Citations de Thich Nhat Hanh (519)
Quand vous versez du thé, l'action de verser le thé dans la tasse peut devenir un acte de méditation si vous versez le thé en pleine conscience. Ne pensez ni au passé ni à l'avenir. Ne pensez pas à ce que vous ferez le lendemain. Concentrez-vous sur l'action qui consiste à verser le thé. Investissez-vous totalement dans l'ici et maintenant.
J'inspire, j'expire, plus profonde, plus douce.
Je me calme, je relâche, je souris, je suis libre.
Moment présent, moment merveilleux.
Ce que la plupart des gens appellent pouvoir, les bouddhistes l'appellent désir insatiable. Les 5 désirs insatiables portent sur l'argent, la célébrité, le sexe, l'excès de nourriture et de sommeil. Dans le bouddhisme nous parlons des 5 vrais pouvoirs, à savoir, la foi, la diligence, la pleine conscience, la concentration et la vision profonde.
Nous devons faire de chaque instant le plus merveilleux instant qui soit et, pour y arriver, il nous faut arrêter : arrêter de courir après l'avenir, de nous préoccuper du passé, en somme arrêter d'accumuler les vaches. Vous êtes libres. Vous êtes vivant. Ouvrez les yeux et appréciez ce qui est autour de vous, la beauté du soleil, du ciel et des enfants.
Le monde a besoin de gens joyeux et aimants, capables d’être, tout simplement.
Quand l’eau est calme, elle reflète le ciel bleu, les nuages et les arbres.
Si vous accompagnez une personne mourante, utiliser les sons et les images de sa vie pour arroser "les graines du bonheur". Il y a dans la conscience de chacun les graines de la terre pur et du nirvana, du Royaume de Dieu et du paradis.
Si nous savons comment pratiquer et pénétrer la réalité de la non-naissance et de la non-mort, si nous comprenons que venir et partir ne sont que des idées, si notre présence est solide et paisible, alors nous pourrons aider ceux qui sont proche de la mort à mourir en paix.
Nous saurons pour nous même comment vivre sans peur, seulement une continuation.
Même le plus grand progrès intérieur est vain s'il ne nous rend pas plus solidaires.
Et la culture de soi peut vite sentir le renfermé si elle ne débouche pas sur une vraie générosité.
Observez ce qui vous empêche d'être heureux et faites de votre mieux pour le changer et, surtout, n'oubliez pas vde cultiver les éléments merveilleux qui sont présents en vous et dans le monde et qui ont le pouvoir de vous régénérer et de vous apaiser.
Regardez votre corps pour voir s'il est détendu ou s'il souffre d'une maladie.
Tant que vous ne saurez pas vous aimer et prendre soin de vous-même, vous ne serez pas d'une grande aide pour les autres.
Nous explorons profondément les choses de tout notre être, parce que nous sommes déterminés à comprendre. Il ne s'agit pas de répéter des mots ou d'imiter les autres, ni de chercher un idéal. La pratique de la méditation sur l'amour n'est pas de l'autosuggestion. Il ne s'agit pas de dire : Je m'aime. J'aime tous les êtres.
Si nous nous aimons être prenons soin de nous, nous pouvons être beaucoup plus utile pour les autres.
Aimer, c'est, avant tout, nous accepter tels que nous sommes.
Vous pouvez acheter toutes sortes de choses, mais, quel qu'en soit le prix, rien n'est aussi précieux que votre présence.
Vous ne pourrez pas faire le deuxième pas tant que vous n'aurez pas fait le premier.
Nous avons tendance à penser qu'en abandonnant les objets de nos désirs, nous allons perdre ce qui nous rend heureux. C'est pourtant tout le contraire. Plus nous les délaissons, plus nous sommes heureux. Lâcher prise ne veut pas dire tout lâcher. Nous ne perdons pas de vue la réalité, mais nous laissons derrière nous nos idées fausses et nos perceptions erronées au sujet de la réalité.
J'inspire, je suis conscient d'un sentiment douloureux. J'expire, je suis conscient d'un sentiment douloureux. C'est un art que nous devons tous apprendre, car, le plus souvent, nous n'aimons pas nous retrouver face à la souffrance.
Nous craignons tellement de nous retrouver submergés que nous cherchons à la fuir. Il y a de la solitude, de la peur, de la colère et du désespoir en nous. Mais, comme nous ne voulons pas les voir, nous avons tendance à nous réfugier dans la consommation, à nous mettre en quête de quelque chose à manger ou à allumer la télévision. Certains font tout cela en même temps.
Et même s'il n'y a rien d'intéressant à regarder à la télévision, nous n'avons pas le courage de l'éteindre, de peur de retrouver face à nous-même et à l'immense mal-être que nous ressentons. Nous trouverons toujours quelque chose à consommer pour éviter d'affronter notre souffrance.
Le bonheur n'est pas quelque chose d'individuel.
La vie va toujours de pairs avec la mort ; vous ne pouvez pas les dissocier. Même après ce que l'on appelle - la mort, vous continuerez à exister sous une autre forme.