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Citations de Thierry Robberecht (61)


Le bonheur de vivre en paix sur une nouvelle planète, jour après jour, s'y habituer, s'y faire des amis, est directement proportionnel au désespoir d'être obligé de la quitter. Comment vous expliquer ce sentiment? C'est un peu comme si vous marchiez dans la neige et le froid vers un chalet éclairé et chauffé par un bon feu de bois. Le chalet représente les papiers d'identité. Vous marchez péniblement un an, deux ans, quatre ou cinq longues années, le chalet se rapproche un peu chaque jour, vous pensez que bientôt vous y arriverez quand soudain, l'immense main de l'administration s'empare de votre petit corps et vous renvoie chez vous d'une pichenette.
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Le nouveau smartphone était bien plus important à nos yeux que les avertissements de mon père.
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«  Harold […] était le premier Noir Américain à sortir aussi brillamment du collège où les Afro-Américains étaient encore peu nombreux. Comme souvent, dans les collèges huppés, la majorité des élèves est blanche. » p. 9
« Deux miliciens appartenant à la sécurité du collège sont entrés dans le salon. Ils étaient armés de fusils laser. Paterson nous répète régulièrement que les miliciens sont là pour assurer notre sécurité. En les voyant débarquer chez moi, armés jusqu'aux dents, j'avais l'impression que leur rôle consistait plus à nous contrôler qu'à nous protéger. » p. 20
« Il y a quinze ans, Anne et moi, nous essayions désespérément d'avoir un enfant, mais sans succès. On nous a proposé d'adopter un petit robot, toi, et nous avons accepté. Quand tu es arrivé à la maison, encore bébé, nous t'avons immédiatement aimé comme notre propre fils. » p. 68
« En réalité, vos sentiments ne sont même pas humains. C'est une qualité que les humains prêtent aux humains. […] La vérité c'est que les humains sont capables de laisser crever leurs semblables dans la rue comme des chiens ! » p. 91
« Ma passion, c'est la robotique. [Pateson], c'est le pouvoir et le fric. Il a créé le collège pour fabriquer une élite robotique qu'il place dans l'entourage des patrons et des politiques pour les espionner et vendre les informations récoltées.[…] Il voulait que je fabrique des êtres sans cœur, des machines sans sentiment et par conséquent, sans réflexion. Aucun intérêt à mes yeux. » p.97 et p. 101
« Nous ne voulons pas devenir des objets ménagers. Jennifer […] a raison de militer pour nos droits puisque nous souffrons, nous aimons, nous ressentons, nous pensons comme de vrais humains, mais je crois que le combat est loin d'être gagné. Tous les humains ne seront pas prêts à nous accepter. Déjà qu'ils ne s'acceptent pas toujours entre eux. » p. 150
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Dans le livre, c'était un loup terrible, tout noir avec des dents pointues, mais tout seul dans la chambre de Zoé, une chambre inconnue, le loup de l'histoire avait très peur.
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Ce qui est prodigieux, c'est que je suis parvenu à créer de l'émotion chez un robot. De l'émotion chez un objet ! Tu te rends compte ! Un jour, on me donnera le prix Nobel pour ça.
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Quand nous sommes rentrés à la maison, Maman était assise à la même place.
Je la comprenais, ma mère. Quand votre fils meurt, pourquoi se lever ? Pour quoi faire ? Pour aller où ? Il était mort dans toutes les pièces de la maison et dans tous les recoins du monde. Pourquoi bouger ?
(p. 33)
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[ Je lui dis ] que je viens de rencontrer une famille qui a visiblement quitté le camp.
- Oui, plusieurs familles sont parties ce matin, à l'aube.
- Pourquoi ?
- A six heures, ce matin, la police a débarqué dans le camp pour vérifier les identités des migrants. Evidemment, ils sont tous sans-papiers puisque l'administration doit leur délivrer des papiers en règle. Les flics étaient au moins une centaine avec des chiens. Ils ont créé une panique dans le camp. Quelques migrants ont été interpellés, menottés et embarqués comme des criminels, mais plusieurs familles ont paniqué et se sont enfuies on ne sait où. C'est la catastrophe ! Je vais patrouiller en ville avec la camionnette et quelques bénévoles pour leur apporter des couvertures et de quoi manger.
(...)
Avant de quitter Elisabeth, je lui demande quand même pourquoi la police a débarqué dans le campement.
Elle me répond d'abord avec un soupir fatigué :
- Ils obéissent aux ordres, mais derrière la répression policière, je crois que les politiciens veulent rendre la vie dure aux migrants dans l'espoir de dissuader d'autres gens de venir en France. Une idée idiote, à mon avis. Comme s'ils n'avaient pas assez d'ennuis comme ça !
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C'est l'enfer. Je n'existe plus en tant que Louis Lange. Je suis devenu LA cible.
Je comprends à présent que mes parents ne m'ont rien appris de la vraie vie. Peut-être même qu'ils ne la connaissent pas... Ils ont été élevés dans un bocal de bons sentiments et ils pensent pouvoir reproduire le même schéma avec leurs enfants. Il faut suivre le chemin tracé et respecter les autres. Jamais ils ne nous ont appris à nous armer pour que nous puissions nous défendre.
Le problème, c'est que mon bocal doit être fêlé ou brisé et qu'il ne me protège plus des attaques de l'extérieur.
Je ressemble à un animal parachuté dans la jungle, avec des dents de lait et des griffes soigneusement coupées. [...]
A présent, je rentre et je m'enferme dans ma chambre. Après deux pétards, je me sens mieux. Avec le shit, mon bocal se reconstruit. Jusqu'à demain.
(p. 13)
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Les gens aiment battre les chiens battus. (p. 9)
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De loin, on aurait pu croire qu'un cirque s'était installé en ville. Un cirque sans clown où les animaux sont des êtres humains. De loin, on apercevait des tentes multicolores et du linge mis à sécher. De près, des gens vivaient dans la boue derrière des barrières surveillées par des policiers. Des enfants sales faisaient semblant de jouer. On ne peut pas jouer vraiment dans un campement comme celui-là. Il est trop triste et trop sale. (...) Ces gens avaient abandonné leur maison, traversé la Méditerranée, affronté mille dangers pour venir patauger dans la boue française ? Je n'arrivais pas à y croire.
(p. 12)
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Les deux soleils de Reborn déclinaient à la même vitesse comme des danseuses jumelles qui disparaitraient en même temps de la scène vers les coulisses.
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Je n’ai pas pris la peine de poursuivre la conversation et j’ai rassemblé mes affaires. Des livres, des cahiers, des carnets de notes et de dessins, voilà mes seuls trésors ?
J’ai profité de ce que Papa était en train de remplir le coffre pour griffonner quelques mots à Maman. Que lui ai-je écrit ? Que Lucille l’embrassait et qu’on ne l’oubliait pas… Jamais !
Je n’osais pas lui dire qu’on l’aimait. J’avais l’impression de ne pas être digne de ce mot. Quelque chose en moi savait bien que, par fidélité à Papa, je n’entreprenais pas tout ce qui était possible pour la revoir.
Après avoir caché le message sous des pieds de mon lit, je me suis rendus compte que Lucille ne s’était pas levée. Toujours couchée, elle pleurait en silence.
Quand j’ai soulevé la couette, j’ai découvert le visage de ma sœur baigné de larmes. Je lui ai caressé les cheveux. Je comprenais son désespoir et, pourtant, je ne pouvais rien faire pour elle.
- C’est pas juste, elle a chuchoté parce qu’elle craignait que Papa ne l’entende.
S’il avait surpris ma sœur en pleurs, il ne se serait pas mis en colère, non, il se serait plutôt décomposé sous le choc. Depuis notre fuite, Lucille et moi, nous craignions surtout son désespoir à lui. Nous préférions cacher notre douleur plutôt que d’affronter la sienne.
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Demain, c'est la rentrée en terminale. J'ai la gorge sèche et les mains moites. Je crains l'enfer de l'année dernière. Est-ce que les choses changent parfois? Ou alors nous poursuivons nos vies comme des satellites qui accumulent les informations sans jamais modifier leur course jusqu'au moment où ils retombent?

Tout repeindre en blanc
Tout remettre à neuf
Faire table rase du passé
Même si
Au matin
Mes taches de moisissure
Réapparaissent
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Mémo 657
Au début il y a un jeune garçon Jonas qui est dans un collège où il faut être sérieux. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'un élève (Jeff) de la classe du jeune garçon vienne chez lui.

J'ai apprécié ce livre car il était agréable à lire, le vocabulaire est assez facile à comprendre. L'histoire est bien rythmée, on arrive bien à entrer dans l'histoire. Plus on lit, plus on a envie de savoir la suite. J'ai trouvé les personnages et la fin de l'histoire plutôt bien. Les personnages sont assez attachants car si il y en a un qui meurt ou autre, on est un peu déçu. Dans l'histoire il y a quatre personnages dont un qui joue le rôle du narrateur. Ce sont des enfants. J'apprécie que ce soit des enfants car c'est comme si c'était nous.

Je recommande ce livre à ceux qui aime l'action, le suspense et aussi quand on croit que c'est fini, mais en fait non.

On aurait été invincibles !
(page 128)

Romane
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ça commence un peut mal mais cinon je l'aime bien. Je trouve que c'est
dommage qu'elle ne se fasse pas intégrer par les autre invassif.
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Les Shogun sont éternels, colonel... comme le Japon.
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Comment avons-nous vécu ces huit années ? J'ignorais qu'on pouvait vivre en retenant son souffle.
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Etant une personne très intéressée par les sciences, je n'ai pas pu aimer ce livre pour plusieurs raisons, mais commençons tout de même par le positif :
- Thèmes de l'immigration et de l'écologie abordés de manière originale, cela sensibilise les jeunes et c'est bien !
Négatif :
-Jargon scientifique totalement absurde (j'ai déjà vu des télévisions et des écrans géants, mais "télécran" ça ne veut rien dire.)
-Logique totalement baffouée ! (La première fusée à partir est très perfectionnée, elle met des mois à arriver, celle qu'un traffiquant a rénové arrive en 3 jours...)
-Les gens ont quand même découvert une planète habitable, sur laquelle les végétaux ne poussent pas.
-Les scientifiques de votre monde sont vraiment nuls dans tous les domaines.
-Les Hommes veulent reconstruire une planète saine et ne font que des conneries comme le coup du processeur identitaire (D'ailleurs un processeur, c'est fait pour faire fonctionner une machine. Oui, cherchez "processeur identitaire" sur google et regardez sur quoi vous tombez.).

Je n'ai listé que quelques exemples, mais je considère que c'est assez et que cela ne sert à rien d'enfoncer l'auteur pour l'enfoncer, il ne connaît pas son sujet, point.
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Tu ne sais pas combien Maman t'apprécie !
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Les arts martiaux nous apprennent que, plus on excelle dans la pratique, moins on est enclin à la violence.
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