étiquettes
Citations et extraits (18)
Voir plus
Ajouter une citation
La procrastination chez un suicidaire
peut lui permettre de vivre centenaire
avec ses idées noires.
peut lui permettre de vivre centenaire
avec ses idées noires.
J'ai peur du dentiste ; lui, n'a pas peur de moi. La vie est vraiment dégueulasse.
10ème Rencontre de qualité
- Bonjour, avez-vous lu tous les ouvrages d'aphorismes avant d'écrire le vôtre ?
- Enchanté, absolument pas. Je lirai les autres quand ils auront lu le mien.
- Bonjour, avez-vous lu tous les ouvrages d'aphorismes avant d'écrire le vôtre ?
- Enchanté, absolument pas. Je lirai les autres quand ils auront lu le mien.
Je vais tromper ma solitude en sortant sans elle.
Murs
Le soir venu, je m’accroche au plafond. J’attends. Il ne se passe rien, ce n’est pas la question. J’entends le son de la télé, j’écoute à peine, j’entends le tic-tac d’une horloge murale, j’écoute à peine, j’entends des voix, j’écoute à peine. J’écoute quand même. Je fais le vide, je gobe l’insecte. Parfois, je le laisse vivre. Je lui demande simplement de ne pas trop m’approcher. Le
soir venu, tu comprends, j’aime la solitude. Je la trouve là-haut, oui : au plafond. Et je ferme les yeux.
Le soir venu, je m’accroche au plafond. J’attends. Il ne se passe rien, ce n’est pas la question. J’entends le son de la télé, j’écoute à peine, j’entends le tic-tac d’une horloge murale, j’écoute à peine, j’entends des voix, j’écoute à peine. J’écoute quand même. Je fais le vide, je gobe l’insecte. Parfois, je le laisse vivre. Je lui demande simplement de ne pas trop m’approcher. Le
soir venu, tu comprends, j’aime la solitude. Je la trouve là-haut, oui : au plafond. Et je ferme les yeux.
Près du lit
La photo de sa femme, la photo de sa fille. Et un piano. Lui seul le sait. Quand il ferme les yeux. Ses doigts alors tremblent, s’épuisent. Tandis que son visage exprime : la douleur. De jouer moins bien qu’avant. D’avoir des trous de mémoire. Il s’est, depuis longtemps, brouillé avec sa fille. Sa femme aussi s’en est allée. Elle buvait trop. Lui disait-il. Il reste la musique : une Fantasiestucke. De Schumann. Il la connaissait par cœur. Et il la jouait si bien. Lui disait-elle.
La photo de sa femme, la photo de sa fille. Et un piano. Lui seul le sait. Quand il ferme les yeux. Ses doigts alors tremblent, s’épuisent. Tandis que son visage exprime : la douleur. De jouer moins bien qu’avant. D’avoir des trous de mémoire. Il s’est, depuis longtemps, brouillé avec sa fille. Sa femme aussi s’en est allée. Elle buvait trop. Lui disait-il. Il reste la musique : une Fantasiestucke. De Schumann. Il la connaissait par cœur. Et il la jouait si bien. Lui disait-elle.
Une rencontre avortée
Elle, enrhumée, assise au chaud à l’intérieur d’un calme bistrot, le calepin posé sur la table, près d’un portable, a commandé, d’une voix douce, une infusion avec un nuage de lait.
Lui, à la table d’en face, l’observe du coin de l’œil, attiré par ce qu’il considère un charme rêveur et mélancolique, mais qu’il ne sait comment aborder sans lui paraître ridicule ou importun, a demandé une nouvelle bière pression.
Elle, enrhumée, assise au chaud à l’intérieur d’un calme bistrot, le calepin posé sur la table, près d’un portable, a commandé, d’une voix douce, une infusion avec un nuage de lait.
Lui, à la table d’en face, l’observe du coin de l’œil, attiré par ce qu’il considère un charme rêveur et mélancolique, mais qu’il ne sait comment aborder sans lui paraître ridicule ou importun, a demandé une nouvelle bière pression.
L'homme se pose sur le rebord de la
fenêtre et s'envole du treizième étage.
L'oiseau moqueur le regarde faire.
fenêtre et s'envole du treizième étage.
L'oiseau moqueur le regarde faire.
Et s’il n’en reste qu’un
Il s’est installé dans la dernière cabine téléphonique de la ville. C’est là qu’il vit désormais. Il veut être le premier à décrocher quand ça sonnera de nouveau et, il en est absolument persuadé, ça finira bien par sonner, un jour ou l’autre
Il s’est installé dans la dernière cabine téléphonique de la ville. C’est là qu’il vit désormais. Il veut être le premier à décrocher quand ça sonnera de nouveau et, il en est absolument persuadé, ça finira bien par sonner, un jour ou l’autre
Cette sensation
L’odeur de mort, âcre et prégnante, je l’ai connue dans la maison de mon enfance ; c’était celle des punaises que j’écrasais volontiers contre le rebord de la fenêtre les jours d’ennui, les jours d’été.
L’odeur de mort, âcre et prégnante, je l’ai connue dans la maison de mon enfance ; c’était celle des punaises que j’écrasais volontiers contre le rebord de la fenêtre les jours d’ennui, les jours d’été.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Poètes contemporains (vivants)
sbarendson
134 livres
Quiz
Voir plus
Autour du Songe d'une nuit d'été
Comment s'appelle le père d'Hermia?
Philostrate
Philomène
Egée
Robin
11 questions
172 lecteurs ont répondu
Thème : Le Songe d'une nuit d'été de
William ShakespeareCréer un quiz sur cet auteur172 lecteurs ont répondu