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Critiques de Thomas Gornet (71)
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Le jour du slip, je porte la culotte

L’espace d’une journée, Corentin devient Corinne et Corinne devient Corentin. Le cauchemar, vous imaginez bien. Vêtements, loisirs, attitude en classe, comportement avec les copains/copines, tout est à revoir ! En changeant de sexe, ces élèves de CM1 découvrent un monde nouveau. D’abord effrayant, forcément, mais auquel ils vont peu à peu s’adapter. A tel point qu’à la fin de la journée, le cauchemar ne sera plus qu’un simple rêve. Et pas désagréable en plus…



Alors voila donc l’objet du délit. Un livre subversif au possible. A brûler en place public parmi tant d’autres, parait-il. Une fille et un garçon qui échangent leur corps, un scandale ! Soyons sérieux. C’est gentillet et drôle, les situations sont bien amenées et le système des deux histoires en miroir (le livre se présente tête bêche) est original.



On aborde ici la question du regard que les enfants portent les uns sur les autres. C'est un texte qui peut ouvrir à la discussion et permettre d'échanger sur les rapports filles/garçons en dédramatisant le problème. Bref, c'est un livre utile. Si de tels ouvrages sont subversifs et corrompent la jeunesse au point qu'il faille les retirer des écoles et des bibliothèques, alors nos pauvres bambins n'auront bientôt plus grand chose à lire.
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Qui suis-je ?

Vincent est en troisième, il réfléchit à ce qu'il veut être mais il profite aussi de ses amis : Myriam, Aziz et il aime bien le nouveau, Cédric, il se sent attirer par lui.

Une année scolaire en compagnie de Vincent, entre doutes et passions. Il change, il éprouve des nouvelles sensations. Les mois passent (très vite), les relations d'amitié se font, se défont... J'ai aimé suivre Vincent mais il manque un peu de profondeur à cette histoire, le lecteur reste en surface alors que le narrateur est Vincent, on ne sait pas ce qu'il se passe dans sa tête (ou si peu), peut-être parce que lui aussi (Qui suis-je ?). Du coup, il y a un peu de frustration. J'aurais aimé suivre un peu plus Vincent savoir comment il va grandir... Un livre intéressant à découvrir sur le thème de l'homosexualité, de la différence, des amitiés. Je retenterai cet auteur jeunesse.
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Sept jours à l'envers

J'avais trouvé ce livre dans une boîte à livres et je l'avais pris, parce que j'aime beaucoup les livres de la collection doAdo aux éditions du Rouergue. Quant au résumé, il restait très énigmatique...



Dans cette histoire, nous allons suivre un jeune collégien qui vient de perdre un proche, de façon visiblement tragique et inattendue. Nous remontons petit à petit dans le temps, durant sept jours, jusqu'au jour de la mort de la personne.



Sept jours à l'envers... Je dois dire que je n'avais pas interprété le titre de cette façon. Nous lisons l'histoire à l'envers, si bien qu'il nous manque des détails que nous apprenons en chemin. Nous savons que le narrateur a perdu un proche, sans que l'identité de cette personne soit dévoilée ni ses liens avec le narrateur.



C'est un livre très court et assez percutant. Nous suivons (à l'envers, donc !) le processus de deuil d'un adolescent, la peine de ses parents et les sentiments qui nous traversent quand un drame pareil nous touche.



Avec une écriture fluide, l'auteur a pu nous nous faire ressentir ce que vit une personne qui traverse un deuil... C'est touchant et bien écrit, mais j'ai été assez perturbée par la chronologie inversée des évènements... C'était chouette !
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Le jour du slip, je porte la culotte

Je ne m'étendrai pas sur la polémique insensée qui s'est déchaînée autour de ce petit ouvrage début février. Juste dire qu'à quelque chose malheur est bon puisque cette tempête dans un verre d'eau m'aura donné l'envie de lire ce titre et, par la même occasion, m'aura permis de découvrir cette collection des plus originales qui propose, en recto verso, un récit à quatre mains où deux auteurs traitent du même thème selon un point de vue différent. Comme quoi, finalement, les détracteurs en sont pour leurs frais. Comme pour l'album Tous à poils, lui aussi dans l’œil de la tourmente, ce coup d'éclairage médiatique, aura au moins eu le mérite de booster les ventes !



Mais revenons à l'essentiel, à cette littérature jeunesse qui a pour objectif premier l'éveil de l'imaginaire de l'enfant. Et ici, c'est bien de cela dont il s'agit. Un matin, Corentin se réveille dans la peau de Corinne et Corinne dans la peau de Corentin.



Le premier choc passé, tous deux sont confrontés à de multiples changements : les vêtements, l'attitude des proches, la relation avec les copains/copines de classe, les jeux, ... Ce qui est d'abord vécu comme un film d'horreur se transforme petit à petit en une expérience enrichissante.



"C'est très étrange parce que JAMAIS Corentin ne serait allé trouver un groupe de filles."



Cette aventure de quelques heures leur permet de se rapprocher de l'Autre, celui qui est, a priori, si différent. Et pourtant, de fil en aiguille, ils finissent par se rendre compte que pour les garçons comme pour filles, malgré leurs différences, ce qui compte VRAIMENT ce sont les sentiments : l'amitié, l'amour... qu'il n'est pas toujours aisé d'avouer ! Ce rapprochement leur permet aussi de casser les codes sociaux et, plutôt que de vivre côte à côte, de tenter le vivre ensemble...



Avec humour, entre les lignes, les auteurs évoquent aussi des préjugés qui ont la peau dure. Ceux qui touchent les activités, les métiers, les tempéraments... Pourquoi la lecture serait-elle réservée aux filles, le sport aux garçons ? Pourquoi un garçon serait-il forcément comptable, une fille coiffeuse ? Pourquoi le sens de l'humour serait-il typiquement masculin, la sensibilité typiquement féminine ? etc.



Ce qui fera sourire les enfants fera réfléchir les parents qui, même progressistes dans l'âme, n'échappent pas à ces idées toutes faites sur les rôles de chacun (consciemment ou le plus souvent inconsciemment)... Pas simple de s'émanciper d'une culture qui nous a formatés !



Des idées égalitaires... Voilà donc ce qui effraie tant les réactionnaires !

Beaucoup de bruit pour rien... Non ?


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Le jour du slip, je porte la culotte

Une journée dans la peau d'un autre. Coco, c'est Corentin qui se réveille dans le corps de Corinne et vice versa. Passé le moment de surprise, il faut affronter les autres élèves dans la cour de récération mais aussi en cours. Or découvrir les autres avec un nouveau regard, c'est aussi se redécouvrir !



Le thème est propice à la réflexion et l'échange. Mais le lecteur peut rester un peu sur sa faim tant le sujet mériterait un plus ample développement...
Lien : http://0z.fr/kZaSR
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A bas les bisous

Jusqu'à quel âge a t-on besoin de bisous? Jusqu'à quel âge est-on obligé d'accepter les bisous de nos proches? kaï a grandi. Il ne veut plus de bisous de sa famille. Il trouve que les bisous ne sont pas agréables et qu'ils sont ,de plus, ridicules ! Mais l'arrivée d'un nouvel élève va l'amener à reconsidérer son point de vue !



Car Pascal, lui n'hésite pas à pleurer devant les autres. Pourquoi le garçon pleure-til? Et quelle sera sa réaction face au grand-père de Kaï qui souhaite l'embrasser pour lui souhaiter la bienvenue?


Lien : http://0z.fr/RDobU
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A bas les bisous

Kaï est un petit garçon plein de vie, très entouré par sa famille et ses copains. Seulement, à bientôt neuf ans, il se prépare à mettre un terme à une chose qui l'exaspère au plus au point : les bisous. Car, si ses parents ne s'en sont pas encore aperçus, Kaï n'est plus un bébé. Il a grandi et compte bien leur faire comprendre.

Ainsi, le jour de son anniversaire - profitant du rassemblement familial -, il annonce fièrement son refus définitif d'être embrassé. C'est donc avec des poignées de main qu'il accueille et remercie ses proches de lui avoir offert de si jolis cadeaux.

S'il laisse complètement pantois ses parents, lui, est enchanté. Il a l'impression d'avoir grandi d'un coup, d'entrer un peu dans le monde des adultes. Une seule personne semble ne pas avoir entendu la décision de Kaï, et lui dépose, comme d'habitude, de gros bisous baveux sur la joue : son grand-père.

A l'école, cette histoire de bisous ne change rien. Kaï continue d'inventer des supers jeux avec Mat et Kévin, ses meilleurs amis, à la récréation. Mais, un nouvel élève est arrivé dans leur classe, Pascal. Ce dernier est toujours tout seul, à l'écart et semble bien triste.

Kaï est tellement intrigué par ce garçon qu'il l'invite chez lui. Et là, il comprend tout lorsque Pascal s'effondre en larmes devant son grand-père. Son nouvel ami vient de perdre le sien, sans avoir pu l'embrasser une dernière fois.

C'est un véritable bouleversement pour Kaï. Il se pose alors mille questions sur les bisous et se rend compte de leur importance. Car un bisou ça console, ça rassure, c'est doux, c'est chaud, ça redonne le sourire, ça scelle l'amitié et l'amour, ça veut dire qu'on est là pour l'autre et qu'il est là pour nous.

Un très joli récit – à partir de 7 ans – où l'amour et la mort sont abordés avec une infinie délicatesse. Ce livre est plein de tendresse et de drôlerie aussi, et les illustrations sont pleinement en harmonie avec le texte.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Qui suis-je ?

Un texte très court sur la découverte de son homosexualité par un adolescent. Trop court à mon sens. Je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attacher à Vincent, même s'il est touchant. Le roman couvre une année scolaire et on ne s'en rend même pas compte, tellement ça va vite, tellement les ellipses de temps sont importantes.

C'est dommage, il y a de l'idée, de la sensibilité, mais pour moi cela manque d'épaisseur alors qu'il y avait matière.
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A bas les bisous

4, 3, 2 , 1..,... et 9 !!!

Enfin, neuf ans !

Kaï a enfin neuf ans !

Cela se fête mais surtout, oui surtout, ne lui demandez par d 'accueillir l’événement à coup de bisous !

Vous vous feriez recevoir d'un dos impérieux ou d'une poignée de main polie à vous souffler les envies de bougies et de cotillons.

Pfff !

Ras le bol du bibi mouillé et sonore de Papy ! Des bisous du soir pour petits en mal de sommeil et de câlins de doudou parents !La honte !

Non !

Kaï a décidé que le neuf en ce jour serait un jour neuf. Le jour du Kaï plus grand que grand, le pré-ado qui dit « non, pas touche à ma joue !», « me tenez pas la main sauf pour un salut viril de grand de neuf ans, compris les parents ? » ou « les bisous ça craint et ne me raccompagnez pas à la grille, je connais le chemin ! ».

Que de déceptions rencontrées des tontons, tatas, papa et maman devant le veto des bisous !

Et pourtant, parfois, le bisou est précieux, vital, un baume efficace dans certaines situations.

Le papy de Kaï a égaré un peu ses souvenirs dans certains tiroirs de sa mémoire, ses tiroirs en déballent d'autres.

Ah !!! Ses bisous humides, ils ne les oublient ceux-là , c'est comme le vélo ou le marathon qu'il s'évertue à vouloir courir. Pascal, le nouveau copain du collège, semble toujours triste, encore plus en la présence du Papy de Kaï et Papy le prend pour son petit frère.

Ils font peine. Mais....

Non ! Kaï a bel et bien rangé ses câlins !?



: La collection Zig Zag de chez le Rouergue est vraiment une série de petits romans de poche illustrés à découvrir si ce n'est pas encore le cas. La maquette des couvertures a été revu, rendant l'ensemble plus attractif, ce afin de ne pas passer à côté d'une bonne opportunité de se faire plaisir avec des lectures intéressantes et faciles à partir du Cour Moyen 2ème année.

« A bas les bisous » de Thomas Gornet et illustré par Aurore Petit ne déroge pas à la règle exigeante de simplicité, d'émotion en peu de pages, traitant de sujet de société divers et variés à hauteur d'enfants comme pourrait le faire un « Max et Lili » de chez Calligram, très apprécié pour des petits lecteurs en mal de titres abordables et riches dans leur thème abordé.

Certains pré-ados se retrouveront certainement dans ce fameux passage entre douceur recherché et besoin de grandir, de s'affirmer aux yeux des autres et de soi. Kaï déclare publiquement lui aussi le non-amour, en tout cas ressenti comme tel par nombres de parents et adultes lorsque le cordon ombilical est grignoté et que l'espace du pré-ado est défini comme un champs de force impénétrable aux affections considérées comme enfantines.

Ne cédant pas à une caricature pré-machiste façon les « garçons , ça ne pleure pas ! » ou « les câlins, c'est pour les femmelettes ! », Kaï agit avec générosité et cœur, tendant le sien à son papy aimant et son camarade Pascal en deuil du sien.

Kaï ouvre les bras en grands car la situation l'exige. Et alors ?

Ben ça fait du bien et ça fait aussi une nouvelle et franche amitié tout ça.

Entourant de ses petits bras, Kaï va retenir les souvenirs qui s'échappe et combler les vides d'amour et d'attention.

Bien vu et un sujet utile.

Les autres titres raviront les amateurs de celui-ci.
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Le jour du slip, je porte la culotte

Un matin , Corine se réveille dans le corps d'un garçon. Comment faire aux toilettes? A l'école, elle se fait bousculer par les copains. et sa mère.....son comportement n'est plus le même!!! plus de bisou le matin!!! le même jour Corentin se réveille dans le corps d'une fille.Il a des cheveux très longs et dans son placard il n'y a que des robes, des jupes....

Un petit livre plein d'humour sur les stéréotypes liés au sexe.
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Sept jours à l'envers

Dans Sept jours à l'envers Thomas Gornet plonge dans la tête d'un adolescent de 12 ans qui vient de perdre un proche. L'adolescent remonte le fil des jours de cette semaine pas comme les autres où la tristesse est belle et bien là.

Un texte fort et juste sur le deuil avec pour le lecteur une facile empathie pour l'histoire. Thomas Gornet propose un récit bref très bien construit et bien écrit.



Critique plus détaillée sur Lirado ;)
Lien : http://www.lirado.fr/sept-jo..
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Sept jours à l'envers

Malgré le sujet du deuil qui m'interpelle, le roman ne m'a pas du tout parlé, et ce pour deux raisons : d'une, il me semble que le choix narratif de la construction à l'envers risque de rendre la lecture trop compliquée pour la la tranche d'âge visée (à mon sens 10-13 ans, car à l'inverse les plus âgés regretteront un ton un peu enfantin), et deuxièmement, comme l'histoire nous est racontée à rebours jusqu'à l'accident de son oncle, on s'enfonce de plus en plus dans le chagrin. Le choix littéraire ne me semble donc pas pertinent, puisqu'au lieu de montrer que la douleur de la perte finit par s'estomper avec le temps, on s'y enfonce et on a l'impression de s'y embourber sans possibilité de revenir en arrière, justement !
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Sept jours à l'envers

C’est un petit roman très fort qu’offre Thomas Gornet. Les pages se tournent aussi rapidement que le temps file, comme lorsque le bouton retour rapide est enclenché. La narration à l’envers entretient le suspense quant à la nature exacte de l’évènement tragique qui a eu lieu ce fameux dimanche. Petit à petit, les fils se croisent et la lumière se fait, en douceur.
Lien : http://milleviesenune.com/se..
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Sept jours à l'envers

Voici un livre avec une construction originale mais qui me laisse mal à l'aise. Thomas Gornet choisi de nous faire vivre le deuil de cette famille de façon antéchronologique : la cérémonie > la sidération > le choc > l'accident. Les mots sont assez enfantins mais les pensées sont complexes pour un jeune adolescent ce qui peut rendre le livre difficilement classable (vocabulaire trop simple pour un 4ème ["vous me prenez pour un débile?!] mais un 6ème passera à côté de la profondeur de certaines réflexions)
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Qui suis-je ?

Vincent est un élève de 3ème dont ses camarades de classe se moquent à cause de son physique gringalet et son manque d'aptitudes en sport. Il y a notamment Christophe, le bogosse dont toutes les filles sont amoureuses mais heureusement que ses meilleurs amis Myriam et Aziz compensent et tentent de le réconforter.

Car la grande question à cet âge-là est de "sortir" avec quelqu'un du sexe opposé.

Mais que se passe-t-il depuis que Cédric, le nouveau, est arrivé fin septembre ? Vincent n'arrive plus à se concentrer sur ses devoirs, ses notes chutent, il rêvasse, ses amis prennent leurs distances et ne le comprennent plus...

Un roman qui explore la psychologie adolescente en quête d'identité.
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Sept jours à l'envers

Cela se passe en une semaine, un chapitre par jour et l'histoire remonte le temps. Il s'est passé un événement grave, la perte d'un être cher et chaque chapitre raconte la journée de la semaine en remontant jusqu'au jour fatidique : J+7, J+6, J+5, J+4 ... On s'approche peu à peu de l'oeil du cyclone...

Ce procédé narratif permet d'entretenir le suspense quant à l'identité de celui qui est mort, du lien qu'il avait avec le narrateur, jeune garçon de 5ème. On sait qu'il était proche en lisant les échanges qu'ils ont eus dans les souvenirs de leurs conversations mais était-ce un grand frère, un grand cousin? Dans ces journées qui s'égrènent, se révèle le lent travail du deuil, de l'hébétude des premiers jours à la lente remise en route de la vie quotidienne.

C'est écrit d'une plume sobre, fluide avec cet humour sous-jacent, malgré le chagrin car tout au long des chapitres courent les réponses possibles à la devinette que le disparu avait posée au jeune héros et dont il n'aura jamais la réponse.

Un très beau roman donc sur le deuil et la disparition d'un proche. Court et facile à lire.



A partir de 13 ans
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Sept jours à l'envers

Après avoir lu et été touché par Qui suis-je ?, j'avais envie de lire cet autre roman de Thomas Gornet. Sept jours à l'envers nous raconte une semaine de la vie d'un collégien qui vient de perdre tragiquement son oncle dont il était proche. La particularité de ce récit est qu'il se déroule à rebours, du dimanche suivant l'enterrement au dimanche précédent, jour de la mort de l'oncle. C'est un peu un artifice que je n'ai pas forcément trouvé utile, hormis pour ménager un pseudo-suspense sur les circonstances du décès, mais est-ce vraiment l'essentiel dans cette histoire ? Ce qui m'a plu, ce sont les réactions, très réalistes à mes yeux, du gamin, de sa famille et de leur entourage. J'ai bien aimé notamment les quelques scènes au collège, avec l'embarras des professeurs et des camarades du narrateur.



J'ai bien aimé ce roman, facile et agréable à lire. C'est évidemment touchant, compte-tenu du thème abordé, et cela ne manque pas d'humour non plus. Ce n'est pas le roman du siècle sur le thème de la mort et du deuil, mais c'est sympathique et "mignon", comme je l'ai déjà dit pour l'autre roman que j'ai lu du même auteur.
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Je n'ai plus dix ans

Encore un très bon Thomas Gornet.

Ce petit roman publié à l'école des loisirs parle du premier amour, et de beaucoup d'autres choses. Comment reconnaître que l'on est amoureux. Est-ce qu'il suffit qu'une des Sidonie se déclare pour d'un coup la regarder différemment? Y a-t-il des grottes qui sont réservées aux enfants et que l'on se transmet de génération en génération? Pourquoi Tom part-il si brutalement au Mexique? Et pourquoi les adultes font autant de secrets et de mystères?

Beaucoup de tendresse et d'émotion dans ce livre.
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Le jour du slip, je porte la culotte

Elle se réveille en garçon et n'a plus le droit de pleurer ni de parler de sentiments mais le pouvoir de ses larmes est décuplé.

Il se réveille fille et ne peut plus faire de frites à son meilleur ami mais peut faire des câlins à sa maman.

Garçon - fille, ça change quoi quand on a 10 ans?



Un bouquin très très chouette.
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Le jour du slip, je porte la culotte

Nous avons bien aimé ce livre car son histoire est drôle .

Une fille dans le corps d'un garçon et un garçon dans le corps d'une fille! selon le sexe, on met soit le slip soit la culotte . Il y a des habitudes de vie selon les sexes.

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