L'argument de l'électricité verte peut-être utilisé à tort et à travers, d'un coté par des entreprises peu scrupuleuses, bien décidées à prendre coute que coute des clients à EDF ? et de l'autre par EDF dans l'espoir de conserver ses clients.
Comment le consommateur qui veut faire un geste écologique en achetant une Energie réputée - propre - va-t-il s'y retrouver si, comme pour le téléphone, ce monde nouveau se transforme en une jungle pleine de chausse-trappes ?
la pognée de comploteurs comprend que le meilleur moyen d'éviter toute dérive est de faire en sorte qu'il existe une offre d'électricité renouvelable en laquelle les clients puissent avoir totalement confiance et qui serve de référence pour évaluer les autres.
Sur le quai de la gare, un voyageur fait les cent pas pour se réchauffer en cette période de frimas. A coté de lui, le distributeur de boisson devant lequel il passe et repasse continue a refroidir consciencieusement cannettes et bouteilles en plastique, vingt--quatre heure sur vingt-quatre.
Un peu idiot de faire du froid par cette température glaciale, se-dit-il, pensant à la facture d'électricité sale qu'il a reçu le matin même.
En été, par temps de canicule, passant assoiffé devant le même distributeur, remarquer a-t-il remarquera-t-t il un gaspillage énergétique tout aussi absurde : exposé en plein soleil, son système de refroidissement tourne en permanence.
Nous devons accepter une limitation de notre consommation d'énergie, l'obligation de la mise aux normes, l'interdiction de certaines extravagances et inventer ensemble, démocratiquement, un code de bonne conduite énergétique. Son contenue doit pas être fixé - par en haut - , dans le secret des cabinets ministériels soumis a de multiples pressions aussi discrètes qu'efficaces.
Rappelons-nous ! Il y a 40 ans, c'était avant le premier choc pétrolier, avant la crise économique permanente et le chômage de masse, avant le micro-ordinateur et le téléphone portable.
Ce qui sépare nos mode de vie d'aujourd'hui de ceux de cette époque révolue est beaucoup plus important que ce qui devrait changer d'ici à 2050 selon le scénario néga Watt.
il fait à la fois agir dans la durée, avec le bon tempo, et prendre dès maintenant les bonnes décisions, avec fermeté et assurance.
Mais ceux qui ont aujourd'hui le pouvoir de décider ne savent plus réfléchir dans la durée : politiques, capitaines d'industries et financiers sont aveuglés par la nécessité d'un retour immédiat de leurs actions.
Enfin, s'en remettre aux seules autorités supérieurs, ces fameux - ils - qui - n'ont qu'à - L'Etat , les politiques, l'administration, les grands patrons - , c'est surtout bien commode pour justifier sa propre inaction et continuer à jouer avec le feu..
Il nous faut agir vite, sans attendre ! Mais comment ?
Le cout de la transition n'est pas une dépense inutile. C'est un investissement gagnant à coup sur pour préparer l'avenir, qui doit être mis en regard des couts bien réels qui nous attendent si nous ne faisons rien : c'est l'inaction qui serauit un fardeau insupportable, au poids toujours croissant.
Certains voudraient nous faire croire que la transition énergétique n'est possible que dans les pays ou la sensibilité écologique et la discipline collective culturellement mieux admise, comme l'Allemagne ou les pays scandinaves.
En quelque sorte qu'elle ne serait pas dans l'ADN des Français.
Deux cent cinquante ans plus tard, il nouds faut à notre tour changer notre façon de penser l'énergie, et espérer que la France se détourne des impasses énergétiques dans lesquelles elle s'est malheureusement fourvoyée, pour devenir l'âme d'une révolution à la fois paisible et profonde.
L'équilibre à tout instant du système électrique entre production et consommation est une exigence incontournable : sa fragilisation peut conduire à l'effondrement du réseau, ce black-out qui affecterait gravement la sécurité, l'économie et la vie quotidienne de tout le monde.