Thierry Bonneyrat

Excellent ouvrage qui retrace l'histoire de Demba Diop un jeune sénégalais enrôlé avec son frère pour venir combattre en France aux côtés des "Toubabs" français durant la première guerre mondiale. Courageux, honnête et loyal, il fera partie des rares rescapés de son bataillon à pouvoir revenir au pays. Le texte est sobre et le dessin très saisissant. On peut juste regretter que le récit soit aussi court, vu l'importance du sujet, mais cela n'enlève rien à l'intensité du récit.

Le livre Demba Diop explique bien les conditions dans lesquelles Demba Diop a combattu lors de la première guerre mondiale.

Ce livre raconte l'histoire de Demba Diop qui fait la guerre en tant que tirailleur sénégalais.

Demba Diop combat dans le froid, les pieds dans l'eau et sous la pluie.

Cela met bien en avant la tristesse de la guerre.

Au début de l'histoire, Demba a été enlevé de force à sa famille pour aller combattre.

Cette histoire repend bien les caractéristiques de la guerre.

On peut également voir la violence de la guerre comme par exemple des coups de sabres, des bombes, des explosifs et des mitrailleuses.

Cela peut faire référence a al violence et a la sauvagerie de cette guerre.

Ce livre nous donne envie de le lire et de connaitre l'histoire car c'est une histoire exaltante et pleins d'action.

Critique rédigée pas Lucas

Cher Vous,



Cette bande dessinée est un très bel hommage à ce que l’on a nommé "La force noire".



Ces hommes africains, vivant dans les fameuses colonies.



Ils furent ramassés, déportés pour aller combattre dans une guerre qui n’était pas la leur…



L’histoire d’un peuple qui a participé à l’offensive du chemin des dames, qui a subi de très lourdes pertes, sur presque deux cent mille hommes, trente milles sont morts au front.



Contrairement à ce que l’on croit parfois, les tirailleurs sénégalais ne sont pas nés lors de la première Guerre mondiale. Les premiers soldats noirs à servir la France étaient d’anciens esclaves de confiance, les “laptots”, au XVIIIe siècle, ils assuraient la sécurité des navires de la Compagni Générale des Indes qui commerçait avec l’Afrique.



Le corps des tirailleurs sénégalais fut créé en 1857, par un décret de Napoléon III. De cette date à leur suppression, dans les années 1960, les tirailleurs participent à toutes les campagnes coloniales menées par la France, et aux deux conflits mondiaux.



Il a fallu des années avant de les traiter, en termes de pensions militaires, presque comme les autres soldats.



Cette bande dessinée retrace leur histoire lors de la Première Guerre Mondiale, à travers un homme, Demba Diop, un berger Sénégalais, qui a quitté son pays pour être enrôlé dans le premier corps d’armée coloniale.



À lire…



Stanislas Petrosky




Lien : http://cecibondelire.canalbl..

La couverture est réellement de toute beauté et on apprend assez vite qu'elle est contemporaine du conflit de la première guerre mondiale. Cette bd est un hommage à la force noire et retrace la vie de demba Diop sur le front et plus précisément au chemin des dames.

Graphiquement cette bd n'est pas exceptionnelle autant que le scénario qui pour moi reste assez léger.

Pour les personnes ne connaissant pas le conflit ça reste un coup de projecteur sur ces tirailleurs senegalais sacrifiés mais le contenu n'est pas assez approfondi.

Une BD en 2 parties avec au départ, une Bd qui reconstitue la bataille de Waterloo. Une reconstitution plutôt réussie que ce soit au niveau de la vérité historique (normal vue le but de la BD), du dessin et du ton du récit. Une bataille difficile à suivre mais, ici, la reconstitution des événements est très bien racontée et on se fait une idée précise des raisons de l’échec de Napoléon ; mais aussi que l’issue aurait pu être toute autre.

La seconde partie a le même but de reconstituer la bataille mais là sous la forme d'un texte, toujours agrémenté d'illustrations.

Cette seconde partie s'arrêtera aussi sur l'histoire du retour de Napoléon lors des 100 jours puis diverses infos encore passionnantes (pourquoi les troupes de Napoléon lui sont fidèles ? comment se comporte les soldats de l'Empire en opération ? ...)

D'un côté, un pêcheur nous explique ce qu'il apprécie dans son hobby. De l'autre, un poisson cite toutes les raisons qui font qu'il aime nager. Ces deux personnages que tout oppose ont finalement plus de points communs qu'on ne le pense.



J'aime le principe des livres qui peuvent se lire dans deux sens différents. Mais ce petit album n'est finalement pas plus original que ça, les illustrations sont singulières avec tous ces personnages aux yeux si particuliers mais le texte est plutôt banal. Je ne suis peut-être pas tout à fait objective, ne comprenant pas l'attrait que peut avoir la pêche...



Le principe est intéressant, mais ne me marque pas plus que ça dans ce livre.

Lien : https://www.facebook.com/122..

Opération masse critique jeunesse.

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions de L'atelier du poisson soluble.



Voici l'histoire d'un pêcheur, parti par une journée ensoleillée, à la recherche d'un belle prise. Mais il est bien naïf de croire que la patience suffit pour attraper un poisson très méfiant...



Quel joli petit livre!

Et quelle bonne idée d'avoir imaginé pouvoir raconter l'histoire du point de vue de l'humain et de celui de l'animal! L'enfant peut en effet retourner l'ouvrage à l'infini et découvrir ainsi l'environnement des personnages et ce qu'ils pensent.

Les dessins sont doux, tout en rondeur et les couleurs leur apportent subtilement du relief.

A partager avec les tout-petits pour vivre de très bons moments!

C'est l'histoire d'une partie de pêche en eau douce, où l'on peut suivre le point de vue des deux héros; le pêcheur et le poisson qui se rencontrent en page centrale.

Le livre est réversible. L'idée est intéressante et pourrait être déclinée dans d'autres aventures. Ainsi, vous lisez l'histoire et, arrivé au milieu, le sens s'inverse. Vous pouvez lire l'autre point de vue. Puis vous revenez en page centrale. Le petit auditeur auquel on offre la lecture demandera, inévitablement, de relire l'ouvrage dans l'autre sens. Cela risque de devenir l'histoire sans fin et de retarder le couché si cette lecture a lieu le soir.

Ce livre est une ode aux activités de pleine nature et plus particulièrement à la pêche et aux promenades au bord de l'eau. Le livre, étant cartonné, solide, pourrait même y être lu.

C'est un livre dans l'air du temps. C'est le retour à la nature où la partie de pêche n'est qu'un prétexte pour passer une bonne journée au grand air et en famille. Les enfants jouent aux raquettes et au ballon sur les rives du cours d'eau. Le père de famille, pêcheur, n'attrape aucun poisson. Evidemment, avec un telle agitation! Il est loin le temps des parties de pêche de mon enfance, avec mon père. Il ne fallait pas taper du pied sur la rive, se montrer, ou faire du bruit. Cela durait des heures. C'était em.........

Autant vous dire que je ne suis pas pêcheur aujourd'hui.

Ce petit livre d'une vingtaine de pages, destiné aux jeunes enfants, m'a refait vivre des moments partagés avec mon père. Incroyable! J'étais loin de m'imaginer cela lorsque j'ai reçu cet ouvrage de l'éditeur pour en faire un commentaire.

L'illustrateur a fait des personnages sympathiques. Il y a une ressemblance entre le pêcheur et son chien. Ils ont le même nez et les yeux identiques. C'est un chien de pêche, sage et patient au bord de l'eau. Il ne chasse pas l'échassier avec un poisson dans le bec, qui semble rester près d'eux pour les narguer. Tous les personnages ont des yeux globuleux. C'est amusant. La couleur dominante du livre est le vert, évidemment. L'illustration est réaliste et me fait penser, pour certaines pages, à des images prises par un drone.

Ce livre est destiné à de très jeunes enfants, des enfants de maternelle et à de jeunes lecteurs de CP. j'imagine déjà des enseignants se servir de cet ouvrage pour illustrer des "projets poisson" et travailler sur des notions dessus/ dessous, face/profil, droite/gauche...

Eux se sont couvert de boue durant 14-18, non-dit de l'histoire ? Quoiqu'il en soit je me demande si l'on ne sort pas aussi de cette bd un peu sali ?

Voilà une excellente BD qui traite d'un sujet qui est encore assez peu connu et surtout très peu exploité dans la littérature: les tirailleurs sénégalais.

Demba Diop est un personnage fictif, mais il pourrait avoir existé, il a sans doute existé, oui, ils ont existé tous ces Demba Diop qui ont été arrachés de leur continent, de leur famille, de leur village, pour participer à l'effort de guerre, d'une guerre qui n'était pas la leur. Et le voilà sur le bateau vers la France, le voilà dans le froid, le sang, l'horreur, n'ayant pour se tenir chaud et se maintenir en vie que le souvenir de son aimée et du soleil de son pays. Son frère parti avec lui ne reviendra pas...

Les dessins sont vraiment très justes, touchants, pleins d'émotions et le travail de Tempoe est remarquable également dans le travail documentaire réalisé. J'ai aussi beaucoup apprécié le jeu des couleurs. Une très belle histoire et un bien bel ouvrage à mettre entre toutes les mains dès l'adolescence.

1916. Demba et son frère Sékou sont recrutés depuis leur village sénégalais pour aller combattre en France, contre les allemands. Ils vont alors se retrouver dans le froid et la boue des tranchées, en plein cœur du combat qui rugit, dans l'immense boucherie qui ensanglantera le Chemin des Dames.



Une bande dessinée qui traite des tirailleurs sénégalais, ces hommes qu'on a fait venir des colonies africaines - souvent de force - pour les balancer dans une guerre aussi atroce qu'absurde. On voit bien ici comme ils n'ont guère eu le choix, et l'horreur qui les a accueilli en France.

Certes, la bande dessinée ne rentre pas dans tous les détails mais elle permettra une sensibilisation des jeunes (et moins jeunes!) au sujet. De plus, elle est complétée par une dernière page explicative qui peut donner envie de mener des recherches sur le sujet.



Le livre en lui-même est très beau : une couverture qui interpelle avec la reproduction d'un portrait au pastel d'époque, un papier très agréable qui met en valeur de belles et puissantes illustrations.



En somme, une BD intéressante à avoir en CDI de collège et lycée.

C'est l'histoire de ces hommes venus d'Afrique, de gré ou de force, qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale aux côtés des Français. C'est l'histoire de Demba Diop.



Cette bande-dessinée, dont les planches sont criantes de réalisme, est brève mais efficace. Et même si il y a beaucoup de choses qui ne sont pas évoquées - ou brièvement - elle témoigne de la brutalité des combats et de la découverte de la France par ces hommes. C'est un joli hommage quoique un peu rapide.

Voilà un sujet dont on parle finalement assez peu: les tirailleurs sénégalais et leur "effort de guerre", ou la façon dont la France les a contraints de combattre à ses côtés. Une page de l'Histoire dont personne ne semble très fier.

Cette BD raconte l'histoire de Demba Diop qui a été enrôlé malgré lui dans l'armée, mais ce pourrait être l'histoire de n'importe lequel d'entre eux. Le scénario est très juste, bien documenté, les dessins sont pleins d'émotions et j'ai beaucoup aimé le jeu des couleurs. Les scènes sont ainsi pleines de réalisme.

Une très belle BD, qui se lit facilement et nous donne une belle leçon de vie et d'histoire!

Ils seront déracinés parce que choisis par les chefs de leurs villages parmi les plus vaillants. Ils seront nourris, vêtus, transportés en bateau ou en train avec une prime d'engagement de 50 francs. Eux, ce sont les tirailleurs sénégalais, la force noire, les « y'a bon Banania ».

Wolofs, Toucouleurs, Peulhs, Soninkés... non, ce n'était pas leur guerre et il faisait froid au chemin des Dames.



Cet épisode rend hommage à Demba Diop et à tous ceux qui, venus des colonies, ont pris part à notre Grande Guerre.

Une BD très émouvante qui raconte le destin de deux frères originaires du Sénégal, enrôlés dans l'armée française afin de se battre sur le front de la Première Guerre Mondiale. Un sujet rarement abordé, qui est ici mis en lumière avec talent.

Pendant la première guerre mondiale, des Africains ont été recrutés parmi les colonies françaises pour venir soutenir les troupes françaises contre l'armée allemande. C'est ainsi que Demba Diop et son frère, bergers, sont enrôlés. Et cette guerre est horrible, mais Demba possède en lui la force des rochers … J'ai beaucoup aimé le dessin et la construction narrative, mais j'aurais vraiment aimé plonger dans la bande dessinée plus longuement, tout va très vite. C'est cependant un côté de la guerre qu'on connaît relativement peu et qu'il est intéressant de découvrir !

Demba et Sékou Diop, deux frères bergers originaires de Diamnadio au Sénégal, rejoignent l'armée française en 1916. La traversée vers la France, l'entraînement militaire, le départ au front, une guerre des tranchées meurtrière près de Soissons, la naissance d'une amitié entre le tirailleur sénégalais et un caporal français forment ce récit servi par un dessin précis, réaliste, dominé par la gamme des ocre, gris et bleu sombres avec un rendu de papier à grains, qui réussit à partir d'une histoire individuelle, de rappeler le sort des soldats de la Force Noire pendant la première guerre mondiale.

J'avais déjà entendu parler de cette "force noire" qui a participé, entre autres, aux deux Guerres mondiales ; en particulier dans le livre d'Eric Derro La force noire : gloire et infortune d'une légende coloniale.

J'ai donc coché ce titre dans la liste de Masse critique car je me suis dit que la bande dessinée était un bon moyen d'amener à la connaissance d'un plus grand nombre ce pan de notre histoire coloniale.



L'histoire est celle de Demba, vingt-cinq ans. Il nous raconte comment, en 1916, au Sénégal, lui et son jeune frère Sékou ont été enrôlés dans l'armée française et envoyés sur le front en France.

Une grande partie du récit est consacrée à la montée en ligne vers les tranchées puis aux combats du moulin de Laffaux d'où Sékou ne reviendra pas et où Demba perdra une jambe.



Un livre correct qui brosse la situation à grands traits et reste très superficiel. J'ai été déçu par les images de guerre (ne pouvant m'empêcher de penser à celles de Pinelli pour Féroces tropiques) et j'ai trouvé le presque "happy end" un peu mièvre.



Une bande dessinée qui a donc le mérite de porter sur le devant de la scène le sort des tirailleurs dits sénégalais. Honnête mais avec beaucoup limites dans le scénario et le dessin.

Une bande dessinée très courte qui traite d'un sujet rare à ma connaissance : les artilleurs sénégalais de la première guerre mondiale. Avec ces très belles planches sur un papier de grande qualité, on aborde l'enrôlement de force, les conditions climatiques, le sacrifice de ces hommes. L'ambiance est très bien rendue par un texte synthétique, des traits expressifs et des couleurs parfaites. Mais voilà : on "aborde" les thématiques. J'aurai apprécié plus de profondeur pour un sujet aussi important.

Mais cette bd a le mérite de faire découvrir cet aspect de la première guerre mondiale à ceux qui ne le connaîtrait pas. Merci à Babelio et aux éditions Physalis pour cet envoi.