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Critiques de Thierry Dejean (12)
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Les Shadoks

"C’était il y a très, très, très longtemps,

En ce temps-là, il y avait le ciel. »

C’était avant le réchauffement climatique…

C’était il y a très, très, très longtemps,

Les Gibis pouvaient faire pencher la planète

Tant ils étaient nombreux !

Mais c’était avant le Brexit…

C’était il y a très, très, très longtemps,

Quand Gibis et Shadocks pompaient ensemble

Pompaient, pompaient pour regagner la Terre…



Qui donc a dit que Jacques Rouxel était un visionnaire ?

Moi, je n’ai pas besoin de Cosmogol pour atteindre le septième ciel ni de Shadockaravel pour me plonger dans l’interprétation de Thierry Dejean et Philippe Hug.



Qui a dit que les pop-up étaient pour les enfants ?

Redécouvrir les Shadoks par le prisme de ce livre à système aussi appelé pop-up par certains Gibis, c’est subversif, transgressif et tellement régressif !



C’est le pompon ! Alors pompons ensemble avec les Shadocks !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Jacques Rouxel et les Shadoks, une vie de c..

« Ga, Bu Zo Meu » : Vous avez compris ? Les Gibis, ça vous dit quelque chose ? Vous n’y êtes toujours pas ? Allez, encore un indice : la voix de Claude Piéplu. Ca y est, vous y êtes ! L’univers des Shadoks s’ouvre à vous. Laissez-vous tenter et vous serez regonflé à bloc car les Shadoks pompent pour vous.



« Je pompe donc je suis » telle est leur devise.



J’entends encore les réactions suscitées par les Shadoks dans la France des années 70 : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? C’est complètement débile ! C’est quoi cette connerie ? » Et moi, je regardais les Shadoks pomper, non sans une certaine délectation, un je ne sais quoi de transgressif. C’est exactement ce que j’ai ressenti en me replongeant dans l’univers farfelu de Jacques Rouxel grâce à Les Shadoks, une vie de création.



Des dessins faussement simplistes, des aphorismes à foisons, une philosophie métaphorique et un humour décalé. Mélangez tous ces ingrédients et vous obtenez les Shadoks.



Je vous donne quelques phrases à méditer :



« Si ça fait mal, c’est que ça fait du bien. »



« La plus grave maladie du cerveau, c’est de réfléchir. »



« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries

que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »


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Les Shadock Comics

Quand on a que quatre cases dans le cerveau, il ne faut pas s’étonner que les aspirations et le vocabulaire soient limités. Et pourtant, grâce à ce livre, vous découvrirez que les Shadoks se sont exprimés naguère dans la presse écrite, abandonnant pour un temps leurs sempiternels Ga Bu Zo Meu. Ticket de première classe pour un voyage en Absurdie à réserver à ceux qui connaissent et ont apprécié la série diffusée à la télévision.
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Les Shadock Comics

Bienvenue en Absurdie, format papier. Amateurs de Shadock, vous serez servis, ces comics strips vous replongeront dans l'univers déjanté de ces personnages cultes.

On n'est pas volés, il faut des heures pour venir à bout de l'enchaînement des gags remplissant la centaines de pages que comporte ce recueil.

Un bon moment pour les connaisseurs...

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Les Shadoks de Jacques Rouxel: 1968-2018. L..

Soyons honnête : Les Shadoks, j'en avais de trèèèèèès vagues souvenirs, épars et sûrement un peu biaisés par le temps qui passe et les reformulations approximatives que chacun peut en faire. Une impression d'OVNI télévisuel, quelques images, quelques proverbes, et une affiche derrière le bureau de ma mère : "Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes" (celui-là, je l'ai retenu en entier ^^ )

C'est donc avec un gros brin de nostalgie et une certaine dose de curiosité (ma tendance à regarder par dessus l'épaule des auteurs, souvenez-vous) que j'ai cliqué sur ce titre.

Et ma foi, c'était très chouette de redécouvrir ce petit programme. Ou plutôt devrais-je dire : de le découvrir. Parce que je n'avais aucune idée de son contexte de création, des réactions entourant sa diffusion (je suis née bien plus tard) et, en réalité, très peu de connaissance de son univers.

Le livre est divisé en plusieurs parties (influences, méthodes de travail, bande-son, etc.), permettant de se pencher notamment sur la façon dont les séquences étaient conçues, puis "construites".

C'est un livre dans lequel on préférera piocher, je pense, plutôt que de le lire sagement de A à Z. J'ai en tout cas beaucoup aimé le côté "plongée dans les archives" ("curieuse", disais-je). Je garde l'idée d'utiliser peut-être les story-boards pour l'une ou l'autre activité en classe, mais en attendant je ne doute pas que cet ouvrage fera le plaisir de mon père, amateur de la première heure.

Merci à Masse Critique et aux éditions Hoëbeke pour ce retour dans le passé!
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Les Shadock Comics

Connaissez-vous les Shadoks ? Mais si, vous savez cette série des années 70, tout a fait déjanté et absurde. Un univers incompréhensible, et des personnages étranges.

Eh bien sachez que cela à aussi existé en BD, publié dans les pages de différents journaux, sous formes de série.

Toujours dans cet esprit déjanté, décalé, et absurde. On pourrait presque dire que cet univers est à la limite du surréalisme.

C'est très drôle et original. Une très bonne lecture.
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Les Shadoks de Jacques Rouxel: 1968-2018. L..

Quelques semaines avant Mai 1968, un drôle d'ovni débarquait à la télévision. Un dessin animé pas comme les autres, destiné aux adultes, avec des personnages bizarres, des oiseaux comme gribouillés au crayon, étranges volatiles venus d'une autre planète : Les Shadoks. Leur histoire était racontée par une voix off énigmatique celle de Claude Piéplu.Ceux qui ont moins de 50 ans risquent de ne pas les connaître à moins qu'ils aient vu sur Canal +, en 2000, la quatrième et ultime saison diffusée par la chaîne. Qu'ils sachent cependant que ces petites bêtes ont fêté leur 50e anniversaire le 29 avril dernier. Pourquoi y revenir aujourd'hui ? Simplement parce que ce court programme, diffusé au temps du général de Gaulle, à l'époque où la télévision n'avait que deux chaînes, avait vraiment fait scandale et divisé la France en deux avec les pour et anti-Shadoks. Une page de l’histoire de la télévision française !
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Les Shadoks de Jacques Rouxel: 1968-2018. L..

Un recueil très riche de documents intéressants pour les amoureux et nostalgiques de la série. Organisé en 7 étapes qui suivent la logique de création, nous suivons surtout le processus de création derrière la première saison. Les photos, story-boards et dessins vous plongeront dans cet univers particulier, l'ovni télévisuel qui divisa ses contemporains, enflamma la critique et marqua toute une génération.

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Les Shadoks de Jacques Rouxel: 1968-2018. L..

J’ai tenté ma chance lors de la dernière opération Masse Critique... et yes !!! J’ai eu la chance de recevoir ce livre ! Merci à l’éditeur et à Babelio pour ce joli cadeau.

Les Shadoks... toute une partie de mon enfance ! Mais finalement, je m’aperçois que le souvenir et la connaissance que j’en avais ne sont justement que ceux d’une enfant : basique et parcellaire !

Le livre de Thierry Dejean m’a permis une mise à niveau. 😉

Arrivé à la télévision en avril 1968, le premier épisode des Shadoks est donc à replacer dans son contexte : la France de De Gaulle, plutôt hum... conservatrice, et une télévision très contrôlée et consensuelle. Véritable OVNI, entre comic strip animé, SF et absurde, elle va beaucoup faire parler d’elle.

Le sommaire de ce livre très illustré, au format paysage, à la couverture souple (pourquoi avais-je imaginé une couverture rigide ?), annonce la couleur de ce documentaire :

Les influences

Drôles d’oiseaux

Méthode de travail

L’animographe

La bande-son (« ouvrez la parenthèse : ne pas oublier l’inimitable voix de Claude Piéplu, qui fit beaucoup pour le succès de la série. Fermez la parenthèse »)

Les personnages

Les épisodes

Il concerne essentiellement la première saison des Shadoks.

Il s’agit du deuxième livre de l’auteur sur Jacques Rouxel et son univers, et il fait la part belle aux archives auxquelles il a eu accès : croquis, planches, études, stries, photos...

Très fouillé mais pas ennuyeux (on peut piocher au hasard), il permet vraiment d’approfondir le sujet, dans ses moindres détails : les différents personnages, la problématique de ces pauvres Shadoks à la planète instable...

De quoi me donner envie de revoir la série sur Internet !

Un ouvrage intéressant aussi bien pour les amateurs éclairés que pour le grand public. Il a donc bien sa place en cette année de commémoration de 1968.
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Les Shadock Comics

Contrairement à Katalyn, je n'ai pas choisi ce livre en connaissance de cause. Les Shadocks, j'en avais entendu parler sans plus.



Les premières pages furent d'un accès assez pénible, il faut se faire au trait, à l'univers déjanté dans lequel on rentre. Une fois qu'on y est, on s'y sent bien.

On y retrouve un peu d'humour british avec une pointe de surréalisme à la belge (Tatum appréciera...)



Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?



La langue française et les codes de la bande dessinée sont triturés et revisités tantôt subtilement, tantôt grossièrement mais toujours au moment où on ne s'y attend pas.



Une bonne découverte donc que je recommande vivement et pas seulement aux fans...



Tous en choeur, laissons le mot de la fin aux Shadocks :



"Meu Meu Ga Meu

Meu Meu Ga Meu

Zo Zo Bu

Zo Zo Bu

Ga Ga Zo Bu Bu Bu

Ga Ga Zo Bu Bu Bu

Ga Bu Zo

Ga Bu Zo"
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Les Shadock Comics

Les shadoks n'ont pas pris une ride et nous font toujours sourire. L'on constate que l'absurdité de leurs pérégrinations sont souvent à l'image de celles des hommes.

J'adore les moindres détails et les pointes d'humour lorsque l'auteur joue avec le cadre de sa bande-dessinée ou apostrophe directement le lecteur. L'interactivité de ces comics n'est pas sans rappeler Turlututu d'Hervé Tullet. Hervé Tullet est-il un adepte des shadoks ?
Lien : http://blogs.crdp-limousin.f..
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Les Shadock Comics

Ces drôles de petits oiseaux inventés par Jacques Rouxel ont eu un très long parcours, car outre l'animé qui était diffusé à la télévision il a été créé différentes planches pour divers magazines. C'est celles-ci que nous retrouvons dans cet ouvrage, entre les toutes première de Paris Match et les tous derniers dans Globe Hebdo, l'évolution de ces petites bêtes pleines de Non-Sens s'observe au fil des pages entre 1968 et 1993.



Livre reçu dans le cadre de la Masse Critique de Babelio, pourquoi j'ai postulé pour ce livre ? C'est bien simple, quand j'étais petite, j'adorais regarder l'animé et je me suis dit qu'un petit retour en enfance serait sympa.

La couverture représente le chef Shadok, je la trouve très en accord avec l'univers Shadokien.

Les Shadoks sont une bande d'oiseaux de l'espace qui veulent construire leur propre planète, seulement les Shadoks ne font rien de ce qui nous parait logique. On les suit à travers les différentes planches des journaux dans lesquels ils ont été publiés.

J'ai choisi ce livre en connaissance de cause, je connaissais la "débilité" (car il faut dire ce qu'il est les Shadoks c'est débile) de ces oiseaux mais dans mon souvenir ces réflexions sans queue ni tête me faisait rire ou au pire sourire. Mais je n'ai pas retrouvé cette expression que j'avais dans mon souvenir. Mais le plus gros problème, ce n'est pas le fond, c'est plus la forme. J'ai eu un gros, très gros problème avec la forme. L'écriture tantôt en majuscule, tantôt en attachée n'était pas des plus lisible (surtout les phrases écrites en attachées) et il me fallait parfois rapprocher le livre de mon visage pour réussir à lire ce qui était écrit. Mais en plus le tout était un peu fouillis tout partait dans tous les sens, une fois il fallait lire de haut en bas, une fois de bas en haut ou encore une autre fois carrément pencher la tête pour pouvoir lire. Tout ça m'a tellement gêné que j'ai pensé à abandonner ma lecture. Bien que les "sketchs" ne m'ait pas accrochés plus que ça c'était vraiment ces écritures et ce manque de hiérarchie dans le texte qui m'ont gêné. Par contre il y a un truc que je n'ai vraiment pas compris, c'est "l'adaptation" du Malade Imaginaire en mode Shadok, j'ai trouvé que c'était vraiment du n'importe quoi, aucune logique, même en adoptant la logique des Shadoks. Les phrases ne voulaient strictement rien dire. C'est vraiment la partie que j'ai le moins aimé de ce comics. Déjà que les planches précédentes ne m'avaient pas fait rire mais là c'était vraiment vide de sens alors que le reste était malgré tout logique (comme peut l'être la logique Shadok).



En résumé, je recommanderai ce livre qu'à ceux qui sont vraiment fans des Shadoks car quelqu'un qui a juste aimé les animés de l'époque ne vont pas forcément aimer ce livre.
Lien : http://elixir-de-livres.blog..
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