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3.67/5 (sur 112 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cleveland, Ohio , le 04/11/1919
Mort(e) à : Cleveland Heights , le 11/06/1995
Biographie :

Thomas P. Cullinan était un dramaturge et romancier américain.

Il est diplômé de Cathedral Latin High School en 1938 et de l'Université Case Western Reserve à Cleveland.

Pendant ses études, il découvre le théâtre et s'essaie à l'écriture avec une première pièce nommée "St. Columkille's Eve" (1948). Après ses études, il travaille au service comptabilité du quotidien The Plain Dealer.

En 1957, il commence à écrire pour la chaîne de télévision KYW Channel 3. Il travaille ensuite comme scénariste pour la télévision, écrit des publicités radiophoniques et des documentaires. Il poursuit également l'écriture de pièces de théâtre.

Comme romancier, il est l'auteur de quatre romans. En 1966, il écrit un premier roman intitulé "Les proies" (The Beguiled ou A Painted Devil).

En 1971, Don Siegel porte ce roman à l'écran et réalise le film éponyme avec Clint Eastwood dans un de ses plus grands rôles.

La seconde adaptation du roman réalisé par Sofia Coppola obtient le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2017.

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Source : http://polars.pourpres.net
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LES PROIES (Sofia Coppola, Thriller 2017) - Bande Annonce


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Puis il a ouvert les yeux. Et en a refermé un presque aussitôt. Je n'aurais jamais imaginé que quelqu'un puisse m'adresser un clin d’œil en pareilles circonstances ; c'était pourtant ce qu'il venait de faire.
"Vous avez peur ? a-t-il demandé, très bas mais distinctement.
- Non", j'ai dit, puis : "Si.
- C'est bien. Moi aussi, a-t-il dit avant de lâcher un soupir et de refermer les paupières.
- Vous pouvez bouger ? je lui ai demandé.
- Je suis venu jusqu'ici en me traînant à quatre pattes et en rampant sur le ventre. Je pourrais peut-être pousser un tout petit peu plus loin s'il y avait un endroit où aller.
- L'école Farnsworth est juste au-delà de ces bois, je lui ai dit. C'est le pensionnat pour jeunes demoiselles de Miss Farnsworth."
Il a réfléchi un instant. Puis : "Il y a des hommes, là-bas ?
- Pas d'hommes, non. Juste cinq élèves en me comptant moi... et aussi Miss Martha Farnsworth et sa sœur, Miss Harriet Farnsworth. Je ne dis pas que vous y serez complètement le bienvenu, mais ce sera toujours mieux qu'ici.
- Il y a du vrai là-dedans. Je vais accepter votre invitation. Voyons si, par hasard, je ne serais pas capable d'y aller à pied. Pouvez-vous m'aider à me lever ? J'ai la tête qui tourne.
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"Mais en quoi suis-je vilaine avec toi ?" a-t-elle voulu savoir [...]

"Tu n'es pas vraiment méchante, en fait, répondis-je. Tout bien réfléchi, je crois que tu es la personne la plus non vilaine que je connaisse."
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Je n'avais aucune idée de tout le mal qu'on avait au fond du coeur, nous toutes. On dirait que personne ne prend jamais le temps de réfléchir à tout le mal qu'on peut amasser au fond de nous...de s'dire qu'une petite pensée mauvaise vient s'ajouter à une autre jusqu'au moment où y suffit que d'un mot de travers pour tout déclencher....et peut-être même une petite chose de rien qu'elle nous aurait même pas échauffé l'esprit dans une période plus calme...et là on fonce tête baissée et on fait des choses qu'on aurait juré devant le Seigneur tout-puissant d'être pas capables de les faire.
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S'il donna l'impression d'avoir le dessus à Farnsworth pendant un temps - ce qui fut effectivement le cas - jamais il ne se départit de la crainte que lui inspirait ma sœur.
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Vous venez d'inviter le chaos dans cette maison, malheureuses !
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J'dirais que c'est un corbeau, répondit-elle, un vieux corbeau à la langue bien pendue. Les corbeaux, ça jacasse sans arrêt, ça se pavane, et ça aime tout c'qui brille.
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Je l'ai trouvé dans les bois. Miss Harriet m'avait donné la permission d'aller chercher des champignons à condition que je promette de ne pas dépasser l'ancienne piste indienne, juste avant la pente où les bois commencent à descendre vers le ruisseau. Ces terres appartiennent toutes aux Farnsworth mais ils n'en ont jamais rien fait, je crois, ce qui me va très bien. Les endroits comme les bois, je préfère qu'on les laisse tels qu'ils sont. En tout cas, cet après-midi-là - la première semaine de mai, c'était, je n'ai pas trouvé beaucoup de champignons, mais je l'ai trouvé lui.
Il était étendu face contre terre dans un tas de feuilles mortes, un bras agrippé à une grosse branche cassée à laquelle il se cramponnait comme si c'était sa mère ou un radeau en eau profonde. Sa casquette était tombée et une demi-douzaine de mouches bourdonnait autour d'une profonde entaille sur son front. Il avait les cheveux roux, les taches qui allaient avec et le teint très pâle entre des traînées sales. J'ai d'abord cru qu'il était mort mais il a gémi tout doucement et s'est un peu tourné de côté. Sous lui, sur les feuilles de chêne, une mare de sang avait complètement souillé la jambe droite de son pantalon.
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Il avait l'air à moitié mort quand Amelia l'a ramené au pensionnat. Au premier regard, il ne me parut pas beaucoup plus grand qu'elle alors que c'est une fillette plutôt menue. Mais ensuite, quand nous avons commencé à le connaître, il nous a semblé un peu plus imposant.
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D'aucuns dans cette localité m'ont estampillée "non patriote" et me jugent peu solidaire avec notre cause car je nourris ce genre de pensées, mais je maintiens que c'est tout simplement une vision réaliste des événements. Les Yankees possèdent toutes les victuailles, tout l'argent et il ne fait donc aucun doute pour moi qu'ils finiront par gagner cette guerre. Avec de l'argent, on peut acheter de l'acier et de la poudre à canon, du petit salé et toute la bravoure dont on a besoin.
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-[...] C'est comment déjà, ce livre écrit par un Grec?
-L'Iliade, d'Homère, le renseigna Edwina Morrow, le couvant avec des yeux brillants.
-C'est ça, opina-t-il. Ma foi, ce monsieur aurait été en reste d'intrigue si la ville s'était écroulée dès le premier assaut. De nos jours, plus aucun poète n'écrit sur la guerre...et pour cause. Il n'y a rien de très poétique à se faire pulvériser par une machine...
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