L’artiste, l’écrivain en particulier, qui ne va pas de temps en temps dans un hôpital, donc ne va pas dans un de ces districts de la pensée, décisifs pour sa vie, nécessaires à son existence, se perd avec le temps dans l’insignifiance parce qu’il s’empêtre dans les choses superficielles… L’artiste, l’écrivain qui, pour quelques raisons que ce soit, se défile devant ce fait est à priori condamné à l’insignifiance absolue. Si nous tombons malades de la façon naturelle et devons aller dans un pareil hôpital, nous pouvons dire que nous avons de la chance.