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3.88/5 (sur 1878 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 07/12/1967
Biographie :

Après neuf ans d’études de médecine, Thierry Serfaty exerce la médecine générale en cabinet de ville, complète avec un poste d’attaché des hôpitaux en radiologie - et quand il reste quelques heures, le soir, il les consacre à la mission locale de Médecins du Monde.

En l’été 1998, il s’installe à Marseille. Avant de prendre un poste à l’hôpital, Thierry Serfaty se réfugie en campagne aixoise pendant deux mois. C’est là qu’il commence à écrire son premier thriller…

En 2000, Albin Michel publie "Le Sang des Sirènes", qui connaît un succès critique et de librairie inattendu, avant de remporter le prix POLAR 2000 à Cognac et le prix Synopsis du meilleur roman adaptable à l’écran (Festival de Cannes 2001).

Thierry Serfaty reste loin de la frénésie parisienne pour écrire "Le Cinquième Patient", publié en 2001. En 2004, Albin Michel publie dans sa prestigieuse collection Spécial Suspense "Le Gène de la révolte". Suivront "Peur" et "Agônia" en 2007 et 2008, deux thrillers au cœur des émotions humaines et de leurs mystères.

En 2011, il publie "Demain est une autre vie", un thriller dont le personnage principal est un chirurgien.

Eli Anderson est un pseudo de Thierry Serfaty. Il a effectué son internat dans un service d’oncologie pédiatrique… Pour sa thèse, il a demandé à des enfants de "dessiner la maladie". Il a depuis marié sa passion pour l'écriture et la médecine dans la série jeunesse Oscar Pill.

Dans un interview l'auteur explique pourquoi il a choisi un pseudonyme: qu'il s'agissait pour lui de ne pas tromper les gens, d'éviter qu'une personne achetant Oscar Pill ne s'attende à découvrir un nouveau thriller (et inversement qu'un enfant ayant aimé Oscar Pill ne lise les thrillers de Thierry en espérant y retrouver le même univers que la saga Oscar Pill).

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Source : http://www.toslog.com/thierryserfaty/biographie
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Les scientifiques appellent le sommeil " l'aimable tyran " : il impose sa loi tout en étant un bienfait.
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"-Maman en prison il n'y a pas de fenêtre? Oscar a dit que c'était tout noir. Alors papa, il n'a pas pu s'envoler?
Celia voulut répondre, mais sa gorge se noua. Pour la première fois depuis des années, Violette parlait de son père. Oscar ravala son chagrin et réussi à sourire.
-Si, Violette, on peut toujours s'envoler. Il n'y a pas que les fenêtres pour ça. Tu fais comment toi?
-Moi? répondit sa soeur, hésitante. Moi je rêve.
-Voilà, conclut Oscar. Papa aussi, il a rêvé."
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Avec les Grimoires, on ne choisit pas ses réponses comme avec certaines personnes: le Grimoire dit la vérité, et surtout il ne dit pas ce qu'il veut dire, et comme il a envie de le dire. Tu apprendras à mieux le connaitre, à mieux poser tes questions, et ses réponses te sembleront plus claires, tu verras.
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Je suis prêt.
"Pas tout à fait, mon ami, dit-Elle, car il existe une petite condition à ton retour. Tu étais mort, te voilà vivant à nouveau, et tu vas remonter le temps pour enquêter. Mais une enquête, ce n'est qu'une observation plus fine, associée à une réflexion méthodique, pour reprendre tes termes. Et tu n'y retournes que pour cela ; il n'est pas question de changer quoi que ce soit aux événements. Tout revivre comme au premier passage, tout décortiquer, sans rien modifier, tel est le mot d'ordre. (...)
Repars, ouvre les yeux sur ton univers de complots et de trahisons, de faux ennemis et d'amitiés masquées. Et reviens, ici, à la même date. Parce que l'histoire est l'histoire, et Jan Helleberg doit mourir dans les mêmes circonstances. Il a simplement le droit de mourir clairvoyant. Et enfin apaisé."
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N'allez pas me parler de scrupules ni même d'éthique. L'éthique, en science, se résume en un mot : le progrès.
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- Madame, vous ne voulez pas vous asseoir un instant ?
La femme voulut répondre, mais les mots furent incompréhensibles. Elle se mit à grelotter. Lamoureux poussa le chariot qui les séparait et pris son bras. Elle se laissa glisser contre un parapet et se recroquevilla sur le sol. Les gens s'écartèrent.
- Froid... Horriblement froid...
Elle gémissait. Le journaliste se défit de sa veste et l'en couvrit. Le visage de la femme sembla se tendre à l'extrême et cristalliser. Sa peau devint translucide et laissa apparaitre un réseau de minuscules vaisseaux. Lorsqu'elle voulut ramener ses genoux sous elle, un effroyable crissement se fit entendre. La caissière poussa un cri, les clients s'écartèrent. Effrayé lui aussi, Hervé voulut lui prendre les mains. La peau fissura puis cassa comme une pellicule de verre. Les veines s"étaient brisées, mais le sang, figé, ne coulait pas.
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Lorsque Meredith ouvrit la porte, elle se trouva face à un couple digne d'une bande dessinée. Ce qui la frappa avant tout, ce fut la taille de la femme : elle dut lever les yeux puis la tête pour atteindre le visage de porcelaine, les lèvres rouge sombre et serrées, le regard gris bleuté et les cheveux emprisonnés dans un chignon, quelque chose comme ça, mais c'était trop haut pour qu'elle puisse voir - alors qu'elle même était plutôt grande. A côté, son compagnon, celui des deux qui brandissait péniblement une plaque professionnelle, ressemblait à un sharpeï, ce chien trapu aux innombrables replis de peau depuis le visage jusqu'à l’arrière-train. Il était vêtu d'une veste informe de couleur indéfinissable sur un pantalon lustré qui tombait mollement sur ses chaussures.
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Oscar plaqua sa main sur la bouche de Valentine.
- Vous entendez ce grondement ?
- Non, reconnut-elle.
- On dirait quelque chose qui tourne à grande vitesse, ou qu'on centrifugerait...
- Dis-nous : "un truc inquiétant". On comprend tout de suite, dit Lawrence, aux aguets.
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Lorsque son regard se posa sur la chevelure flamboyante de Violette, il traversa la salle, transporté, et vint se planter devant elle.

-Je sais juste t'aimer, lui dit-il de but en blanc. C'est tout ce que je sais faire mais je le fais bien.

Elle fondit en larmes et se mit à rire en même temps. Barth la prit dans ses bras.

-Pourquoi tu pleures ?
-C'est juste un petit reste de tout à l'heure dans un coin de mes yeux. Comme ça, si tu m'embrasses comme les gens qui s'aiment, il ne me restera plus que du bonheur.

Il oublia la salle, les gens, et l'embrassa comme il l'aimait.
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Lorsque le temps te manque, prends celui qu'il te reste pour réfléchir!
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