Je me suis rendu compte que c'était une tâche au-dessus de mes forces.
Je ne peux pas faire la révolution.
Je veux rentrer chez ma mère.
Je suis surpris de ce discours à la fois cohérent et délirant.
L'expertise psychiatrique conclut à "aucune altération ou abolition du discernement" et préconise un suivi psychothérapeutique.
L'injustice sociale le mine.
Et est devenue une gangue maligne dont il ne peut s'extraire. (p.33)
Je ne suis pas effrayée.
J'attends avec impatience ma correction.
Une vraie drogue.
L'argent qu'il me donne est ma dernière liberté face à lui.
Votre présence fluidifie les rapports avec les enquêteurs car l'homme reste "quelqu'un".
Ni pire ni meilleur qu'un autre.
L'enjeu est de civilisation.
Vous participez dans l'indifférence générale, les contraintes de temps, en des lieux quelquefois répugnants, emplis d'odeurs âcres, si caractéristiques des maisons d'arrêt, à ce que chacun ne perde pas sa dignité. (p.10)
Le placement de l'adolescent en famille d'accueil.
La brutalité obsessionnelle du père le mettait en danger...
Des familles de substitution injustes.
Opportunistes.
Dénigrant les enfants placés.
Avides de cette manne sociale.
Vivant dans un confort bourgeois.
Sur le malheur de l'enfance maltraitée. (p.128)
"La justice a ordonné qu'il ne voie plus sa mère."
"Cette séparation ne vient pas de lui."
"Il ne peut être prisonnier d'un sentiment de culpabilité."
"Sa reconstruction commence..."
Ce jeune homme n'a plus à douter.
Enfin, la vie lui appartient. (p.130)
L'enquêtrice est au bord des larmes.
Révoltée par cette organisation clanique où les enfants sont les forçats du vol.
Sans que les adultes ne tolèrent que ces déracinés apprennent.
L'esprit critique tuerait l'appropriation des consciences. (p.160)
Classement sans suite :
(...)
"L'exhibition sexuelle, imposée à la vue d'autrui, dans un lieu accessible aux regards du public, est punie..."
C'était dans une cuisine... (p.117)
Je lui précisai que le viol, en droit pénal, était "tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu'il soit".
Ainsi les fellations imposées ressortaient du viol. (p.85)
[Le travesti] Il vivait maritalement avec une femme qui se prostituait au Bois et tous deux élevaient cinq chihuahuas dont ils s'occupaient avec affection et tendresse. (p.36)
Puis.
Lui et sa mère.
Sa mère et lui.
En un couple maudit.
Dans une promiscuité délétère.
Rendant leur relation agressive.
Sur le fil du drame irrémédiable. (p.128)