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3.88/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Thierry Dufrêne est ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé d’histoire , professeur d’histoire de l’art à l'université de Nanterre.
De février 2007 à juin 2013, il a été Adjoint au Directeur général de L’Institut national d'histoire de l'art (INHA), en charge des relations internationales. Il est Secrétaire scientifique du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) depuis 2004
Iil travaille sur l’histoire de la sculpture contemporaine (monographies, histoire des formes, lieux de la sculpture) et développe des recherches sur Piotr Kowalski, Berto Lardera, Ivan Messac, Joël Shapiro, Jannis Kounellis, David Nash, Joan Miró, Christiaan Zwanikken, Nicolas Darrot etc.
Il a été commissaire d’une vingtaine d’expositions, co-commissaire de l’exposition Une image peut en cacher une autre au Grand Palais en 2009 et de la rétrospective Salvador Dali au Centre Pompidou (2012/2013)et commissaire associé de l’exposition Persona. Étrangement humain (janvier-novembre 2016) au Musée du Quai Branly.
Il est par ailleurs responsable du programme « Art et Caméra » dans le cadre du Festival d’histoire de l’art de Fontainebleau et membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA).

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La peur est un sentiment respectable lorsqu’elle est fondée. Elle appelle à la prudence ou au renoncement et peut sauver la vie de celui qui sait l’écouter. Cette fois je ne cède pas à la panique, mais je me laisse porter par une sagesse qui ne soulage en rien la boule de plomb qui m’écrase les tripes. A la vue des dents arrachées au fond de la boîte, il m’a semblé que mes propres racines me faisaient mal, j’y sens encore battre mon cœur. Je me redresse pour diriger la lumière vers la sortie quand un fort craquement résonne au-dessus de moi. Je sursaute, lève la tête en même temps que le faisceau de ma lampe improvisée. Par endroits, sous la peinture écaillée et l’enduit lépreux, les lattes en bois du plafond sont à nu. Lorsque j’allais en vacances chez mes grands-parents dans leur vieille maison, les bruits incongrus et nocturnes provoqués par les changements de température et d’humidité sur les matériaux naturels m’avaient toujours fait peur.
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D'une main, Théo écrasa le cylindre d'aluminium et le jeta contre la poubelle. Il décapsula une seconde canette de Gordon Xplosion, une bière d'alcoolo, sans aucun intérêt pour les vrais amateurs de malt fermenté et de houblon. Les parents de Lucille qui étaient connaisseurs en la matière l'auraient vidée dans l'évier dès le premier verre. Seuls lui importaient les neuf degrés et les six boîtes de cinq cent millilitres encore retenues par les bracelets de plastique.
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« Il bat des cadavres ? »
« Oui, pour vérifier si on peut leur faire des bleus ! Je l’ai vu de mes yeux vu ! »
« Et vous dites après cela qu’il n’étudie pas la médecine ? »
Adolescent, le lieutenant Adrien Legarde avait lu Une étude en rouge de Conan Doyle et le dialogue du docteur Watson avec l’ex-infirmier militaire Stamford lui était revenu en mémoire.
Théo Frigne, le jeune interne assis en face de lui s’en était probablement inspiré aussi.
— Et vous vous êtes donc pris pour Sherlock Holmes ?
Le futur praticien fut visiblement surpris par la question.
— Pourquoi cette comparaison ?
Legarde regretta aussitôt l’allusion. Ici, on ne faisait pas qu’apprendre la médecine, on baignait dedans à longueur de journée. La connaissance de l’anatomie du corps humain et de sa physiologie avait suffi à l’interne pour douter du caractère accidentel de cette chute fatale dans un escalier du bâtiment des Urgences. Les premières pages du roman de Conan Doyle qui interpellaient immanquablement ses lecteurs étaient une évidence pour le personnel médical : les morts ne saignent pas et cette absence de fluide coloré signifie parfois beaucoup de choses.
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Ce jour-là, je me souviens très exactement, en sortant boulevard Montparnasse, d'avoir regardé le boulevard comme je ne l'avais jamais vu.
Tout était autre, et la profondeur et les objets, et les couleurs, et le silence
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Voici ce que Maurice Blanchot écrit dans L’espace littéraire: «Quand nous regardons les sculptures de Giacometti, il y a un point d’où elles ne sont plus soumises aux fluctuations de l’apparence, ni au mouvement de la perspective. On les voit absolument: non plus réduites, mais soustraites à la réduction, irréductibles et, dans l’espace, maîtresses de l’espace par le pouvoir qu’elles ont d’y substituer la profondeur non maniable, non vivante, celle de l’imaginaire. Ce point, d’où nous les voyons irréductibles, nous met nous-mêmes à l’infini, est le point où ici coïncide avec nulle part.»
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Depuis son enfance, le sommeil ne trouvait sa place qu'après d'âpres négociations, parfois contraintes par une molécule soporifique avalée en désespoir de cause. Hélas, le contrat nocturne était facilement rompu par un mal de tête, de ventre, un bruit, le vent, un rayon de lune, une poussière, un moustique, un souffle... Le matin était souvent pus propice à un engourdissement réparateur sauf si les appels du réveil parvenaient à transpercer une aube indésirable qui serait immanquablement brumeuse.
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Ce jour-là la réalité s'est revalorisée pour moi, du tout au tout : elle devenait l'inconnu, mais en même temps un inconnu merveilleux.
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Giacometti voit le moi comme espace à parcourir, lieu à traverser, château (palais), où le fil de la conscience sert de fil d’Ariane. En 1933, dans «Réponse à une enquête» de Minotaure, l’artiste fait allusion à un profil féminin qui se déroule «comme un trait continu à travers chaque espace» des chambres auxquelles il s’identifie: «les chambres que j’étais».
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Je n'ose imaginer de combien de cadavres ce pseudo-scientifique nazi a eu besoin pour expérimenter tous ces différents matériaux. Les monstres engendre-ils des monstres ou est-ce un maléfice familial infestant les générations l'une après l'autre qui oblige cet homme à prolonger cette œuvre de malfaisance ?
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Le peur est un sentiment respectable lorsqu'elle est fondée. Elle appelle à la prudence ou au renoncement et peut sauver la vie de celui qui sait l'écouter.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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