Mon expérience du silence éternel m’a montré que la vraie conscience – la pure conscience – n’est pas liée au mental. Elle est au-delà de la pensée. Elle n’a pas besoin de la pensée pour être. Un court instant, j’ai pu dire « je suis conscience ». Le « je » qui disait cela n’était pas mon ego mais la conscience elle-même. Cela n’est possible que si le sentiment d’être une personne séparée de son environnement disparaît. Il n’y a alors plus de sujet ni d’objet. Il n’y a plus personne pour analyser, commenter et interpréter. Il y a simplement la conscience qui constate ce qui est. La conscience qui accueille et qui contient ce qui est. La conscience qui ne fait qu’un avec ce qui est.