Les absences peuvent être très nombreuses, plusieurs centaines par jour qui le plus souvent passent, complètement inaperçues de l'entourage, on emploie alors le terme de picnolepsie (du grec picnos, fréquent).
Mais pour le picnoleptique, rien non plus ne s'est passé, le temps absent n'a pas existé, à chaque crise, sans qu'il sans doute, un peu de sa durée lui a simplement échappé.
Paul Virilio, Esthétique de la disparition.
liminaire, p2