AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.46/5 (sur 41 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Kempen , 1380
Mort(e) à : Zwolle, Pays-Bas , le 24/07/1471
Biographie :

Thomas a Kempis, nom latinisé utilisé en français Thomas von Kempen ou Thomas Hemerken est un moine chrétien du Moyen Âge.

On lui attribue l'un des livres de dévotion chrétienne les plus connus, L'Imitation de Jésus-Christ, une œuvre de piété chrétienne, écrite en latin à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle.

En 1395 il fut envoyé à Deventer, à l'école des Frères de la vie commune. Il devint un copiste talentueux, capable de subvenir à ses besoins.

Plus tard, il fut admis au couvent des Augustiniens du Mont Sainte-Agnès près de Zwolle, où son frère Jean l'avait précédé et avait été élevé à la dignité de prieur. Thomas fut ordonné prêtre en 1413 et fut nommé sous-prieur en 1429.

Il mena une vie paisible, partageant son temps entre des exercices de dévotion, l'écriture, et la copie. Ses enseignements étaient très lus, et ses travaux abondent en citations bibliques, particulièrement celles du Nouveau Testament.

Le 11 novembre 1897, un monument fut érigé à sa mémoire en l'église Saint-Michel de Zwolle. Thomas a Kempis a été béatifié par l'Église catholique. Il est fêté le 25 août.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Thomas A. Kempis   (7)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

The Imitation of Christ - Livre 4 Livre audio - Anglais non sous-titré.


Citations et extraits (120) Voir plus Ajouter une citation
Thomas A. Kempis
J'ai cherché partout le bonheur, mais ne l'ai trouvé nulle part, que dans un petit coin, avec un livre.
Commenter  J’apprécie          552
Si vous aviez en vous assez d'innocence et de pureté, vous verriez tout sans obstacle. Un cœur pur pénètre le ciel et l'enfer. Chacun juge des choses du dehors selon ce qu'il est au-dedans de lui-même. S'il est quelque joie dans le monde, le cœur pur la possède. Et s'il y a des angoisses et des tribulations, avant tout elles sont connues de la mauvaise conscience.
Commenter  J’apprécie          170
Malheur à ceux qui ne connaissent pas leur misère.
Commenter  J’apprécie          120
N'ouvrez pas votre coeur à tous indistinctement; mais confiez ce qui vous touche à l'homme sage et craignant Dieu.
Ayez peu de commerce avec les jeunes gens et les personnes du monde.
Ne flattez point les riches, et ne désirez point de paraître devant les grands.
Recherchez les humbles, les simples, les personnes de piété et de bonnes mœurs, et ne vous entretenez que de choses édifiantes.
N'ayez de familiarité avec aucune femme, mais recommandez à Dieu toutes celles qui sont vertueuses.
Ne souhaitez d'être familier qu'avec Dieu et les anges, et évitez d'être connu des hommes.
Il faut avoir de la charité pour tout le monde, mais la familiarité ne convient point.
Il arrive que, sans la connaître, on estime une personne sur sa bonne réputation, mais, en se montrant, elle détruit l'opinion qu'on avait d'elle.
Nous nous imaginons quelquefois plaire aux autres par nos assiduités, et c'est plutôt alors que nous commençons à leur déplaire par les défauts qu'ils découvrent en nous.
Commenter  J’apprécie          90
Si nous étions tout a fait morts à nous-mêmes et moins préoccupés au-dedans de nous, alors nous pourrions aussi goûter les choses de Dieu et acquérir quelque expérience de la céleste contemplation.
Le plus grand, l'unique obstacle, c'est qu'asservis à nos passions et à nos convoitises, nous ne faisons aucun effort pour entrer dans la voie parfaite des saints.
Et, s'il arrive que nous éprouvions quelque légère adversité, nous nous laissons aussitôt abattre, et nous recourons aux consolations humaines.
Commenter  J’apprécie          70
Soyez vigilant et fervent dans le service de Dieu et faites-vous souvent cette demande : Pourquoi es-tu venu ici, et pourquoi as-tu quitté le siècle ?
N'était-ce pas afin de vivre pour Dieu et devenir un homme spirituel ?
Embrasez-vous du désir d'avancer parce que vous recevrez bientôt la récompense de vos travaux, et qu'alors il n'y aura plus ni crainte ni douleur.
Maintenant un peu de travail, et puis un grand repos ; que dis-je ? une joie éternelle !
Si vous agissez constamment avec ardeur et fidélité, Dieu aussi sera sans doute fidèle et magnifique dans ses récompenses.
Vous devez conserver une ferme espérance de parvenir à la gloire ; mais il ne faut pas vous livrer à une sécurité trop profonde de peur de tomber dans le relâchement ou la présomption.
Un homme qui flottait souvent, plein d'anxiété, entre la crainte et l'espérance, étant un jour accablé de tristesse, entra dans une église ; et, se prosternant devant un autel pour prier, il disait et redisait en lui-même : Oh ! si je savais que je dusse persévérer ! Aussitôt il entendit intérieurement cette divine réponse : Si vous le saviez, que voudriez-vous faire ? Faites maintenant ce que vous feriez alors, et vous jouirez de la paix.
Consolé à l'instant même et fortifié, il s'abandonna sans réserve à la volonté de Dieu et ses agitations cessèrent.
Il ne voulut point rechercher avec curiosité ce qui lui arriverait dans l'avenir ; mais il s'appliqua uniquement à connaître la volonté de Dieu et ce qui lui plaît davantage, afin de commencer et d'achever tout ce qui est bien.
Espérez en Dieu, dit le Prophète, et faites le bien; habitez en paix la terre, et vous serez nourri de ses richesses. Une chose refroidit en quelques-uns l'ardeur d'avancer et de se corriger : la crainte des difficultés, et le travail du combat.
En effet, ceux-là devancent les autres dans la vertu, qui s'efforcent avec plus de courage de se vaincre eux-mêmes dans ce qui leur est le plus pénible et qui contrarie le plus leur penchant.
Car l'homme fait d'autant plus de progrès et mérite d'autant plus de grâce, qu'il se surmonte lui-même et se mortifie davantage.
Il est vrai que tous n'ont pas également à combattre pour se vaincre et mourir à eux-mêmes.
Cependant un homme animé d'un zèle ardent avancera bien plus, même avec de nombreuses passions, qu'un autre à cet égard mieux disposé, mais tiède pour la vertu.
Deux choses aident surtout à opérer un grand amendement : s'arracher avec violence à ce que la nature dégradée convoite, et travailler ardemment à acquérir la vertu dont on a le plus grand besoin.
Attachez-vous aussi particulièrement à éviter et à vaincre les défauts qui vous déplaisent le plus dans les autres.
Profitez de tout pour votre avancement. Si vous voyez de bons exemples ou si vous les entendez raconter, animez-vous à les imiter.
Que si vous apercevez quelque chose de répréhensible, prenez garde de commettre la même faute; ou, si vous l'avez quelquefois commise, tâchez de vous corriger promptement.
Comme votre oeil observe les autres, les autres vous observent aussi.
Qu'il est consolant et doux de voir des religieux zélés, pieux, fervents, fidèles observateurs de la règle !
Qu'il est triste, au contraire, et pénible d'en voir qui ne vivent pas dans l'ordre et qui ne remplissent pas les engagements auxquels ils ont été appelés !
Qu'on se nuit à soi-même en négligeant les devoirs de sa vocation, et en détournant son cœur à des choses dont on n'est point chargé !
Souvenez-vous de ce que vous avez promis, et que Jésus crucifié vous soit toujours présent.
Vous avez bien sujet de rougir, en considérant la vie de Jésus-Christ, d'avoir jusqu'ici fait si peu d'efforts pour y conformer la vôtre, quoique vous soyez depuis si longtemps entré dans la voie de Dieu.
Un religieux qui s'exerce à méditer sérieusement et avec piété la vie très sainte et la passion du Sauveur, y trouvera en abondance tout ce qui lui est utile et nécessaire, et il n'a pas besoin de chercher hors de Jésus quelque chose de meilleur.
Ah ! si Jésus crucifié entrait dans notre cœur, que nous serions bientôt suffisamment instruits !
Un religieux fervent reçoit bien ce qu'on lui commande et s'y soumet sans peine.
Un religieux tiède et relâché souffre tribulation sur tribulation et ne trouve de tous côtés que la gêne, parce qu'il est privé des consolations intérieures et qu'il lui est interdit d'en chercher au-dehors.
Un religieux qui s'affranchit de sa règle est exposé à des chutes terribles.
Celui qui cherche une vie moins contrainte et moins austère sera toujours dans l'angoisse; car toujours quelque chose lui déplaira.
Comment font tant d'autres religieux qui observent, dans les cloîtres, une si étroite discipline ?
Ils sortent rarement, ils vivent retirés, ils sont nourris très pauvrement et grossièrement vêtus.
Ils travaillent beaucoup, parlent peu, veillent longtemps, se lèvent matin, font de longues prières, de fréquentes lectures, et observent en tout une exacte discipline.
Considérez les chartreux, les religieux de Cîteaux, et les autres religieux et religieuses de différents ordres, qui se lèvent toutes les nuits pour chanter les louanges de Dieu.
Il serait donc bien honteux que la paresse vous tînt encore éloigné d'un si saint exercice lorsque déjà tant de religieux commencent à célébrer le Seigneur.
Oh ! si vous n'aviez autre chose à faire qu'à louer de coeur et de bouche, perpétuellement, le Seigneur notre Dieu ! Si jamais vous n'aviez besoin de manger, de boire, de dormir, et que vous puissiez ne pas interrompre un seul moment ces louanges ni les autres exercices spirituels ! Vous seriez alors beaucoup plus heureux qu'à présent, assujetti comme vous l'êtes au corps et à toutes ses nécessités.
Plût à Dieu que nous fussions affranchis de ces nécessités et que nous n'eussions à songer qu'à la nourriture de notre âme, que nous goûtons, hélas, si rarement !
Quand un homme en est venu à ne chercher sa consolation dans aucune créature, c'est alors qu'il commence à goûter Dieu parfaitement, et qu'il est, quoiqu'il arrive, toujours satisfait.
Alors il ne se réjouit d'aucune prospérité et aucun revers ne le contriste ; mais il s'abandonne tout entier, avec une pleine confiance, à Dieu qui lui est tout en toutes choses, pour qui rien ne périt, rien ne meurt, pour qui au contraire tout vit, et à qui tout obéit sans délai.
Souvenez-vous toujours que votre fin approche et que le temps perdu ne revient point. Les vertus ne s'acquièrent qu'avec beaucoup de soins et des efforts constants.
Dès que vous commencerez à tomber dans la tiédeur, vous tomberez dans le trouble.
Mais si vous persévérez dans la ferveur, vous trouverez une grande paix et vous sentirez votre travail plus léger, à cause de la grâce de Dieu et de l'amour de la vertu.
L'homme fervent et zélé est prêt à tout.
Il est plus pénible de résister aux vices et aux passions que de supporter les fatigues du corps.
Celui qui n'évite pas les petites fautes tombe peu à peu dans les grandes.
Vous vous réjouirez toujours le soir, quand vous aurez employé le jour avec fruit.
Veillez sur vous, excitez-vous, avertissez-vous; et quoiqu'il en soit des autres, ne vous négligez pas vous-même.
Vous ne ferez de progrès qu'autant que vous vous ferez violence.
Commenter  J’apprécie          40
Cherchez un temps propre à vous occuper de vous-même et pensez souvent aux bienfaits de Dieu.
Laissez là ce qui ne sert qu'à nourrir la curiosité. Lisez plutôt ce qui touche le cœur que ce qui amuse l'esprit.
Retranchez les discours superflus, les courses inutiles ; fermez l'oreille aux vains bruits du monde, et vous trouverez assez de loisir pour les saintes méditations.
Les plus grands saints évitaient autant qu'il leur était possible le commerce des hommes et préféraient vivre en secret avec Dieu.
Un ancien a dit : Toutes les fois que j'ai été dans la compagnie des hommes, j'en suis revenu moins homme que je n'étais.
C'est ce que nous éprouvons souvent lorsque nous nous livrons à de longs entretiens.
Il est plus aisé de se taire que de ne point excéder dans ses paroles.
Il est plus aisé de se tenir chez soi que de se garder de soi-même suffisamment au-dehors.
Celui donc qui aspire à la vie intérieure et spirituelle doit de retirer de la foule avec Jésus.
Nul ne se montre sans péril s'il n'aime à demeurer caché.
Nul ne parle avec mesure s'il ne se tait volontiers.
Nul n'est en sûreté dans les premières places s'il n'aime les dernières.
Nul ne commande sans danger s'il n'a pas appris à bien obéir.
Nul ne se réjouit avec sécurité s'il ne possède en lui-même le témoignage d'une bonne conscience.
Cependant la confiance des saints a toujours été pleine de la crainte de Dieu : quel que fût l'éclat de leurs vertus, quelque abondantes que fussent leurs grâces, ils n'en étaient ni moins humbles ni moins vigilants.
L'assurance des méchants naît, au contraire, de l'orgueil et de la présomption, et finit par l'aveuglement.
Ne vous promettez point de sûreté en cette vie, quoique vous paraissiez être un saint religieux ou un pieux solitaire.
Souvent les meilleurs dans l'estime des hommes ont couru les plus grands dangers à cause de leur trop de confiance.
Il est donc utile à plusieurs de n'être pas entièrement délivré des tentations et de souffrir des attaques fréquentes, de peur que, tranquilles sur eux-mêmes, ils ne s'élèvent avec orgueil ou qu'ils ne se livrent trop aux consolations du dehors.
Oh ! si l'on ne recherchait jamais les joies qui passent, si jamais l'on ne s'occupait du monde, qu'on posséderait une conscience pure !
Oh ! qui retrancherait toute sollicitude vaine, ne pensant qu'au salut et à Dieu, et plaçant en lui toute son espérance, de quelle paix et de quel repos il jouirait !
Nul n'est digne des consolations célestes s'il ne s'est exercé longtemps dans la sainte componction.
Si vous désirez la vraie componction du cœur, entrez dans votre cellule et bannissez-en le bruit du monde; selon qu'il est écrit: Même sur votre couche, que votre cœur soit plein de componction.
Vous trouverez dans votre cellule ce que souvent vous perdrez au-dehors.
La cellule qu'on quitte peu devient douce ; fréquemment délaissée, elle engendre l'ennui. Si dès le premier moment où vous sortez du siècle, vous êtes fidèle à la garder, elle vous deviendra comme une amie chère et sera votre consolation la plus douce.
Dans le silence et le repos, l'âme pieuse fait de grands progrès et pénètre ce qu'il y a de caché dans l’Écriture.
Là elle trouve la source des larmes dont elle se lave et se purifie toutes les nuits, et elle s'unit d'autant plus familièrement à son Créateur qu'elle vit plus éloignée du tumulte du monde.
Celui donc qui se sépare de ses connaissances et de ses amis, Dieu s'approchera de lui avec les saints anges.
Il vaut mieux être caché et prendre soin de son âme, que de faire des miracles et de s'oublier soi-même
Il est louable dans un religieux de sortir rarement et de n'aimer ni à voir les hommes ni à être vu d'eux.
Pourquoi voulez-vous voir ce qui ne vous est point permis d'avoir ? Le monde passe, et sa concupiscence.
Les désirs des sens entraînent çà et là; mais l'heure passée, que rapportez-vous, qu'une conscience pesante et un cœur dissipé ?
Parce qu'on est sorti dans la joie, souvent on revient dans la tristesse; et la veille joyeuse du soir attriste le matin.
Ainsi toute joie des sens s'insinue avec douceur; mais à la fin elle blesse et tue.
Que pouvez-vous voir ailleurs que vous ne voyiez où vous êtes ? Voilà le ciel, la terre, les éléments ; or c'est d'eux que tout est fait.
Où que vous alliez, que verrez-vous qui soit stable sous le soleil ?
Vous croyez peut-être vous rassasier ; mais vous n'y parviendrez jamais.
Quand vous verriez toutes les choses à la fois, que serait-ce qu'une vision vaine ?
Levez les yeux en haut vers Dieu et priez pour vos péchés et vos négligences.
Laissez aux hommes vains les choses vaines ; pour vous, ne vous occupez que de ce que Dieu vous commande.
Fermez sur vous votre porte et appelez à vous Jésus, votre bien-aimé.
Demeurez avec lui dans votre cellule : car vous ne trouverez nulle part autant de paix.
Si vous n'étiez pas sorti et que vous n'eussiez pas entendu quelque bruit du monde, vous seriez demeuré dans cette douce paix : mais parce que vous aimez à entendre des choses nouvelles, il vous faut supporter ensuite le trouble du cœur. »
Laissez là ce qui ne sert qu'à nourrir la curiosité. Lisez plutôt ce qui touche le cœur que ce qui amuse l'esprit.
Commenter  J’apprécie          40
Il y en a qui sont en paix avec eux-mêmes et avec les autres.
Et il y en a qui n'ont point la paix, et qui troublent celle d'autrui: ils sont à charge aux autres, et plus à charge à eux-mêmes.
Il y en a, enfin, qui se maintiennent dans la paix et qui s'efforcent de la rendre aux autres.
Au reste toute notre paix dans cette misérable vie, consiste plus dans une souffrance humble que dans l'exemption de la souffrance.
Qui sait le mieux souffrir possédera la plus grande paix. Celui-là est vainqueur de soi et maître du monde, ami de Jésus-Christ et héritier du ciel.
Commenter  J’apprécie          60
Thomas A. Kempis
Tel chacun de nous est au-dedans, tel il juge le dehors.
Commenter  J’apprécie          80
Oh ! qu'il est bon, qu'il est nécessaire pour la paix, de se taire sur les autres, de ne pas tout croire indifféremment, ni tout redire sans réflexion, de se découvrir à peu de personnes, de vous chercher toujours pour témoin de son cœur, de ne pas se laisser emporter à tout vent de paroles, mais de désirer que tout en nous et hors de nous s'accomplisse selon qu'il plaît à votre volonté.
Que c'est encore un sûr moyen pour conserver la grâce céleste, de fuir ce qui a de l'éclat aux yeux des hommes, de ne point rechercher ce qui semble attirer leur admiration, mais de travailler ardemment à acquérir ce qui produit la ferveur et corrige la vie !
A combien d'hommes a été funeste une vertu connue et louée trop tôt !
Que de fruits, au contraire, d'autres ont tirés d'une grâce conservée en silence durant cette vie fragile, qui n'est qu'une tentation et une guerre continuelle !
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Thomas A. Kempis (115)Voir plus

¤¤

{* *}