Et maintenant, dans cette inaction forcée, au milieu de la tristesse de ce coin du monde, voila que la peine me transperce, douloureuse comme une lame.
Empoigne ma gorge et serre, serre... Brûle mes yeux. Trempe mes joues. Parce que je pleure. Maya. Oui je pleure. Et je lutte pour contenir le cri qui monte de ma poitrine. Je chiale en tumulte, avec la totale de sanglots et de crachats, de hoquets et de morve. Un vrai gros chagrin de gosse, comme l'adolescent que je suis. Gamin de même pas dix-sept berges qui se sent soudain perdu. Des images me claquent au coeur, en volée sauvage...