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Critiques de Thilde Barboni (99)
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Hibakusha

1944, dans la campagne berlinoise. Sous la pluie, une belle jeune femme, les cheveux ébouriffés, fait du stop sur le bord d'une route très peu fréquentée. Bien qu'il ne prenne jamais d'autostoppeur, Ludwig Mueller ne peut décemment pas la laisser sur le bas-côté. Alors qu'elle grimpe dans sa voiture, il se renseigne sur sa destination. Une destination qui visiblement lui importe peu. Tout en conduisant, le jeune homme fantasme sur Lilas mais il est tiré de ses rêveries lorsque, apercevant un livre japonais, elle lui demande s'il parle cette langue. Traducteur et interprète pour le compte du IIIème Reich, il a accompagné la délégation des jeunesses hitlériennes en 38. Aussitôt, Lilas le somme de s'arrêter et descend rapidement de la voiture. En voulant la retenir, Ludwig arrache son collier et découvre une étoile jaune en pendentif...

Après avoir déposé sa femme et son fils, Ludwig se rend au Alte Kommandantur, Unter Den Linden. Là, son chef l'informe qu'une nouvelle mission l'attend au japon : la traduction de documents hautement confidentiels...



Traducteur germano-japonais, Ludwig est un homme plutôt antipathique, froid aussi bien envers ce qui se passe dans son pays qu'avec sa famille qu'il néglige, neutre comme il le dit et sans états d'âme. Mais, ce deuxième voyage dans le pays qui l'a vu naître et grandir va peu à peu le bouleverser et faire naître en lui des émotions et des sentiments qu'il avait jusque là enfouis au fond de lui. Adapté de sa propre nouvelle, "Hiroshima, fin de transmission", Thilde Barboni met en scène, alors que la fin de la guerre approche, un fonctionnaire transparent qui va se révéler et découvrir l'amour. Un scénario empreint de tendresse et de mélancolie, à la fois poétique et dramatique au vu des événements qui ont marqué durablement le Japon à la fin de la guerre. Le terme Hibakusha désigne d'ailleurs les survivants de la bombe atomique. Un album remarquable servi par un graphisme des plus séduisants. Le trait est élégant et les couleurs harmonieuses, à l'instar de cette magnifique première de couverture.
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Hibakusha

Thilde Barboni,la scénariste de cet album nous parle du merveilleux travail que son coéquipier Olivier Cinna a fait,en redonnant vie à un homme sur la base d'une forme vague laissée sur une roche après la bombe d'Hiroshima. En quelque sorte, comment il a oeuvrer à l'inverse de cette bombe, remontant la spirale de l'enfer pour retrouver l'humain,l'amour. C'est en effet le message d'Hibakusa que nous offrent ces deux artistes.

Ludwig , traducteur sous le régime nazi,est envoyé en mission au Japon. Il doit se rendre à l'évidence,les textes qu'il traduit font référence à des expériences sur les humains et non sur des cobayes... envahit par l'horreur son corps et son âme le font souffrir. C'est dans ce contexte qu'il fait la connaissance d'une acupunctrice. Leur attirance est immédiate et leur amour passionnel...mais la bombe les sépare.

Olivier Cinna a su rendre cette histoire d'une sensibilité et sensualité à fleur de peau! Quant au texte de Thilde Barboni,il porte l'amour et l'espoir d'un bout à l'autre. Très belle lecture,pour les yeux,la tête et le cœur.
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Hibakusha

Une histoire très belle et triste.



L'histoire d'une rencontre, dans la grande Histoire, celle de la seconde guerre mondiale et des épisodes terribles des bombes nucléaires lâchées sur Hiroshima et Nagazaki.



Hibakusha (被爆者/被曝者, soit respectivement « victimes de la bombe » et « victimes de la bombe atomique ») est un mot japonais qui désigne les survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.





La BD est de très belle qualité, la couverture d'un aspect soyeux et le dessin de Cinna une invitation sensuelle à rentrer dans l'histoire.



Les Éditions Dupuis sont derrière cette collection Aire Libre. Merci à eux pour ce joli cadeau et à Babelio !



J'ai relu deux fois cette BD pour en apprécier encore plus les atouts. Comme pour m'imprégner de l'histoire qui à la base est une nouvelle de Thilde Barboni : "Fin de transmission".



Le travail sur la couleur est vraiment une belle réussite.



On passe selon les lieux et l'histoire par différentes gammes de couleurs :



de la violence et de la dureté avec le noir, les gris et le rouge, en Allemagne Nazie.



Des couleurs plus tendres pour les moments de zen et de la rencontre.

Aux couleurs vives de rouge et de vert pour les scènes de désirs et d'érotisme.



Les tristes gris et beige des scènes dans la prison.



Et toujours ce rouge comme un fil conducteur : du rouge à lèvres de la jeune femme du début, au drapeau de l'Allemagne Nazie, des arbres dans l'automne allemand, à l'ombrelle et aux imprimés de la jeune japonaise, du rouge sang de l'apocalypse, à la nature qui reprends vie, au drapeau japonais...



Des dessins délicats et des cadrages magnifiques.

Une belle réussite qui tient à une belle symbiose entre les mots de Thilde Barboni et les dessins d'Olivier Cinna.



L'histoire de l'amour de cet homme et de cette femme qui va perdurer malgré tout. Une âme qui reste là pour alléger les peines de ceux qui restent... La nouvelle de Thilde Barboni est délicate.



Une poésie qui estompe, un peu, tout le mal et l'horreur de ces destructions massives violentes et inouïes...



Une BD que j'ai beaucoup appréciée pour ce qu'elle raconte et comment elle le raconte.

Un coup de ♥ à découvrir pour le souvenir !
Lien : https://imagimots.blogspot.f..
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Hibakusha

Hibakusha, ce mot à la fois étrange et à la prononciation musicale désigne les survivants des bombes de Nagasaki et Hiroshima. Il sert ici de titre à cette adaptation graphique d’une nouvelle. Fiction se basant sur des faits réels, historiques, ce récit apporte un regard poétique sur l’un des évènements les plus meurtriers de l’histoire de l’humanité. Un remarquable scénario, sublimé par des graphismes et couleurs d’une rare beauté. Attention, à déconseiller aux jeunes lecteurs.
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Hibakusha

J'ai beaucoup aimé les dessins d'Olivier Cinna qui restituent bien l'atmosphère de ce Japon en pleine guerre, entre l'élégance d'un Japon traditionnel (les femmes en kimono, les paysages ruraux,...) et violence ambiante (les soldats, le sang, les morts...).

En revanche, l'intrigue m'a paru un peu touffue. Elle aurait sans doute mérité d'être un peu plus développée pour que chaque thème abordé soit traité comme il l'aurait mérité : l'alliance entre l'Allemagne et le Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale, les conséquences de la défaite de l'Allemagne, Hiroshima bien sûr et ça n'est que l'arrière-plan historique. En effet, il y a aussi l'histoire de cet Allemand, fier d'avoir échappé à l'incorporation dans l'armée et plus encore de son travail d'interprète qui lui permet de rester "neutre"... jusqu'à ce qu'il prenne conscience, au fil des rapports qu'il traduit, de la réalité de l'horreur commise au nom de l'épuration. Et il y a aussi sa rencontre avec une Japonaise avec qui il vivra une grande histoire d'amour....



L'intrigue est donc très dense et c'est assez frustrant de seulement survoler l'histoire tragique de cet homme dont seul subsiste une ombre sur une pierre...
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Hibakusha

Récit romancée autour de la réunion de deux anciens amis, qui l'Histoire se faisant, s'étaient perdus de vue après un malencontreux accident mais aussi rencontre d'un traducteur allemand et d'une jeune japonaise quelques temps avant que n'explose la bombe atomique Little boy sur Hiroshma.

les planches se succèdent dans un mélange de tableaux , oniriques, réalistes et poétiques.

belle réussite.
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Hibakusha

Ludwig est traducteur interprète aux cotés des nazis, il a une femme et un enfant. Mais de tout cela, rien ne le touche. La guerre, son fils... il se détache de tout cela, offre une apparence lisse. Il est juste un messager se dit-il, il délivre des messages sans avoir d'opinion. Il refuse de penser, d'aimer... Jusqu'au jour où il est envoyé en mission à Hiroshima.



Quand on ouvre l'album, Ludwig nous apparait tout d'abord comme un allemand plutôt antipathique, amer et désabusé. Presque méchant avec sa femme et son fils, impassible face aux exactions nazis. Et puis son caractère va changer quand il mettra les pieds au pays du soleil levant. Son âme s'ouvre à ce qui l'entoure.

Hibakusha est un joli récit avec de la poésie malgré cette fin de seconde guerre mondiale. On va apprendre le sort réservé aux allemands au Japon lorsqu'ils capitulent. Et puis c'est l'horreur de la bombe A. Hibakusha c'est le nom donné aux survivants, à ceux qui restent d'une manière ou d'une autre.

A la fin de ma lecture je me suis plongé dans quelques recherches internet, intriguée par ces fameuses ombres qui existent réellement. Ou plutôt qui ont existé car le temps les a effacé... Mais restent dans les mémoires.



Le dessin est très joli, la façon dont les ombres sont travaillées nous rappelle de la calligraphie. Les couleurs sont également très belles. On débute avec quelque chose d'oppressant en Allemagne, du gris, du vert sombre tranchant sur le rouge agressif du symbole nazi. On ressent la cage qui oppresse Ludwig. Et puis arrivé au Japon les ciels sont de pastels jaune et rose et les nuits étoilées. Un dernier mot sur cette couverture très réussie, le plus bel atout de cet BD qui offre poésie, sensualité et beauté aux lecteurs qui n'auront plus qu'une envie se plonger dans le reste de l'histoire.
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Hibakusha

Avant tout, j'envoie tous mes remerciements à Babelio et les éditions Dupuis pour l'envoi de cette superbe BD.



Les résumés sont déjà bien présents sur Babelio, je ne vais pas en rajouter, d'autant qu'on ne peut dire grand-chose sans dévoiler le tout.



Cette BD en tant qu'objet, et superbe, la qualité du papier, les dessins sont magnifiques, le choix des couleurs, une vraie et belle harmonie règnent au sein des pages. On parcourt cette BD et on tombe en admiration sur la finesse des traits et le belle atmosphère japonaise qui s'en dégage.

On ressort de cette lecture zen malgré le drame qui se joue au fil des pages mais l'auteur a su donner le style japonais, épuré, doux, sensuel, on va à l'essentiel, un peu comme un haïku, en peu de mots, on ressent le tout.

J'ai beaucoup aimé ce ressenti, cette sagesse, et cette histoire de deux jeunes personnes qui s'aiment, alors que tout les sépare.



Puis le drame, Hiroshima, qui ne connait pas ce triste épisode de l'histoire, mais ce que j'ai appris , c'est ce phénomène de ces ombres piégées par les effets de la bombe atomique. De là, se pose la question, ce que l'homme devient après sa disparition et pour ceux qui restent.



Cette BD a pris sa source avec la nouvelle de Thilde Barboni, ce qui nous pousse à la découvrir.



Une très belle BD sur cet épisode historique dramatique, de très belle qualité, un album qui aime à admirer après la lecture.



Ma page préférée 59 : un portrait en noir, magnifique, comme une calligraphie.

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Les enfants de Cinecittà

Un titre pareil ne pouvait que m’attirer… et finalement ce roman porte bien son titre puisqu’il narre les aventures de jeunes enfants de paysans aux alentours de Rome qui rêvent de quitter la ferme, de réussir et pourquoi pas à Cinecittà si proche.

Nous reparcourons ainsi une partie des années 60 dans l’ambiance italienne et même romaine, au travers de procédés cinématograhiques, de rêves et d’espoir, de désillusion parfois, mais jamais sans l’humour propre à la péninsule.

Le style d’écriture adopté par l’auteure est proche du script : le présent décrit les actions et c’est à peu près tout. Une succession d’actions. Si ce choix peut se comprendre étant donné le sujet, je le déplore car cela donne un style froid sans grande émotion et la psychologie des personnages est peu développée. Alors que la vie du jeune Antonio subit un véritable raz-de-marée, qu’une foule d’émotions doit le submerger, on ne nous en dit pas grand-chose. C’est le gros défaut du roman.

Le choix des personnages m’a plu. Bonne idée de mettre en avant des personnes insignifiantes au départ. L’auteure fait habilement interagir des personnes ayant vraiment existé sans discréditer l’ensemble.

On apprend beaucoup sur les possibilités de tournage, les décors fictifs, les astuces des réalisateurs pour obtenir le meilleur.

Je remercie Babelio et les éditions Academia pour l'envoi de ce livre qui reste un roman agréable à lire, un retour plaisant en Italie dans une époque singulière et mythique, mais le style d’écriture hélas est le gros point faible.

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Hibakusha

Ludwig Mueller a échappé à l'enrôlement. Il est handicapé d'une jambe. Nous sommes en 1945. Ludwig est traducteur d'allemand en japonais car son père était diplomate au Japon quand il était enfant. Il travaille pour le régime nazi. Mauvais mari et mauvais père, il sacrifie sa vie au travail. Il est rongé de complexe. Les nazis l'envoie au Japon, à Hiroshima pour traduire les méthodes d'extermination que l'Allemagne pratique alors dans les camps de la mort. Quand l'Allemagne capitule, tous les Allemands en poste au Japon sont considérés comme des traites à l'Empire du Soleil Levant et sont exterminés. Ludwig doit la vie au fait que les Japonais ont encore besoin de ses services. A Hiroshima, il rencontre une jolie japonaise, devient son amant et en tombe éperdument amoureux…

Les dessins de cette bande dessinée sont somptueux. Malgré la violence de certaines scènes, ils sont tout en douceur, poétiques. Malgré le climat de la guerre, nous trempons dans un beau romantisme. Les dessins et le scénario traduisent bien la douleur de notre héros, ses états d'âme, ses sentiments. le climat de la guerre, la pression ennemie, la dureté des régimes nazis et japonais sont également superbement rendu. Il est vrai que dès que nous apprenons que l'action au Japon se déroule à Hiroshima, nous connaissons une partie de la fin de l'histoire mais cette fin nous réserve tout de même de belles surprises. Cette bande dessinée, plutôt ce roman graphique nous envoûte de son charme, tant par son trait que par le corps du scénario. Il est empli d'émotion et c'est ravi que je l'ai terminé, restant encore sous l'emprise de son charme.

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Monika, tome 2 : Vanilla Dolls

Nous retrouvons notre héroïne alors qu’elle sort de prison. Elle est victime d’une erreur judiciaire. Elle était en possession d’engins pyrotechniques et la police a cru que c’était Monika qui était la terroriste qui s’en prenait au parti d’Epson. Son ami hacker vient la chercher. Il a terminé la fabrication de son humanoïde. Epson, quant à lui, est devenu ministre de l’intérieur. L’une de ses priorité est de démanteler l’organisation terroriste, les Brigades Crucis. La sœur de Monika, Erika, est l’une des activistes les plus importantes de cette organisation. Monika espère toujours la retrouver et la ramener à la raison. ...

Pour ce deuxième et ultime opus de cette mini série, nous retrouvons tous les ingrédients qui firent le charme du premier épisode. Un trait fin, précis, des teintes pastels avec des tons froids créant l’ambiance envoûtante de cette bande dessinée. Le scénario est toujours bien construit, il plonge le lecteur dans un suspens ou tout semble possible et incertain. L’épaisseur de la psychologie des personnages, l’intensité de l’action nous entraîne dans une lecture passionnante. Peu à peu, le mystère du passé des deux sœurs nous est révélé et l’histoire s’assemble comme un puzzle. Tout nous semble logique, même l’invraisemblable. Efficace, précis, une fin qui ne vous laisse pas intacte, voilà un beau récit que je pourrais presque qualifié de roman. Bref, un beau cocktail d’érotisme, de suspens, de psychologie, de politique merveilleusement illustré. Je ne peux que vous le recommander. La version numérique est également de qualité irréprochable.

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Hibakusha

Hibakusha, derrière ce titre mystérieux se cachent les survivants d’Hiroshima.

Thilde Barboni raconte avec sensibilité l’histoire de Ludwig, un allemand envoyé au Japon par les nazis pour traduire des documents confidentiels, et qui y rencontre une jeune japonaise alors qu’en Allemagne son couple bat de l’aile et ne tient que parce qu’il a un enfant.

Mais selon moi, ce qui fait l’intérêt et la beauté de cet album, ce sont surtout les dessins d’Olivier Cinna.







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Hibakusha

Je crois que comme beaucoup j'ai été séduite par la couverture. Et ensuite un peu déçue par le contenu.

Tout d'abord je ne comprenais rien au récit sur les premières planches : évidemment, le narrateur raconte et juge ce qu'il a été à une époque passée.

Ce narrateur-personnage qui semble assez antipathique : le stéréotype du nazi zélé ne se posant aucune question.

Mais finalement, il devient plus intéressant, plus humain, plus sympathique au fur et a mesure qu'il se transforme au contact d'une japonaise (masseuse ? geisha ?). Outre cette histoire d'amour, cette BD est l'occasion de parlé des "photos" provoqué par le flash de la bombe... une sorte de Pompéï "moderne" et effrayant.

Malgré cette fin tragique, je trouve le récit plein de douceur et même d'espoir - une étrange contradiction avec l'horreur dans laquelle ils se déroule.
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Hibakusha

Je suis un peu partagée sur cette BD qui présente de grandes qualités mais qui ne sont malheureusement pas toujours à la hauteur de ce que la couverture me laissait espérer.

Car la couverture est absolument magnifique. Cette japonaise ôtant son kimono sur lequel apparaissent deux amoureux est d'une perfection et d'une narrativité exceptionnelle qui laisse entrevoir une histoire riche, passionnelle, épique.

Et bien, oui, il y a de ça, mais trop peu.

Le contexte est bien choisi et bien présenté : dans l'Allemagne de la fin de la guerre un homme froid, doit se rendre au Japon, à Hiroshima, pour faire des traductions et tombe amoureux d'une Japonaise. Après le suicide d'Hitler, la donne change et...je ne vais pas dévoiler la suite.

Bon, c'est très bien construit et les personnages (bien que peu attachants) sont plutôt intéressants. Le contexte et les circonstances historiques sont judicieuses et nous éclairent même sur la psychologie nipponne.

Toutefois, je trouve que l'histoire d'amour, le changement profond du personnage principal, n'est pas assez exploitée et que, par conséquent, la BD en elle même perd un peu de la profondeur que l'on pouvait espérer de prime abord.

Côté dessin, c'est plutôt bon, avec un trait vif plutôt maitrisé mais, à nouveau, j'ai trouvé le dessin des planches moins abouti que celui de la couverture...

Je garderai donc en mémoire la beauté de la couverture et l'émouvante histoire qu'elle me laissait espérer et qui était, un peu, à l'intéreur.
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Hibakusha

Prenons une minute si vous le voulez bien pour commenter cette couverture : WAHOU ! J’ai été subjuguée par cette japonaise de dos, faisant glisser son kimono de soie sur ses épaules, et par ce couple qui s’embrasse dans un parc aux couleurs de l’automne, sans se soucier du vent qui souffle…



Bon, mais qu’en est-il du contenu ?



Autant vous le dire d’entrée, ce n’est pas un coup de coeur. Je ne sais pas exactement à quoi je m’attendais en ouvrant cette BD, mais j’ai été très surprise durant ma lecture. Pour commencer, le récit est très court, alors je sais qu’il ne s’agit pas d’un roman et que l’action ne peut pas être autant développée, néanmoins les scènes s’enchaînent beaucoup trop rapidement, à la manière d’un battement de paupière. Nous allons suivre Ludwig, un allemand marié et père de famille qui se trouve être également traducteur pour le parti Nazi. En 1945, il va être envoyé au Japon pour traduire des documents confidentiels, qui ne concernent non pas des tests sur des produits chimiques comme annoncé, mais bel et bien les résultats des immondes expériences menées dans les camps de concentration… Les tensions et meurtrissures de l’âme vont s’accumuler dans son corps et cela va le mener dans un salon de massage dans lequel il va faire la connaissance d’une jeune femme dont il va tomber amoureux. Les deux amants vont se retrouver la nuit venue, dans le parc qui borde les bureaux dans lesquels Ludwig est employé. Là, dans l’herbe, ils vont s’aimer de toutes les manières possibles. Malheureusement, l’ombre de la guerre va s’abattre sur la ville…



Ce récit est très poétique et nous parle d’amour, de la quête de rédemption, mais aussi de la guerre. Je ne souhaite pas trop vous en dévoiler, mais la conclusion est autant dramatique que lyrique. J’ai appris quelque chose sur la bombe atomique, et cela m’a donné beaucoup de grain à moudre. Les dessins sont assez impersonnels, dans le sens qu’ils n’incarnent pas vraiment les personnages, le visage de Ludwig par exemple est toujours dissimulé derrière le reflet de ses lunettes. Je pense que cela participe à la création d’une ambiance proche du conte philosophique : ce n’est pas tant les personnages que les messages et les émotions véhiculés qui comptent. Du moins, c’est ainsi que je l’ai interprété.



Mon avis complet, c'est par ici :
Lien : http://alexbouquineenprada.b..
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Elizabeth ou la dérobade amoureuse : Intimité d..

Elisabeth ou la dérobade amoureuse c'est la vie romancée d'Elisabeth 1 ère d'Angleterre , romancée mais non moins superbement documentée , l'auteur a fait un minitieux travail de recherche .

Fille d'Henri VIII et d'Anne Boylen , mère qui fut décapitée sur l'ordre de son père alors qu'elle n'etait qu'une toute petite fille , elle fut tour à tour déclarée batarde , déshéritée , vivra une enfance sans amour , presque recluse , et puis par la force d'un destin incroyable elle deviendra tout de même reine à la mort de sa soeur Marie , elle , fille de Catherine de Médicis , elle va régner de nombreuses années et son règne sera une période de paix , de prospérité , chose importante qui va marquer son règne , elle va abandonner le catholicisme cher à sa demi - soeur , surnommée Marie la sanglante pour ses persécutions, exécutions de nombreux catholiques , Elisabeth elle reviendra à l'anglicanisme de son célèbre père , le protestantisme anglais donc .

Et surtout ce qui intriguera ses contemporains et tous les historiens jusqu'à ce jour , elle ne se mariera jamais , elle sera d'ailleurs surnommée The Virgin queen .

Un personnage haut en couleurs , d'une prestance incroyable , un magnétisme parfois glaçant , un femme qui a préféré être reine plutôt que femme .

Je vous recommande chaleureusement ce livre , il est vraiment très bien écrit .
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Hibakusha

1944, Ludwig est missionné par le Alte Kommandantur pour réaliser la traduction de certains documents rédigés en japonais. Il est conduit directement à un sous-marin qui doit le conduire au pays du soleil levant sans même avoir le temps d’en informer en personne sa femme et son fils.



Sur place il échappe à un bombardement et rencontre une jeune femme dont il tombe éperdument amoureux. Un amour passionnel que les deux jeunes gens ne vivront que très peu de temps. Fin du IIIème Reich, suicide d’Hitler et Ludwig passe du statut d’ami à celui de traitre, il est enfermé. De sa prison il somme son amour de partir loin d’Hiroshima en attendant la fin des hostilités américaines. Un jour de promenade sous bonne garde, il atteint l’endroit où ils se retrouvaient, au même moment une bombe atomique s’abat sur la ville laissant derrière elle une ville dévastée, des milliers de morts et des traces gravées sur la roche, les murs… les ombres de ce qui fut.



Le titre de cet album fait référence aux survivants de ces attaques, ceux marqués à vie dans leur chair et leur âme. Mais ce récit transforme une ombre en hibakusha, l’action se déroule très rapidement et puis on comprend l’horreur à travers une image. Le sujet abordé est sombre mais il ressort de cette BD une forme de mélancolie et de beauté.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Hibakusha

Ludwig, traducteur allemand est envoyé en fin de 2e guerre mondiale traduire des documents importants au Japon.



Il tombe amoureux, mais cette fin de guerre est difficile et les allemands passent du status d’alliés de l’Axe aux traîtres qui ont entrainé le Japon dans la défaite.



Une jolie BD au traits fins qui – malgré une fin détonante – n’évite malheureusement pas les clichés et le romantisme un peu mièvre.
Lien : https://www.noid.ch/hibakusha/
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D.O.W., tome 1 : Sasha

Chère Thilde et cher Gabor,





Le cadre de cette BD a tout ce qu’il faut pour me séduire : du Street Art (oui je passe mon temps à scruter les surfaces au gré de mes promenades en ville pour débusquer chaque trace de peinture stylisée), un graffeur à l’identité mystérieuse qui joue les justiciers (Je cherche depuis un moment à deviner quelle est la véritable identité de Banksy), une intrigue qui lie le passé et le présent, des secrets de famille, des moments intenses, un zeste de mafia russe et italienne, des tatouages, des règlements de compte, une ambiance ténébreuse, du suspens et des révélations distillées au compte-goutte…





Dans ce premier tome des aventures de DOW, on découvre les personnages, leurs liens, quelques informations sur leur personnalité…Les illustrations sont totalement adaptées au déroulement du récit, le graphisme colle au scénario, le travail des couleurs accentue les effets, le rythme est soutenu, et cela se ressent dans le dessin, vif et direct. Un esprit comics pour un thriller énergique !!





Les éléments se mettent en place, et même si parfois j’ai eu l’impression que tout allait peut-être un peu vite, je me suis laissé prendre au jeu, parce que tout contribue à faire de cet album un parfait page turner. Un de ceux où tu te dis que tu veux la suite, pour voir encore un peu, mais surtout parce que maintenant que ta curiosité est éveillée, il faut que tu découvres ou tout cela va t’emmener !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Monika, tome 1 : Les bals masqués

L'histoire de ce premier tome est assez complexe. On découvre Monika, un personnage torturé, à la recherche de sa sœur. On devine le traumatisme lié à leur enfance. Mais on ne comprend pas trop le rapport avec le politicien. Les dessins sont très beaux et originaux avec des couleurs révélant certains détails qui accentuent ce sentiment de noirceur qu'on ressent tout au long de l'album.
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Je suis un écrivain, un diplomate et homme politique camerounais, né le 14 septembre 1929 à Ngoulemakong, près de Ebolowa (Cameroun) et mort le 10 juin 2010 à Yaoundé à l'âge de 80 ans. Je suis l'auteur des livres : Une vie de boy et Le vieux nègre et la médaille, publiés en 1956.

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