouddha et l’esprit de Jésus pour qu’ils se manifestent. Nous avons besoin de leurs énergies pour pouvoir embrasser notre peur, notre désespoir et notre anxiété.
Pour Jésus comme pour le Bouddha, il est possible de retrouver la paix et l’espoir. Cette paix, cette solidité et cet espoir sont pour ceux que nous aimons et qui vivent autour de nous. Chaque pas que vous faites dans la direction de la paix, chaque sourire sur vos lèvres, chaque regard aimant inspire et aide les gens qui vous entourent à avoir foi en l’avenir.
C’est pourquoi le Bouddha devrait aider Jésus à se rétablir complètement et Jésus devrait aider le Bouddha à se rétablir complètement, parce que Jésus et le Bouddha ne sont pas des concepts. Ils sont vivants, autour de nous et vous pouvez les toucher dans votre vie quotidienne.
p. 177

« Bouddha et Jésus sont des Frères », Thich Nhat Hanh
Éditions Pocket Le Relié © mai 2001
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Si nous regardons la Terre avec amour, nous marcherons sur elle avec plus de douceur.
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Notre rendez-vous avec la vie a lieu dans l'instant présent. Si nous ne sommes pas en paix et dans la joie en ce moment, comment pouvons-nous être en paix et dans la joie demain ou après-demain ?
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Quand l’eau est calme, elle reflète le ciel bleu, les nuages et les arbres.
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Même le plus grand progrès intérieur est vain s'il ne nous rend pas plus solidaires.
Et la culture de soi peut vite sentir le renfermé si elle ne débouche pas sur une vraie générosité.
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« Le moine avait dit à son ami :

« Le temps s’arrête dans l’éternité, là où ceux que vous aimez ne font qu’un avec l’amour.
Chaque brin d’herbe, chaque particule de terre, chaque feuille fait un avec cet amour. »

Mais l’oiseau était incapable de trouver le temps.
Le fragment de terre ne lui révélait rien. Le moine avait peut-être menti.
Si temps est dans l’amour, où est donc l’amour ?
Il se souvenait des chutes d’eau sans fin de la forêt du Nord-Ouest.
Il se rappelait le temps où il écoutait leur grondement du matin au soir.
Il s’imaginait dégringoler lui-même, jouer avec la lumière miroitement sur l’eau et caresser les cailloux et les rochers en bas.
Il se sentait devenir cascade, l’eau coulant à travers lui dans un mouvement incessant. »

(p. 155 Le vieil arbre)
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« Le visage de la Terre rayonnait d’une beauté incroyable.

Mais ce qui parut encore plus merveilleux aux yeux du prince qui regardait depuis les derniers nuages c’était que le tracé des rivières avait la forme d’Au Co -ses longues jambes s’étendaient jusqu’à la mer, ses cheveux ondulaient sur les collines et les montagnes. Son image resterait imprimée pour toujours dans le paysage de cette douce campagne.

Au Co si belle et pleine de vitalité, était devenue le cœur fertile de cette terre.
Le dragon doré reprenant sa forme de beau jeune homme, revint se poser près d’elle. Un lotus blanc à la main , il se sentait anxieux d e revoir la jeune déesse, car il était tombé amoureux d’elle au premier regard.

Au Co attendait le retour du prince dont la voix, douce comme le jour qui se lève, avait réchauffé son cœur. »

(p. 36 et 37)
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Le Soutra de l’Établissement de la Conscience nous parle de la méditation sur un cadavre : méditation sur la décomposition du corps, sur la façon dont le corps gonfle et bleuit, dont il est dévoré par les vers jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques lambeaux de chair sanguinolente encore accrochés aux os ; méditez sur l'instant où il ne reste plus qu'un tas d'os blanchis et que finalement ces os se transforment en poussière.
Méditez de cette façon tout en sachant que votre propre corps subira le même processus.
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P 136

Dés le moment ou je peux accpter totalement ma blessure ou je suis prêt à la sentir, elle ne pourra plus m'affecter.
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