AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.51/5 (sur 805 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vannes, Morbihan , le 22/06/1955
Biographie :

Thierry Bourcy est un écrivain, scénariste, dramaturge français et réalisateur.

Après un DESS de psychopathologie et une licence de linguistique, il travaille dans le milieu hospitalier, à Vannes. Passionné depuis toujours par le cinéma, il change totalement de carrière à la suite d'une rencontre avec le scénariste Bernard Revon.

Son premier scénario est écrit en 1986, une adaptation de "La rose de Paracelse", vont suivre des écritures pour des séries TV, dont "Marc et Sophie", "Louis Page", "Hôtel de police" et il poursuit la réalisation de courts métrages.

En 2005, Thierry Bourcy ajoute à son CV celui de romancier: un nouvel auteur de polar voit le jour avec "La cote 512" , premier volet des aventures de Célestin Louise, flic et soldat, paru aux éditions du Nouveau Monde.

Depuis 2005, les enquêtes de Célestin Louise se sont poursuivies avec sept autres tomes, le dernier paru en 2014: "Célestin Louise, flic et soldat de la guerre de 14-18".

Entre-temps Thierry Bourcy a écrit là un scénario pour la télévision, là un scénario pour un film documentaire et, désireux de transmettre ce savoir qu'il a acquis en autodidacte, il a assuré des programmes de formation sur l'écriture de scénarios en lycée, université, école d'Audiovisuel, aux Beaux-Arts de Poitiers, une formation assise principalement sur les exercices pratiques.

Il est également auteur de pièces de théâtre et a coproduit le long-métrage de Claude Berne "Hôtel du Paradis" (2011).
+ Voir plus
Source : fichesauteurs.canalblog.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Thierry Bourcy   (17)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Auteur de la conspiration du globe avec Thierry Bourcy aux éditions 10/18


Citations et extraits (122) Voir plus Ajouter une citation
La perspective de m'écorcher les mains en anorak fluo sur des pierres coupantes, plus ou moins attaché à une corde dont Jean-Patrick aurait tenu l'autre extrémité, ne m'enchantait pas. Je tentai de lui faire comprendre que je ne m'intéressais pas aux activités sportives, il hocha tristement la tête pour conclure :
- Je ne te laisserai pas tomber. J'ai trop vu mon père déprimer après sa retraite, en fait il a tenu deux ans et il est mort foudroyé par un AVC.
- En effet...
Commenter  J’apprécie          250
Nous traversions une étrange période, un regard pouvait devenir harcèlement, une parole trop courtoise vous conduire au tribunal.
Commenter  J’apprécie          110
- Vous venez du front, monsieur ?
- Oui, madame.
- C'est du sang, que vous avez là, sur votre manche ?
- Peut-être, je ne sais pas. Du sang, là-bas, il y en a partout.
Commenter  J’apprécie          200
Philippe et Sylvie parvinrent pourtant à me traîner au Grand Palais où je pus apercevoir, entre deux cohortes que le contre-jour transformait en un amas de silhouettes noires régulièrement déchiré par l'éclair du flash d'un smartphone, de beaux portraits de Gainsborough et de Reynolds. Les aristocrates qui posaient sur les grandes toiles accrochées aux murs ne souriaient pas. C'était peut-être la mode qui le voulait ainsi, peut-être aussi la prescience encore vague de la montée en puissance de l'industrie et de ces usines et fabriques qui allaient signer la fin de leur monde privilégié d'escarpolettes et de blanc de céruse.
Commenter  J’apprécie          162
Les morts, je veux bien les laisser tranquilles, murmura le policier dans sa barbe, je demande même que ça. Mais les assassins, c'est une autre chanson...
Commenter  J’apprécie          150
Tel un galion fantastique sortant de la nuit, la cathédrale Notre-Dame de Paris se dégageait des brumes de l’aube et présentait au promeneur solitaire les mystères de son architecture frappée en plein par le soleil d’est. Déjà, sur le fleuve en contrebas, des barges déchargeaient leurs marchandises dans le grincement des poulies et les cris des bateliers. L’homme à la silhouette mince enveloppée dans une longue cape de couleur sombre, le visage dissimulé sous un chapeau, se laissa distraire un moment par le spectacle qu’offrait la Seine en ce petit matin d’été. Qui aurait pu croire que, quarante années auparavant, le plus terrible des massacres avait ensanglanté la ville et plongé dans le chaos le royaume qui, miné par les factions, se remettait mal ? L’assassinat récent du roi Henri le Quatrième en était la preuve.Se rappelant soudain sa mission, l’inconnu accéléra le pas. Il avait enfin obtenu un rendez-vous avec un informateur travaillant au palais du Louvre. Il en espérait une moisson de renseignements qui lui permettraient peut-être d’écourter son séjour en France et de retrouver la relative tranquillité de son pays.Il voyait déjà se refléter sur l’eau grise les arches du pont au Change quand son attention fut attirée par le roulement d’un carrosse sur les pavés. Il se retourna. La voiture arrivait vite, menée par un cocher dont une large écharpe masquait les traits. Il eut immédiatement la certitude que cette voiture l’avait suivi. Elle ralentit et, avant même qu’elle fût arrêtée, trois hommes en descendirent. Eux aussi cachaient leurs visages derrière des foulards. Ils sortirent des gourdins de sous leurs longs manteaux. Le promeneur imprudent se mit à courir. Le premier coup le toucha derrière la tête. Il tomba à genoux. Sans un mot, les assaillants se mirent à frapper méthodiquement, on eût dit trois bûcherons s’attaquant à un arbre. Il y eut un craquement d’os. L’inconnu n’était plus qu’un pantin immobile sur lequel les autres s’acharnaient encore. Puis le cocher siffla. Après un dernier coup de massue, les trois hommes de main remontèrent dans le carrosse qui s’éloigna à vive allure. Malgré la violence des coups reçus, la victime releva son visage couvert de sang, distingua dans un brouillard la voiture qui s’éloignait puis tenta de se traîner vers la berge. Chacun de ses gestes était une torture. Une patrouille du guet se dépêchait déjà vers la silhouette qui rampait en laissant derrière elle de longues traînées rouges. Le sergent se pencha sur le blessé.
— Monsieur, monsieur…
Commenter  J’apprécie          80
Deux chiens passèrent en grondant, qui se disputaient un os humain. Ils se mirent à tourner, l’un poursuivant l’autre, autour de la grande statue représentant un cadavre décharné élevée au milieu du cimetière, singulière évocation de la folie des hommes courant après de hasardeuses fortunes sous le regard impitoyable de la Mort. Perdu dans ses pensées, Mattheus ne se rendit pas compte que le cimetière se vidait avec la tombée de la nuit. Le voyant ainsi seul, deux malandrins avinés vinrent lui chercher querelle. Mattheus n’eut qu’à sortir son épée pour les mettre en fuite. Il commençait à désespérer de revoir Emilia et s’apprêtait à quitter lui aussi ce pourrissoir géant planté au cœur de Paris quand la belle fit enfin son apparition, un ballot sous le bras.
Commenter  J’apprécie          90
- Dis donc, bec de veau, t'en fais une de ces tronches ! C'est-y que la Grosse Bertha aurait bombardé ton gourbi ?
[...]
- Tu rigoles, mais c'est pas passé loin : y a un pruneau qui est tombé sur l'église Saint-Gervais, près de l'hôtel de ville.
- C'est pour ça que j'y vais jamais, moi, dans les églises : on y attrape du mal !
Commenter  J’apprécie          90
[...] Il avait encore neigé sur la fin de la nuit, des flocons légers que les rafales tourbillonnantes du vent d'est soulevaient en nuages blancs et qui venaient mourir au pied des arbres. À l'aube, il s'étaient cristallisés et craquaient sous les pas. Un soleil jaune pâle, rasant, illuminait tout un côté des arbres comme une immense lampe artificielle. Gabriel Fontaine soupira et remit en place son cache-nez mangé aux mites. Il préférait les ciels de nuages qui laissaient l'air plus doux, ou les matins de brume, quand l'eau du lac se devinait à peine, juste un peu plus dense et grise que le voile de brouillard. C'était ces jours-là qu'il faisait ses meilleures pêches. Trop de soleil ne valait rien. Sans compter que, si on choisissait mal son coin, on pouvait se faire aligner par un tireur d'élite d'en face. Pourtant, depuis que les deux armées avaient creusé leurs tranchées de chaque côté du lac et qu'on n'avait plus le droit, officiellement, d'y venir, le poisson s'était multiplié. Certaines fois, on eût dit que les tanches et les goujons se bousculaient pour engloutir l'hameçon. Le poisson frétillant à peine décroché et jeté dans le trou d'eau qui lui servait de seau, le poilu avait tout juste le temps de changer l'appât et de lancer sa ligne que, déjà, une autre prise faisait disparaître le petit flotteur. Fontaine faisait bien attention à remballer son attirail avant la fin de la matinée, il y avait souvent des patrouilles sur le coup de midi, et il ne tenait pas à les rencontrer. Il s'était fait prendre, une fois, il s'en était tiré en offrant sa pêche aux gars. Fontaine savait bien que c'était à tout coup prendre des risques : il ne se passait pas une semaine sans qu'un obus mal ajusté ne tombât dans le lac, ou n'explosât sur l'une des deux rives. Ce sacrifice obligé des poissons aux dieux de la guerre n'avait pas d'incidence réelle sur les pêches du soldat qui pestait quand même à chaque fois qu'il découvrait un nouveau cratère sur ce qu'il considérait désormais comme son domaine. Son lieutenant, le jeune Doussac, fermait les yeux et la section se régalait.
Commenter  J’apprécie          70
- Pourquoi cette panique, Louise ? Je n'ai jamais vu les hommes dans cet état, même au plus fort d'un bombardement.
- Ils ne veulent pas de cette mort -là, mon lieutenant, c'est une torture. Ils n'ont pas peur de prendre une balle dans la tête ou de se faire couper en deux par un obus, mais d'entendre leur mort qui avance, seconde après seconde, sans rien pouvoir faire, c'est au dessus de leurs forces.
Doussac hocha la tête et resta silencieux. Il recracha lentement la fumée de sa cigarette.
- Je pense qu'il arrive toujours un moment où la guerre est au-dessus de nos forces. Et c'est à ce moment-là, précisément, que l'on choisit d'être vainqueur ou vaincu. Regagnez votre poste Louise, et dites aux hommes de ne pas s'affoler.
p 139
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Thierry Bourcy (665)Voir plus

Quiz Voir plus

fairy tail

qui est lucy ?

une mage
une sorcière
une constelassionniste
chai pas

32 questions
203 lecteurs ont répondu
Thèmes : fairy tail , quizz , mangaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..